En ce moment il ya des appels sur Indymédia(s) à un rapprochement Vignoles AIT. Pourquoi pas ?
Cependant il y a des choses à discuter et notamment celle ci : sommes nous partie prenante de la Gauche plurielle ? Avec qui doivent se nouer nos alliances politiques et stratégiques ? Avec les verts, le NPA/LCR voire le PCF ?
C'est une question importante à résoudre maintenant, car si il devait y avoir des mouvements sociaux, elle prendrait un sens particulier ...
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« On ne sait pas où on va à cause de la crise »
Un collectif a organisé samedi matin une manifestation devant la cathédrale. Sur place, des militants et des passants se sont exprimés.
« On ne sait pas où on va », Nathalie, 36 ans. « Moins de retraite, moins d'emploi, plus de difficultés pour tout le monde », Robert, 68 ans. « La galère pour pas mal de gens », Eugène, 59 ans. « La machine s'enraye », Sarah, 33 ans.
Ces bouts de phrases ont été recopiés sur des papiers colorés et accrochés à des fils dans la rue. Samedi, dès 10 h 30, une trentaine de militants d'Attac, du CNT, des Verts, des Alternatifs, du PCF, de la LCR étaient réunis devant le porche de la cathédrale. « Urgences. Contre le capitalisme, agissons », clame une banderole. « Depuis quinze jours, nous sillonnons les quartiers pour recueillir les avis des gens sur la crise, raconte Pascal Petit, militant d'Attac à Quimper. On expose ces paroles pour permettre aux gens de prendre conscience de ce qui se passe. L'objectif : lutter contre la résignation. »
Des passants s'arrêtent pour lire les textes. D'autres souhaitent également s'exprimer. Sur place, les discussions vont bon train sur les éventuelles solutions à trouver. Chacun y va de son petit commentaire. « Cette crise n'est pas celle des élites, ajoute Pascal Petit. Tout le monde est concerné. Ce que nous souhaitons, c'est donner un sens à cette révolte latente largement exprimée par les gens. »
Reste qu'il n'est pas toujours évident de mettre des mots sur un phénomène qui reste, parfois, très abstrait. « Je sens bien que quelque chose ne tourne pas rond et qu'il faudra agir pour sauver notre planète, affirme une retraitée. Mais que faire concrètement sinon se mobiliser ? »
Créer et alimenter le débat, tel est l'objectif de cette initiative qui aura un prolongement dans les prochains jours. En effet, le 28 novembre, Attac invite l'économiste Jean-Marie Harribey, universitaire à Bordeaux, qui viendra évoquer la crise économique et les alternatives que l'on peut trouver. La conférence débutera à 20 h 45 à la maison des associations.
Ouest-France