Gorter a écrit:Le CCI parle d'auto-organisation et critique l'autogestion dans le cadre d'expériences gauchistes ayant démontré leurs limites dans les années 70; l'archétype même de cette auto-exploitation fut le titisme et celles et ceux qui suivirent ce modèle léniniste...
Gorter a écrit:La "Dictature du prolétariat" est un terme qui a été et reste utilisé par les marxistes comme par des anarchistes.
Pas mieux...goldfax a écrit:Gorter a écrit:La "Dictature du prolétariat" est un terme qui a été et reste utilisé par les marxistes comme par des anarchistes.
Jamais je n'ai entendu un anarchiste digne de ce nom me parler de dictature du prolétariat (DDP) ! Tu me fais halluciner !!! Du moins, si un anar me parle de DDP, c'est pour en dire du mal !!!!
Il est vrai aussi que les IWW sont "industrialistes" tout en se réclamant majoritairement de l'anarchosyndicalisme.
NOSOTROS a écrit:Le problème avec le terme "dictature du prolétariat" c'est qu'il est aujourd'hui connoté d'une signification historique (la dictature du Parti au nom du prolétariat) , avec laquelle tout anar ne peut être que contre.
Mais si tu te places sur le plan de la seule "logique" formelle, que tu fais comme si la dictature du Parti n'avait pas existée et que tu essaie de réflechir à ce que signifie "dictature du prolétariat" à la racine, tu peux voir les choses différement.
En effet, d'un point de vue purement logique, si tu reconnais la validité de la lutte des classes et du rôle primordial de la classe exploité dans le processus de transformation révolutionnaire, tu es pour la dictature du prolétariat : la révolution sera faite par le prolétariat, qui imposera son point de vue à la bourgeoisie. Par exemple l'abolition de la propriété privée : on ne demandera pas aux bourgeois s'ils sont d'accord pour se faire déposseder. On leur prendra, point barre. Il y a donc bien une dictature du prolétariat exercée sur la bourgeoisie.
C'est pour cela que l'approche Foriste, qui ne repose pas sur la stricte notion de classe mais appele à son dépassement par une disparition immédiate des classes, est la seule approche anarchiste qui ne postule pas la dictature du prolétariat dans la période révolutionnaire ...
NOSOTROS a écrit:Le problème avec le terme "dictature du prolétariat" c'est qu'il est aujourd'hui connoté d'une signification historique (la dictature du Parti au nom du prolétariat) , avec laquelle tout anar ne peut être que contre.
Mais si tu te places sur le plan de la seule "logique" formelle, que tu fais comme si la dictature du Parti n'avait pas existée et que tu essaie de réflechir à ce que signifie "dictature du prolétariat" à la racine, tu peux voir les choses différement.
En effet, d'un point de vue purement logique, si tu reconnais la validité de la lutte des classes et du rôle primordial de la classe exploité dans le processus de transformation révolutionnaire, tu es pour la dictature du prolétariat : la révolution sera faite par le prolétariat, qui imposera son point de vue à la bourgeoisie. Par exemple l'abolition de la propriété privée : on ne demandera pas aux bourgeois s'ils sont d'accord pour se faire déposseder. On leur prendra, point barre. Il y a donc bien une dictature du prolétariat exercée sur la bourgeoisie.
C'est pour cela que l'approche Foriste, qui ne repose pas sur la stricte notion de classe mais appele à son dépassement par une disparition immédiate des classes, est la seule approche anarchiste qui ne postule pas la dictature du prolétariat dans la période révolutionnaire ...