Bon, comme on parle de structures (super / hyper) on doit donc être dans la conception des notions de "structuralisme" ? Alors voilà :
Le structuralisme
I- Introduction
1)- Origine :
Le structuralisme tire son origine du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de SAUSSURE qui envisage d’étudier la langue comme un système dans lequel chacun des éléments n’est définissable que par les relations d’équivalence ou d’opposition qu’il entretient avec les autres. Cet ensemble de relations forment la structure.
2)- Définition :
Dans les années 1950, les analyses de LEVI-STRAUSS des systèmes de parenté permettent de penser que l’homme, envisagé comme un être pensant, être social, être communiquant avec ses semblables, va pouvoir enfin être un objet de science. Ainsi, pour LEVI-STRAUSS, la structure possède une organisation logique mais implicite, un fondement objectif en deçà de la conscience et de la pensée (structure inconsciente). Par conséquent, le structuralisme vise à mettre en évidence ces structures inconscientes.
Les principaux auteurs et penseurs structuralistes sont: LEVI-STRAUSS, ALTHUSSER, LACAN, FOUCAULT et DERRIDA.
3)- Les limites :
Toutefois, l’analyse structuraliste tend à laisser de coté l’histoire de l’homme et à vider l’action humaine de son individualité.
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http://www.ac-bordeaux.fr/Etablissement/JMonnet/ses/coursocio/struct.html Le constructivisme structuraliste de Pierre Bourdieu
-. Un constructivisme structuraliste
-. Deux notions clés : habitus et champ
-. La dimension symbolique de l'ordre social
-. Une sociologie de l'action : la logique de la pratique
-. Une sociologie réflexive
-. Le poids déterminant des structures objectives
Pierre Bourdieu est né en 1930. de formation philosophique, il est aujourd'hui titulaire de la chaire de sociologie du Collège de France. Il a notamment su combiner trois des "pères fondateurs" de la sociologie, que l'on a traditionnelement opposés avant lui : Karl Marx, Emile Durkheim et Max Weber.
Si Pierre Bourdieu est particulièrement connu pour les travaux déjà relativement anciens qu'il a réalisés avec Jean-Claude Passeron sur les mécanismes scolaires de reproduction sociale - Les Héritiers et La Reproduction -, il a développé par ailleurs un oeuvre multiforme sur de nombreux terrains, en veillant à ce que l'élaboration théorique ne soit jamais totalement détachée du travail d'nequête. Ainsi, ses recherches ne se sont pas cantonnée à l'analyse de la reproduction des structures sociales - qui n'a d'ailleurs jamais été comprise par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron comme une reproduction à l'identique - mais beaucoup d'autres aspects ont été intégrés à des réflexions. C'est le cas, par exmple, dans un ouvrage collectif qu'il a dirigé. La Misère du monde, centré sur la façon dont des formes sociales de souffrance travaillebt la subjectivité des individus. Ce qu'il a appelé "constructivisme structuraliste" synthétise bien l'originalité de sa démarche, particulièrement en ce qui concerne les travaux qui ont été publiés depuis la fin des années 1970.
1-. Un constructivisme structuraliste
Pierre Bourdieu définit le "constructivisme structuraliste" à la jonction de l'objectif et du subjectif : "Par structuralisme ou structuraliste, je veux dire qu'il existe, dans le monde social lui-même, [...] des structures objectifs indépendantes de la conscience et de la volonté des agents, qui sont capables d'orienter ou de contraindre leurs pratiques ou leurs représentations. Par constructivisme, je veux dire qu'il y a une génèse sociale d'une part des schèmes de perception, de pensée et d'action qui sont constitutifs de ce que j'appelle habitus, et d'autre part des structures sociales, et en particulier de ce que j'appelle des champs 1."
Dans cette double dimension, objective et construite, de la réalité sociale, une certaine primauté continue toutefois a être accordée aux structures objectives. C'est ce qui conduit Pierre Bourdieu à distinguer deux moments dans l'investigation, un premier moment objectiviste et un deuxième moment subjectiviste : "d'un côté, les structures objectives que construit le sociologue dans le moment objectiviste, en écartant les représentations subjectives des agents, sont le fondement des représentations subjectives et elles constituent les contraintes structures qui pèsent sur les interactions ; mais d'un autre côté, ces représentions doivent aussi être retenues sur l'on veut rendre compte notamment des luttes quotidiennes, individuelles et collectives, qui visent à transformer ou à conserver ces strucutures".
Cette priorité chornologique et théorique donnée à la dimension objective de la réalité sociale puise une part de ses racines dans une réflexion épistémologique, exprimée par Pierre Bourdieu, Jean-Claude Chamboredon et Jean-Claude Passeron en 1968 dans Le métier de sociologue 2 et réitérée depuis Pierre Bourdieu. On trouve au coeur de cette orientation la notion de "rupture épistémologique", rupture entre la connaissance scientifique des sociologues et "la sociologie spontanée" des acteurs sociaux ; ce qui rapproche les sciences sociales des sciences de la nature. Elle trouve une de ses sources dans l'impératif sociologique de rupture avec "les prénotions" des acteurs avancé par Durkheim dans Les règles de la méthode sociologique. Toutefois, malgré la réaffirmation de ce principe , la démarche de Pierre Bourdieu - ne serait-ce que par le deuxième moment subjectiviste - apparaît, souvent, dans le détail des analyses, plus complexe qu'une simple dichotomie entre connaissance savante et connaissante ordinaire.
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http://www.chez.com/sociol/socio/socionouv/consstru_bourdieu.htm