Je connais « résistances ». J’ai assisté à quelques réunions lors de la rentrée sociale de 2003. A cette époque, nous nous étions investis dans la lutte des intermittents du spectacle (indemnisation…), des chômeurs, des précaires (suppression de l’ASS, mise en place du RMA), et des étudiants (modification des cursus…). Ainsi, des collectifs de lutte fonctionnant sur le principe de la démocratie directe s’étaient mis en place. L’idée « d’un revenu minimum garanti » faisait également son chemin dans les esprits. A l’origine, cette structure rassemblait des chômeurs, des travailleurs, des étudiants. Elle se voulait donc « interprofessionnelle ». Des journées de mobilisation, contre la remise en cause des acquis sociaux, s'étaient d’ailleurs déroulées. Mais, les apparatchiks de la néo-gauche en ont décidé autrement par leur orientation parlementariste. Nous avons décidé dès lors de nous retirer de « résistances ».