le discour au nom de la CNT AIT alors qu'elle n'éxisté pas à fait rire tout le monde ? tien bizar ... tous les écho que j'en ais eu été positif.... n'assumerais tu tes paroles que derriere un écran ? De plus il y a pas si longtemp que ça tu ne voulais pas crée une FA ? n'aurais tu pas co-signé un tract au nom de la FA local alors qu'elle n'éxistait pas ?
Il n'a pas fait rire, il n'était simplement pas dans l'esprit de la CNT-AIT. Certes tu as craché sur les bureaucraties syndicales, mais tu n'as pas développé le côté constructif de l'anarchosyndicalisme et n'a pas évoqué les perspectives de la lutte vers le communisme libertaire. Tu ne peux pas dire à des gens "désertez vos centrales et créez des fractions révolutionnaires" (qui me fait penser à la RAF, dans le genre groupuscule qui peut détruire l'image d'une idéologie on trouve pas beaucoup mieux, j'aurais préférez le terme d'assemblées ou de comités de lutte) sans leur proposer quelque chose derrière. Les quelques personnes qui sont rompues aux idées de l'anarchosyndicalisme ou syndicalisme révolutionnaire auront pu te comprendre, mais sans doute pas la majorité habitué au syndicalisme cogestionnaire.
Pour ce qui est de la FA, si il a contacté les autres sections, je ne vois pas où est le problème, et tu sais très bien qu'il est difficile de construire quelque chose sans montrer des signes.
De plus, tu savais que d'autres personnes que toi étaient intéressées par la CNT-AIT et, contrairement à l'esprit anarchosyndicaliste, tu ne leur a pas donné le texte pour savoir si ils l'approuvaient. C'est peut-être de la "masturbation intellectuelle", mais quand tu construit quelque chose, tu commence par les fondations, et c'est par les fondations qu'il faut commencer (citation d'un anarchosyndicaliste espagnol, CNT-AIT).
L'anarchie et le communisme sont lié, une société anarchiste est une société sans état... une société communiste est une société ou les richesse, les moyens de production, et le temps de travail sont mis en commun et repartit a l'ensemble de la population.
l'anarchie sans le communisme n'est rien. Elle mène à l'absence de partage, et à la domination d'une élite sur une parti du peuple.
Pour ce qui est de la domination d'une élite sur le peuple, c'est la négation même de l'anarchie. Cependant je suis d'accord qu'anarchisme et communisme sont indissociables, en cela que sans moyens mis en commun, une société anarchiste soit n'existe pas, soit ne peut qu'aboutir aux mêmes schémas actuels d'ultra-libéralisme.
Cependant il faut se garder d'associer le communisme au marxisme. Si le "communisme à phase de transition socialiste" est effectivement une erreur dont on a vu les applications en URSS, le communisme sans transition, c'est à dire le communisme libertaire, est ce que nous proposons aux générations futures pour tendre vers l'anarchisme (qui selon moi n'est pas assimilable à un projet de société mais plutôt à un ensemble de valeur et à une façon de vivre et de philosopher), car ce communisme là induit le respect de la personne, la liberté et l'égalité (réelle) de l'individu, sans toutefois l'assimiler aux autres pour uniformiser une population. Ce que l'individu apportera à la collectivité, cette dernière lui rendra dans son émancipation.
Tu est un anticommuniste primaire tu ne connais rien à la souffrance qu'on endurer nos camarades qui se sont batuent pour la liberté et l'abolitions de l'asservissement des ouvriers, tu n'as jamais entendu parler de la chasse au rouges perpétué en Amerique. Ouvre toi les yeux.. ton ennemi n'est pas le capitalisme ni le fascisme... c'est le communisme.
Lambros entend simplement par communisme ce qu'on lui associe le plus souvent, c'est à dire le marxisme et ses dérivés. Et même si des femmes et des hommes sont tombés pour le communisme, combien sont tombés pour le droit de vote, la monarchie (les Vendéens), l'empire français, les colonies, le capitalisme, le fascisme ? Ce raisonnement du nombre est exaspérant. Ils sont tombés, mais ne pouvaient-ils avoir tort ?
Il faut savoir ce qu'on défend. Beaucoup sont mort dans les brigades internationales, ils étaient sincères, mais défendaient sans le savoir (pour beaucoup) un parti totalement sous les ordres d'une dictature sanguinaire. Je reconnais avant tout leur sincérité, et les admire pour cela, et c'est pour cette sincérité, leur idéal, que je me bat, pas pour ce qu'ils ont défendu. Alors si tu veux honorer ou te revendiquer des ces camarades, lutte pour quelque chose qui fasse vraiment du bien à tous, pas pour du marxisme. Ce qui m'exaspère, ce sont les gens qui connaissent les risques de la phase transitoire mais qui veulent tenter quand même, car disent-ils : "la conjoncture est différente", "le moment n'étaient pas propice", "ils ont fait ce qu'ils ont pu". D'accord, ils ont eu des pressions de la part des capitalistes, mais rien, absolument rien ne les obligeaient à faire ce qu'ils ont fait. Ils ont suivi des bouquins au lieu de suivre leur humanité et leurs valeurs, voilà tout.