Tous ensembles ...

Faut-il vraiment en préciser le contenu ?

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Messagepar NOSOTROS » Lundi 17 Nov 2008 15:22

En ce moment il ya des appels sur Indymédia(s) à un rapprochement Vignoles AIT. Pourquoi pas ?

Cependant il y a des choses à discuter et notamment celle ci : sommes nous partie prenante de la Gauche plurielle ? Avec qui doivent se nouer nos alliances politiques et stratégiques ? Avec les verts, le NPA/LCR voire le PCF ?

C'est une question importante à résoudre maintenant, car si il devait y avoir des mouvements sociaux, elle prendrait un sens particulier ...

http://www.quimper.maville.com/actu/act ... 7_actu.Htm

« On ne sait pas où on va à cause de la crise »

Un collectif a organisé samedi matin une manifestation devant la cathédrale. Sur place, des militants et des passants se sont exprimés.
« On ne sait pas où on va », Nathalie, 36 ans. « Moins de retraite, moins d'emploi, plus de difficultés pour tout le monde », Robert, 68 ans. « La galère pour pas mal de gens », Eugène, 59 ans. « La machine s'enraye », Sarah, 33 ans.

Ces bouts de phrases ont été recopiés sur des papiers colorés et accrochés à des fils dans la rue. Samedi, dès 10 h 30, une trentaine de militants d'Attac, du CNT, des Verts, des Alternatifs, du PCF, de la LCR étaient réunis devant le porche de la cathédrale. « Urgences. Contre le capitalisme, agissons », clame une banderole. « Depuis quinze jours, nous sillonnons les quartiers pour recueillir les avis des gens sur la crise, raconte Pascal Petit, militant d'Attac à Quimper. On expose ces paroles pour permettre aux gens de prendre conscience de ce qui se passe. L'objectif : lutter contre la résignation. »

Des passants s'arrêtent pour lire les textes. D'autres souhaitent également s'exprimer. Sur place, les discussions vont bon train sur les éventuelles solutions à trouver. Chacun y va de son petit commentaire. « Cette crise n'est pas celle des élites, ajoute Pascal Petit. Tout le monde est concerné. Ce que nous souhaitons, c'est donner un sens à cette révolte latente largement exprimée par les gens. »

Reste qu'il n'est pas toujours évident de mettre des mots sur un phénomène qui reste, parfois, très abstrait. « Je sens bien que quelque chose ne tourne pas rond et qu'il faudra agir pour sauver notre planète, affirme une retraitée. Mais que faire concrètement sinon se mobiliser ? »

Créer et alimenter le débat, tel est l'objectif de cette initiative qui aura un prolongement dans les prochains jours. En effet, le 28 novembre, Attac invite l'économiste Jean-Marie Harribey, universitaire à Bordeaux, qui viendra évoquer la crise économique et les alternatives que l'on peut trouver. La conférence débutera à 20 h 45 à la maison des associations.
Ouest-France
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Messagepar anarced » Lundi 17 Nov 2008 17:37

Attac invite l'économiste Jean-Marie Harribey


Ah oui! Les économistes! C'est sûrement ça la solution! A tous les coups! Il fallait vraiment réunir toutes ses organisations pour avoir une idée aussi subtile...
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Messagepar goldfax » Lundi 17 Nov 2008 17:50

anarced a écrit:
Attac invite l'économiste Jean-Marie Harribey


Ah oui! Les économistes!


Ouais, surtout celui-là !! :shock: :lol: Ses analyses peuvent être subtiles et intéressantes. Mais ses conclusions... Nom d'une pipe qu'elles sont vaseuses !! J'ai eu l'occasion de le voir en conférence, c'est assez édifiant combien ce monsieur empeste le réformisme ! Je le vois mal agir ou penser contre le capitalisme étant donné qu'il défend le capitalisme d'état ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité !
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Messagepar NOSOTROS » Mardi 18 Nov 2008 0:00

On continue dans les collectors (je laisse le soin aux compagnons du CCI de faire la critique -je serai d'accord avec eux par avance de ce qu'ils écriront , là je jette le gant !)

Donc les Vignoles viennent de sortir un bulletin sur la Colombie. Ils y interview un redskin colombien et lui demandent ce qu'il pense du "processus bolivarien de Chavez" :

Que penses-tu de l’expérience vénézuélienne et de sa « révolution bolivarienne » ?

Tout d’abord, je pense que ce modèle ne peut pas s’exporter à d’autres pays d’Amérique latine. Ce processus est spécifique au Venezuela, où il tire ses racines d’une évolution politique née dans les années 1980. Maintenant, en tant que libertaire colombien, voisin du Venezuela, je regarde ce qui s’y passe avec intérêt, car il est indéniable que ce processus a généré une dynamique
sociale et créatrice où le peuple se sent investi et acteur.

Cela n’empêche pas le « socialisme du XXIe siècle » cher à Chavez et à ses partisans d’être traversé par moult contradictions.

Deux choses sont sûres. Un, en l’état, le Venezuela n’a pas rompu avec le système capitaliste, et nul ne sait s’il dépassera
un jour ce modèle pour en inventer un autre. Deux, la manne pétrolière, et ses retombées économiques, est une aubaine. Elle permet, pour la première fois dans l’histoire du peuple vénézuélien, de financer tous les projets sociaux (éducation,
santé, logement, loisirs) qui font que les pauvres ont le sentiment qu’il se passe quelque chose de positif. La question est de savoir si le mouvement social, impliqué dans ce processus,
continuera dans cette voie. Car c’est de sa capacité créatrice
et autogestionnaire, et non pas de celle d’un Chavez, que dépend l’avenir de la « révolution bolivarienne ». À cet égard, je regrette qu’une partie du mouvement libertaire vénézuélien tourne le dos à ce processus par pur sectarisme. Qu’il faille être critique contre la personnification de la « révolution » centrée autour d’un Chavez et certaines dérives violentes et autoritaires du régime, oui. Ignorer toute la dynamique créatrice d’un peuple en action, depuis une dizaine d’années, non, car c’est se couper justement du peuple.


Les copains d'El libertario vont être content d'apprendre qu'ils sont des sectaires.

Et donc on apprend que le peuple c'est Chavez ... Alors pourquoi y a til toujours des grèves et des mouvements sociaux au Vénézuela ?
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Messagepar anarced » Mardi 18 Nov 2008 12:18

Sérieux? Ils ont écrit ça quand ces blaireaux? Écrire ça alors que ça va faire un an, depuis le 2-D, que la cote de Chavez est en constante dégringolade, que plus personne ne croit, même au sein su parti, au coup du pétrole pour financer les projets sociaux et que la corruption de la bolivarchie chaviste multi-millionnaire est maintenant de notoriété publique, c'est vraiment ridicule.

Un article un peu plus sérieux que j'ai traduit il y a quelques mois de El Libertario sur Chavez et l'anarchisme: http://anarced.over-blog.org/article-20649529.html
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Messagepar NOSOTROS » Mardi 18 Nov 2008 16:10

ben oui ... En même temps on peut pas attendre non plus d'un redskin d'avoir des positions politiques trop poussées. Tu sais, à part discuter sur la couleur des lacets ...
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Messagepar douddu » Vendredi 21 Nov 2008 9:55

Le texte de la CNT AIT toulouse sur le ccc forum !

http://cccforum.propagande.org/viewtopic.php?f=3&t=5042

Quand a moi je ne peux que saluer l'initiative .
douddu
 

Messagepar NOSOTROS » Vendredi 21 Nov 2008 17:12

Le texte de Kesta pour la CNT Vignoles on dirait un copié collé ... Mais bon, étant contre la propriété intellectuelle, on abandonne nos doits d'auteurs ... :lol:
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Messagepar Invité » Dimanche 23 Nov 2008 22:45

Petites manipulations entre amis ...

http://www.ladepeche.fr/article/2007/02 ... clate.html

Publié le 21/02/2007 10:44 | C. S.-B.

Carcassonne. Atenco: que la vérité éclate

Société. Reçus par la Confédération nationale du travail, deux Mexicains témoignent d'une sanglante répression policière.
Monsanto ? Voir l'usine trèbéenne d'accord mais être associés à une action symbolique sur le pas-de-porte du semencier américain, pas question. Aldo et Saul, deux Mexicains membres du FPDT (front des peuples pour la défense de la terre) n'ont pas fait des milliers de kilomètres pour ça. Aussi, très vite, le pique-nique prévu hier à Trèbes par le comité Chiapas, relayé par la CNT, la Confédération paysanne et autres faucheurs volontaires tourne court.

Visiblement, la communication entre le comité Chiapas audois, organisatrice, et la CNT ariégeoise hôtesse de la délégation du FPDT passe mal.

Changement de cap : la trentaine de personnes présentes optent pour un casse-croûte sur les marches de la chambre d'agriculture voisine. Et là, comme ils le font au gré de leur périple français, les deux hommes racontent la sanglante répression policière qui s'est abattue les 3 et 4 mai dernier sur San Salvador Atenco. « Là-bas, pas un mot de la presse qui a été manipulée. Ce sont les moyens alternatifs qui ont permis de témoigner. On en a assez de ce silence, de cette chape. On veut que tout le monde sache ce qui s'est passé car depuis, les arrestations se poursuivent », indique Saul. Partie sur place en juin, une commission internationale citoyenne en est revenue après avoir recueilli des photographies, des documents et la parole de la population. Sis dans l'État de Mexico, San Salvador Atenco était connu jusque-là pour son opposition au projet de construction d'un aéroport, menaçant d'expropriation de leurs terres quelque 4 000 paysans. Le FPDT s'est constitué en 2001 pour lutter contre ce dessein gouvernemental. Les rangs se sont vite étoffés : le Front compte aujourd'hui quelque 10 000 adhérents. « C'est tout le villa ge qui s'est mobilisé contre l'aéroport et c'est pour s'y être opposé (et avoir obtenu l'abandon du projet, ndrl) que cette vengeance a eu lieu », poursuit Saul. Le 3 mai, quelque 500 policiers se déploient sur la place d'Atenco afin d'en chasser des vendeurs de fleurs. Les habitants prennent la défense des marchands ambulants. Le lendemain, dès 6 heures, pas moins de 3 500 policiers fédéraux bouclent la ville. « Ils avaient carte blanche. Ils sont entrés dans les maisons, les ont pillées, ont battu des femmes, des enfants ». Deux jeunes gens de 14 et 20 ans tombent sous les balles policières. Bilan : deux morts, deux cents arrestations, trente femmes violées. Une trentaine d'hommes croupissent aujourd'hui en prison, « sans être passés devant un juge ». « Le gouverneur et le président sont responsables et les médias continuent de taire cela ».
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Messagepar NOSOTROS » Dimanche 30 Nov 2008 22:52

L'Intiative des Travailleurs de Pologne (IP en Polonais, Workers initiative) vient de voter dans un congrès une résolution acceptant la participation aux élections politiques.

ce qui est cocasse c'est que la décision a été adoptée par la "Commission Nationale" de l'organisation, alors que les adhérents se sont prononcés majoritairement contre ...

Sans grande surprise, l'IP participe au même regroupement international que la SAC suédoise, les IWW de grande bretagne, la FAU allemande, la CGT espagnole et les Vignoles ... Mêmes causes mêmes effets ...

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Once again, the "National Commission" of the trade union "Workers' Initiative" sets out by decree rules which the members of the union voted against.

The subject in question: participation in local elections.

For years, a very small part of the anarchist movement has supported participation in local elections and considers this different than participation in "other elections". In their opinion, "other elections" are "government elections" whereas, local government is not government.

Three years ago in Lodz, members of the FA group in Poznan tried to sneak in the Congress the question of supporting candidates in the local government elections but they were quickly jumped by the rest of the Federation. That year at least one member of Workers' Initiative took part in local elections; this year at least one took part in parliamentary elections. The assumption was that they were testing out how anarchists felt about this subject.

In Workers Initiative they were having a discussion about the relation to elections. In a poll (vote?) the majority of those who answered voted against the politicization of the union, meaning they do not want people to take part in political elections. This poll was taken in the process of rewriting the statutes of WI. The original statutes were written without the vote of the participation of most of the members of WI, which was the direct reason for the Warsaw group at the time, part of the founding group, to leave the organization.

Apparently a difference between local and "government" elections has found its way into the new statutes. This is because a few prominent leftists and anarchists and a few commissions want it. According to one member of the union, the proponents of participation in local government lost the argument with the membership, so simply went on to deciding by decree and orders.

Once again, the anarchist movement shows its weakness by its failure to deal with the issue.
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