NOSOTROS a écrit:Si tu es pour l'autonomie ouvrière, ce sont les ouvriers en toute autonomie qui choisissent leur mode d'action. Et donc tu ne peux pas être contre par principe un moyen d'action (ce qui est le cas du CCI en ce qui concerne le sabotage).
… Les ouvriers choisissent, en toute autonomie, de mener des pogromes contre les arabes en Andalousie pour "sauver les emploies." Tu ne peux pas être contre, par principe, un moyen d'action, n’est-ce pas ? Passons.
Je constate que ta méthode du petit mensonge qui change tout est une seconde nature, chez toi. En vrac : tu dis que le CCI est un parti. C’est faux car il s’agit d’une organisation révolutionnaire qui ne représente qu’elle-même. De même, Tu laisses entendre que le CCI veut prendre le pouvoir au nom de la classe ouvrière. Or, il est très manifeste, lorsque tu as l’honnête de lire l’ensemble des articles sans y extraire des phrases de leur contexte, que le CCI pense que l’unique pouvoir du prolétariat, c’est le comité ouvrier, c'est-à-dire les ouvriers eux-mêmes, et pas le parti. Dans un comité ouvrier, on discute, on débat fraternellement et on décide entre ouvriers, en tenant compte des divergences de chacun, indépendamment de l'avis de telle ou telle structure.
Mais le plus drôle c’est quand même ton pacifisme droit-de-l’hommiste… libre à toi de faire des bisous aux gentils bourgeois ! Pour ce qui me concerne, et c’est sans doute la même chose pour le CCI ou l’AIT, je suis partisan de la violence de classe qui est tout sauf une croisade vengeresse.
Quant à la dictature du prolétariat (et ta citation d’Engels, par extension) tu noteras qu’à coté de "dictature," il y a "prolétariat." Ça signifie que le prolétariat prend le pouvoir, à travers les comités ouvriers, sur la bourgeoisie, pas sur d'autres prolétaires. Encore une fois, libre à toi de t’asseoir autour d’une table avec les bourgeois pour discuter des "solutions" : les révolutionnaires agiront pour la révolution sans t'attendre.