Abraham Maslow & sa pyramide...

Faut-il vraiment en préciser le contenu ?

Abraham Maslow & sa pyramide...

Messagepar Léa » Dimanche 27 Fév 2005 8:56

Bon en attendant des références littéraires, voila quelques sites que j'ai trouvé par Google. Histoire de se faire une idée sur l'implication de la théorie de Pyramide des Besoins :
http://home.nordnet.fr/~sdelbecque/cour/maslow.htm
http://www.ship.edu/~cgboeree/maslow.html
http://web.utk.edu/~gwynne/maslow.HTM
http://www.maslow.org/sub/p3.php3
http://membres.lycos.fr/papidoc/573besoinsmaslow.html

Site Officiel :
http://www.maslow.com/#due


Ah ! Et bien sure... pour l'aspect de la conscience (dont tu faisais brièvement référence) :
Pierre Chauvin a écrit:Montrer publiquement les différences, en restant ensemble, et sans s'en fâcher, telle est la meilleure méthode pour clarifier la conscience.

La théorie de La fenêtre de Johari :
http://home.nordnet.fr/~sdelbecque/cour/johari.htm
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Messagepar Léa » Dimanche 27 Fév 2005 9:33

Evidement, ce sont des théories modélisées (qui reste sujet à la critique). Mais n'oublions donc pas que ces théories qui sont enseignées dans l'Education Nationale, ont principalement été pensées et rédigées (aux States) à un moment donné historique, avec des codifications et classifications morales, une situation politique et géo-économique, etc... qui ne sont à présent plus les mêmes. Certaines bases restent cependant encore et toujours "acceptables" (d'actualité serait un terme plus juste qu'acceptable).
D'ou l'affiche suivante (la preuve!) :wink:

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Messagepar Léa » Dimanche 20 Mar 2005 17:58

Voici un petit texte qui semble pousser la critique sur la construction pyramidale classique et verticale de haut en bas...

QUAND ON RENVERSE UNE PYRAMIDE,
C’EST LE SOMMET QUI S’ÉCRASE
MANIFESTE POUR DES RÉVOLUTIONS STRUCTURELLES IMMINENTES

par Kandjare

Structuralisme et Révolutions

Quand je dis que j’ai une vision structuraliste des choses, on ne me comprend pas, zut. C’est pourtant facile à comprendre surtout lorsqu’on se dit analyser les problèmes sociaux sous l’angle d’une dialectique matérialiste, non mais (c’est-à-dire lorsqu’on analyse les rapports sociaux en terme de classes et de dominations dans l’idée que dans une structure de pouvoir, il y a des classes dominantes qui oppriment des classes dominées)... Une analyse structuraliste part du problème que les systèmes sont fondés sur des STRUCTURES. Structure = construction. Le mot structure vient du latin structura qui veut dire CONSTRUCTION. Construction sociale, construction psychologique, construction idéologique, l’individu n’échappe pas à ces "aménagements" et ce n’est pas en soi le problème. Le problème est plus dans le contenu de ces structures et dans ce qu’elles entraînent au niveau des rapports sociaux. Au 19e siècle, un certain Marx Karl utilisait déjà des notions comme « infrastructures » et « superstructures » pour dire qu’il y a des structures politiques (au sens général du terme) qui sont à la base de systèmes pyramidaux. Ceux-ci font qu’il y a des classes dominantes en haut de la pyramide. Et la pyramide écrase les classes dominées en même temps que les classes dominées la soutiennent.

L’idée est de dire que les structures sont quelque chose de très lourd et que donc c’est quelque chose de très dur à faire bouger, à retourner, à renverser... tout ça évidemment dans des perspectives révolutionnaires, hahaha. Et donc, c’est pour ça qu’on se tape des structures depuis très très très longtemps. Ça rejoint l’idée du temps long en histoire... c’est-à-dire l’idée qu’on a l’impression que l’histoire se répète et que ce qui fait croire que les choses changent, ce n’est que l’apparition d’avatars* contextuels à travers des structures qui n’évoluent pas ou très peu. En d’autres termes, on peut aussi expliquer cela en invoquant la notion de « mentalités »,et les mentalités sont perçues comme quelques choses qui ne changent pas. On pourrait prendre l’image du tapis roulant pour mieux comprendre cette pensée : on a l’impression d’avancer en marchant sur le sol, mais en fait on marche sur un tapis qui défile en arrière, et au mieux on reste sur place.

Donc les structures sont quelque chose de lourd. Ce sont d’immenses plate-formes coulées dans du béton armée et de l’acier. Et ces structures sont d’autant plus dures lorsqu’on remarque qu’historiquement et presque partout, elles n’ont été/ne sont que des structures de domination (étatique, patriarcale, raciste...). Alors l’enjeu d’analyse de ces structures réside dans leur renversement et la proposition de structures différentes basées sur des principes égalitaires. Déconstruire les anciennes constructions pour en construire d’autres moins oppressantes. Et pour cela, un des objectifs des personnes qui se disent révolutionnaires repose sur la compréhension des mécanismes de ces structures. Ça serait quand même intéressant de savoir comment ces structures malgré toutes leurs pourritures arrivent à perdurer, voire à se consolider au fil des années et des siècles : par quels outils, par quels médiums et tout ça, hein ?

Mais qui dit "révolutions structurelles" ne dit pas s’empêcher d’avoir des perspectives de changements au quotidien. On n’a pas à attendre cet improbable grand soir pour pouvoir créer dès maintenant des situations qui visent à faire vaciller les structures actuelles et à créer d’autres rapports plus égalitaires et plus ludiques.

Un élément de contestation des structures de domination, ouais.

Ce manifeste est appelé à s’approfondir et se repréciser ; tes critiques, tes questions, tes affirmations aideront sûrement à cette perspective. Alors contacte-nous aux éditions de l’Estocade, demande à joindre l’équipe de la collection “Construire la déstruction”, en envoyant par exemple un message à kandjare@no-log.org
... / ...
http://1libertaire.free.fr/RevolutionsStructurelles.html
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Messagepar Paul Anton » Dimanche 20 Mar 2005 18:15

Euh…euh…euh… le texte veut en effet nous montrer l’importance fondamentale que représente le discernement ou la compréhension des nombreux facteurs qui gouvernent toute structure : le rôle, le mécanisme, le mouvement...
:)
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Messagepar Léa » Mardi 26 Avr 2005 10:56

Bon, comme on parle de structures (super / hyper) on doit donc être dans la conception des notions de "structuralisme" ? Alors voilà :

Le structuralisme

I- Introduction

1)- Origine :

Le structuralisme tire son origine du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de SAUSSURE qui envisage d’étudier la langue comme un système dans lequel chacun des éléments n’est définissable que par les relations d’équivalence ou d’opposition qu’il entretient avec les autres. Cet ensemble de relations forment la structure.

2)- Définition :

Dans les années 1950, les analyses de LEVI-STRAUSS des systèmes de parenté permettent de penser que l’homme, envisagé comme un être pensant, être social, être communiquant avec ses semblables, va pouvoir enfin être un objet de science. Ainsi, pour LEVI-STRAUSS, la structure possède une organisation logique mais implicite, un fondement objectif en deçà de la conscience et de la pensée (structure inconsciente). Par conséquent, le structuralisme vise à mettre en évidence ces structures inconscientes.

Les principaux auteurs et penseurs structuralistes sont: LEVI-STRAUSS, ALTHUSSER, LACAN, FOUCAULT et DERRIDA.

3)- Les limites :

Toutefois, l’analyse structuraliste tend à laisser de coté l’histoire de l’homme et à vider l’action humaine de son individualité.
... /...
http://www.ac-bordeaux.fr/Etablissement/JMonnet/ses/coursocio/struct.html



Le constructivisme structuraliste de Pierre Bourdieu

-. Un constructivisme structuraliste
-. Deux notions clés : habitus et champ
-. La dimension symbolique de l'ordre social
-. Une sociologie de l'action : la logique de la pratique
-. Une sociologie réflexive
-. Le poids déterminant des structures objectives

Pierre Bourdieu est né en 1930. de formation philosophique, il est aujourd'hui titulaire de la chaire de sociologie du Collège de France. Il a notamment su combiner trois des "pères fondateurs" de la sociologie, que l'on a traditionnelement opposés avant lui : Karl Marx, Emile Durkheim et Max Weber.
Si Pierre Bourdieu est particulièrement connu pour les travaux déjà relativement anciens qu'il a réalisés avec Jean-Claude Passeron sur les mécanismes scolaires de reproduction sociale - Les Héritiers et La Reproduction -, il a développé par ailleurs un oeuvre multiforme sur de nombreux terrains, en veillant à ce que l'élaboration théorique ne soit jamais totalement détachée du travail d'nequête. Ainsi, ses recherches ne se sont pas cantonnée à l'analyse de la reproduction des structures sociales - qui n'a d'ailleurs jamais été comprise par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron comme une reproduction à l'identique - mais beaucoup d'autres aspects ont été intégrés à des réflexions. C'est le cas, par exmple, dans un ouvrage collectif qu'il a dirigé. La Misère du monde, centré sur la façon dont des formes sociales de souffrance travaillebt la subjectivité des individus. Ce qu'il a appelé "constructivisme structuraliste" synthétise bien l'originalité de sa démarche, particulièrement en ce qui concerne les travaux qui ont été publiés depuis la fin des années 1970.

1-. Un constructivisme structuraliste

Pierre Bourdieu définit le "constructivisme structuraliste" à la jonction de l'objectif et du subjectif : "Par structuralisme ou structuraliste, je veux dire qu'il existe, dans le monde social lui-même, [...] des structures objectifs indépendantes de la conscience et de la volonté des agents, qui sont capables d'orienter ou de contraindre leurs pratiques ou leurs représentations. Par constructivisme, je veux dire qu'il y a une génèse sociale d'une part des schèmes de perception, de pensée et d'action qui sont constitutifs de ce que j'appelle habitus, et d'autre part des structures sociales, et en particulier de ce que j'appelle des champs 1."

Dans cette double dimension, objective et construite, de la réalité sociale, une certaine primauté continue toutefois a être accordée aux structures objectives. C'est ce qui conduit Pierre Bourdieu à distinguer deux moments dans l'investigation, un premier moment objectiviste et un deuxième moment subjectiviste : "d'un côté, les structures objectives que construit le sociologue dans le moment objectiviste, en écartant les représentations subjectives des agents, sont le fondement des représentations subjectives et elles constituent les contraintes structures qui pèsent sur les interactions ; mais d'un autre côté, ces représentions doivent aussi être retenues sur l'on veut rendre compte notamment des luttes quotidiennes, individuelles et collectives, qui visent à transformer ou à conserver ces strucutures".

Cette priorité chornologique et théorique donnée à la dimension objective de la réalité sociale puise une part de ses racines dans une réflexion épistémologique, exprimée par Pierre Bourdieu, Jean-Claude Chamboredon et Jean-Claude Passeron en 1968 dans Le métier de sociologue 2 et réitérée depuis Pierre Bourdieu. On trouve au coeur de cette orientation la notion de "rupture épistémologique", rupture entre la connaissance scientifique des sociologues et "la sociologie spontanée" des acteurs sociaux ; ce qui rapproche les sciences sociales des sciences de la nature. Elle trouve une de ses sources dans l'impératif sociologique de rupture avec "les prénotions" des acteurs avancé par Durkheim dans Les règles de la méthode sociologique. Toutefois, malgré la réaffirmation de ce principe , la démarche de Pierre Bourdieu - ne serait-ce que par le deuxième moment subjectiviste - apparaît, souvent, dans le détail des analyses, plus complexe qu'une simple dichotomie entre connaissance savante et connaissante ordinaire.
.../...
http://www.chez.com/sociol/socio/socionouv/consstru_bourdieu.htm
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