Troll : Nico 37 partie 2

[Nico37]

Ppff, le 1er post est... celui d'une AG libertaire
Après dans 198 messages s'il n'y en a pas à jeter, c'est que c'est de l'or en barre
Et quand certains citent ou font référence au milliardaire footballeur Cantona, il y a aussi de quoi se poser des questions...

[NOSOTROS]

je préfère oh de loin un Cantona - qui ne se prétend ni ceci ni cela - à ceusses qui du haut de leur cagoule mal enfoncée (ils ont les oreilles qui dépassent ...) appelent un jour à foutre le feu partout et le lendemain pactisent avec la CGT et autres CFDT ...

Tout nanar n'est pas bon bec !

[goldfax]

Et quand certains citent ou font référence au milliardaire footballeur Cantona, il y a aussi de quoi se poser des questions...

Et alors, t'es jaloux ?

[Paul Anton]

Ppff, le 1er post est... celui d'une AG libertaire
Après dans 198 messages s'il n'y en a pas à jeter, c'est que c'est de l'or en barre
Et quand certains citent ou font référence au milliardaire footballeur Cantona, il y a aussi de quoi se poser des questions...

Pervers !

[Anti-K]

[quote="NOSOTROS"]je préfère oh de loin un Cantona - qui ne se prétend ni ceci ni cela - à ceusses qui du haut de leur cagoule mal enfoncée (ils ont les oreilles qui dépassent ...) appelent un jour à foutre le feu partout et le lendemain pactisent avec la CGT et autres CFDT ...

Tout nanar n'est pas bon bec ![/quote]

Dis donc Nosotros, tu me sembles bien mal renseigné. L'AG intercatégorielle de caen n'a aucunement pactisée avec les syndicats - à noter que ce n'est pas parce que des syndiqués y participent que l'on pactise avec les syndicats. Lorsque nous avons fait le choix de rejoindre les actions de blocage lancées par l'intersyndicale, c'est sur nos propres bases, avec autonomie des décisions sur les piquets... ce qui n'a pas été sans heurts avec les buros syndicaux ! Notamment lorsque nous avons dévoilé comment certains blocages étaient factices. Ce qui n'était pas sans écouerer certains syndiqués de base au passage. Et en débordant ce qu'ils avaient prévus. Comme à Carpiquet lorsque nous nous sommes rendu compte que nous avions à faire à un blocage négocié ou pour le moins innéficace - blocage dont la durée est annoncée ce qui permet à la logistique de faire en conséquence. des copain-ine-s en ont d'ailleurs payé le pris en terme d'arrestation, de contrôles d'identité, de menaces, etc. Par ailleurs des tas d'actions de blocages autonomes ont également été menées. Avec souvent des persones rencontrées sur les piquets...
Aprsè que le mouvement soit globalement resté sous contrôle des centrales syndicales c'est un fait. Qui malheureusement nous a tous emmené à la défaite
Mais ce n'est pas faute d'avoir tenté de construire autre chose... qui malheureusment n'a pas eu ni la force, ni la puissance nécessaire. Pas qu'à caen d'ailleurs mais partout ailleurs où ça a eu lieu.
J'ai toujours eu du mal avec les explications des AITistes de Caen sur ce sujet qui martellaient ce que tu avances dans les AG tandis que nous poussions tous à l'autonomie de cette AG de lutte. Comme s'il fallait que la réalité plie à ce qu'il-elle-s attendaient de certain-e-s participant-e-s de l'AG.
Par ailleurs, l'AG n'a pas été parfaite en terme de démocratie. parce que le principe d'urgence a souvent prévalu avec toutes ses dérives autoritaires. Ensuite parce que parfois le flou artistique permettait à chacun de tenter d'imposer en action son point de vue. C'est aussi ça l'apprentissage de la démocratie directe.
Volà pour ce qui est de l'AG.
Ce qui semble avoir manqué du début à la fin c'est le fond... (voir l'article des échos du safari : qu'est-ce quon attend pour foutre le fond ?) et de s'être bloquer sur ce que Peter Vener appelle l'idéologie du blocage. Avec à certains endroits une confiance réelle dans les syndicats. A caen, il me semble que très tôt nous avons éviter cet écueil. Dans nos textes qui ont attaqués les directions syndicales ; dans nos pratiques. Sur les piquets. Sur les caisses de grève (argent remis aux salarié-e-s en lutte et pas aux syndicats qui ont tendance à ne redistribuer qu'à leurs adhérent-e-s.

Pour ce qui est du topic sur pas dupes, je pense que les visteur-trice-s du site sont assez intelligent-e-s pour prendre de la distance et questionner les infos postées et sourcées. C'est en tout cas l'option privilégiée. Poster des infos qui viennent des syndicats ne veut pas dire qu'on adhère à leurs conneries, juste qu'on informe sur ce qu'ils font...
A titre perso je suis resté sur cette ligne (précisée en début de mouvement) :

GENERALISONS LE CONFLIT !



Septembre sera chaud nous gueule-t-on de puis des décennies, de recul en recul, de manif traines savates en manifs traines savates. Et toujours nos mêmes gueules défaites et la résignation qui fait son chemin.
Il est évident qu’une journée d’action isolée par-ci par-là, appelée par les directions syndicales en vue de négociations où l’essentiel est déjà négocié, n’aboutira à rien, sinon à accroître notre sentiment d’impuissance. Ces directions syndicales, qui ces dernières années ont déjà fait avorter des mouvements avant même qu’ils puissent avoir lieu (déjà sur les retraites, en 2003 puis en 2007), se préparent à faire de même ce coup-ci, de manière encore plus assumée.
Comme si toutes le conquêtes sociales ou les maigres victoires n’avaient pas été obtenues par un rapport de force : l’occupation des usines en 36 et en 68, le blocage de l’économie en 95, l’occupation des universités et la généralisation des affrontements pendant le CPE… Des millions de gens en lutte mais capables de nuire à ceux et celles qui décident réellement du cours des choses.

Mais déjà, dans des tas de villes, il semble que certain-e-s prennent conscience de la nécessité de durcir le conflit. Au Havre ou à Angoulême des grévistes ont tenté de bloquer les gares. A St-Nazaire des affrontements ont opposés des manifestant-e-s aux forces de l’ordre. A Amiens, c’est la zone industrielle nord qui est bloquée ( ce que la CGT Goodyear demandait d’organiser et de relayer par sa centrale syndicale et les autres depuis des mois…), tandis qu’ à Chambéry ou au Havre ce sont des raffineries qui sont également bloquées durant quelques heures. A Boulogne c’est la zone industrielle du port de pêche qui est visée. Les flics délogent violemment les manifestant-e-s. Dans de nombreuses villes les permanences de l’UMP sont badigeonnées. A Cholet, une opération péage gratuit est organisée sur l’A87.
Par ailleurs, des assemblées ont vue le jour dans plusieurs villes mêlant syndiqués, non syndiqué-e-s : à Poitiers, Toulouse, Caen, Tours, Paris, Lyon, Boulogne sur mer, etc.
En région parisienne, des enseignant-e-s se sont lancés dans un mouvement de grève reconductible. Sur Marseille ce sont les agents des cantines municipales qui refusent de reprendre le travail. L’intersyndicale des cheminots préparent, de son côté la reconductibilité pour le 12 octobre prochain.

L’attentisme des centrales syndicales n’a d’égal que le dégout sourd et la rage qui nous animent. Que se passera-t-il si, une fois encore, nous plions ? Nous préparerons le terrain d’une sacrée résignation, terrain d’autant plus propice aux mesures d’austérité qui partout en Europe pullulent, menées tantôt par des libéraux de droites, tantôt des libéraux de gauche. Car, il y a bien des partis politiques pour accompagner le fiasco dans lequel les directions syndicales tentent de nous plonger : notre intérêt est de résister, le leur d’être élu ! Et derrière c’est le contrat unique longtemps repoussé qui nous attend, la diminution des remboursements de la sécurité sociale, etc.

Il est donc temps d’agir par nous-mêmes et de riposter. Là où l’on travaille. Là où l’on vit. Dans les boîtes, les quartiers, les lycées, les facs, les pôle emploi… Occupons. Sabotons l’économie qui nous pousse à nous serrer la ceinture tandis qu’elle continue d’engraisser les plus riches. En promouvant la grève reconductible dans les secteurs stratégiques (raffineries, rail, éducation etc.), en organisant des caisses de grève pour que ces secteurs puissent tenir plus longtemps, par exemple. En promouvant la grève du zèle ou en organisant des actions hors du temps de travail pour ceux et celles qui n’ont pas les moyens de faire grève. Généralisons le conflit sous toutes ses formes : par la grève, le blocage, l’occupation.

Et pour agir, ceux et celles qui ont commencé n’ont pas attendus que Chérèque ou Thibault leur disent de le faire. Il-elle-s se sont organisés à la base, sur leur lieu de travail, dans des assemblées générales. Sur Caen, une assemblée générale de lutte inter catégorielle a vue le jour. Nous l’avons rejointe. Elle peut être l’un des espaces à partir duquel nous pourrons nous organiser, échanger avec d’autres secteurs et d’autres gens en lutte.

Ce que nous sentons c’est que ce ne sont pas quelques réformes qui sont en cause, mais le fonctionnement d’une société qui cours au désastre, en poussant toujours davantage notre exploitation, en fliquant le moindre de nos gestes, en faisant toujours pesé sur nos têtes la menace du chômage, de l’expulsion. Le capitalisme précarise nos vies, précarisons la sienne… avec déjà le désir de le détruire.

▪ Quelques incontrôlables
Des infos sur les luttes en cours sur :
http://www.anartoka.com/pas-dupes/index.php

PROCHAINE ASSEMBLEE DE LUTTE INTERCATEGORIELLE:
Mercredi 06 octobre-16h- Université Campus 1 (sous sol lettres).
Mardi 05 octobre—19h Manif nocturne.

Voilà sans volonté de polémiquer juste pour éclaircir quelques éléments...