métal urbain

De l'Assiette au beurre à Rapaces...

métal urbain

Messagepar Paul Anton » Mercredi 11 Mai 2005 18:23

Comme beaucoup d'histoires, celle de MÉTAL URBAIN commence au lycée ou Eric DÉBRIS rencontre Rikky DARLING. Rencontre fructueuse, puis- qu'en 1975 se crée le groupe ;DE SADE très influencé par décadente de l'époque
(L REED, D.BOXIE, ROXY MUSIC, SPARKS, T . REX . . . ) ainsi que le "divin marquis" et comprenant E.DEBRIS, BARLING et ZIP ZINC.
Mais véritablement en 1976 que groupe qui en juin a pris le nom de MÉTAL URBAIN fait son entrée sur la scène rock. Pendant l'été ; ou plus exactement après le premier festival de Mont de Marsan ou E.DEBRIS, dans public l'avait rencontré, METAL URBAIN se renforce d'un chanteur : Claude PANIK. Et c'est donc à quatre : E . DÉBRIS (syn- DARLING (gui- qui jouait également au sein d' ASPHALT SIGLE, ZIP ZINC (synthé), Claude PANIK -(chant) que 10 décembre ils marquent leur entrée sur la scène parisienne par un concert au Golf Drouot. Au bout de 4 morceaux : bagarre générale... "On s'est fait lâchement agresser par le public" (E.D) Cette entrée en matière contribuera par la suite, avec leur image forte sur scène, à leur faire une réputation rarement excellente. Malgré tout, à la fin du concert, le groupe signe avec COBRA dont un des représentants se trouvait présent. Celui ci accompagnait les membres "d'ASPHALT JUNGLE venus assister au concert et eux-même sur le poing de signer. C'est alors que R.DARLING quitte MÉTAL URBAIN pour se consacrer plus exclusivement à L'ASPHALT Le vide crée par son départ est rapidement comblé par l'arrivée de Nancy LUGER (futur Pat LUGER) et Hermann SCHWARTZ qui n'en est pas à son coup d'essai. De 1974 à 1976, il fait ses débuts dans STRIKE UP tout en manageant le groupe féminin LADY UNITED IN VIOLENCE (sans grand succès !). Après quoi il monte EUROPEAN SONS "banché sur l'anti-musique ! (H.S), puis Man RAY (pseudo punks !" (H.S) avant d'intégrer METAL URBAIN. Suivent les concerts maintenant légendaires du GIBUS, des Théâtre Mouffetard et Théatre Oblique ainsi que divers festivals en province auquels il faut ajouter un concert au PALACE après lequel ZIP ZINC décide de quitter le gang. MÉTAL URBAIN utilise alors pour la première fois sur scène l'apport d'une bande play back . Mais si à Paris, le public étant essentiellement composé de fans, tout va bien ; hors capitale ; rien ne va plus ; public pas toujours prévenu,.problèmes techniques..


Le départ de ZIP ZINC correspond aussi à la découverte pour MÉTAL URBAIN d'un management en France. "Un célèbre coiffeur des Halles" chez qui ils répètent. I1 s'occupe du groupe 2, 3 mois pendant lesquels ils font quelques concerts et ont des contacts avec certaines "grosses boites" qui ne leurs offrent que des contrats sans garanties sérieuses. "I1 fait partie de ceux à qui "Crèves salope" est dédiée ! (E.D). Malgré tout, il trouve des concerts à Londres au VORTEX et ROXY.

Ainsi le gang parisien débarque à Londres chez les gens de ROUGH TRADE qui avait distribué PANIK (et qui en avait vendu plus de 2 000 ; soit le même nombre qu'en FRANCE ; ce, en grande partie grâce à John PEEL qui l'avait beaucoup aimé, et malgré un prix très élevé pour la Grande Bretagne !) Ceux-ci leur proposent de faire un single. Un label anglais (ROUGH TRADE) se monte avec un groupe français, c'est suffisamment rare pour que l'on s'y arrête. MÉTAL URBAIN premier au catalogue : référence : RT 001 (tiré à 10 000 exemplaires). Le 45 tours est bien accueilli par la presse anglaise. Le groupe est aussi bien accueilli par le public anglais que le son nouveau de MÉTAL URBAIN, à grand renfort de boite à rythmes semble faire vibrer.. Ce public ne se bute pas sur les paroles, en grande partie de E.DEBRIS et H.SCHWARTZ, écrites dans la plus pure langue de nos ancêtres. Ils reussissent à faire passer leur message simple et efficace. Ceci fait que la bande à DÉBRIS s'intègre assez rapidement au milieu londonien aidée dans cela par la "bande ROUGH TRADE" ainsi rencontrent-ils au hasard des clubs certaines valeurs sures de la scène rock actuelle (SIOUXIE, Billy IDOL ...) Pendant ce temps en France, J.Y LEGRAS tourne le dos à MÉTAL URBAIN qu'il qualifit de "produit destiné à la Grande Bretagne", cela malgré les paroles françaises, alors qu'il chroniquait, d'une logique mystérieuse, les SEX PISTOLS ...


Mais qu'il ne se sente pas visé en particulier s'il lit ces modestes lignes car il faut l'avouer, à sa décharge ; cette absence passagère faisait une véritable épidemie au sein de panthéon des rocks-critiques fraçais de cette fin décade.
C'est dans ce climat d'allègresse que METAL URBAIN, à cause de problèmes pécuniaires et malgré la résidence au 100 Club qu'ils avaient décroché (pour la petits histoire, le seul groupe ayant eu ce même privilège fût les SEX Pistols), rentre à Paris, ou les choses, en leur absence, n'avait pas beaucoup évoluées : pas moyens d'organiser une tournée ne serait-ce que française, le groupe obligé de tous faire lui-même (ils sont même obligés de coller eux-même leur affiches)... Ils donnent une serie de petits concerts parisiens pendant lesquels une certaine incompatibilité s'établit entre le groupe et le public. "A cette époque, à Paris c'était un peu "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !" (E.D)
La presse française dite spécialisée n'arrangeait pas les choses en pratiquant une véritable censure de MÉTAL URBAIN, depuis leur départ pour la perfide Albion ; après la parution du livre "punk" de PIETRI dans lequel figure une interwiew réalisée dans les conditions de délire total d'un groupe qui ne se prend pas au sérieux. Et disons les choses comme elles sont, les autres groupes français d'alors, en avaient prix plein la G ..... et tout le monde avait pris cela au sérieux : "Il faut dire qu'a l'époque la scène était un peu comme à New York, le public : c'était les autres groupes ! La scène venait voir la scène ! " (E.D) .MÉTAL URBAIN à bout de souffle, "en pleine psychose d' être français" (H.S) plonge dans la dérision. Rappelons que pendant cette même période les médias des nombreux coins de l'exagone était plongés en pleine agitation anti-punk. "En plus on chantait des choses un peu dérangeantes, on n'était pas les S.TOYS !" (E.D) "Les mondains nous refusaient dans la mesure ou METAL URBAIN les rejettaient dès le départ, les mondains faisant la loi à cette époque, METAL URBAIN se retrouvait mis à l'écart !

L'an de grâce 1978 commence durement pour METAL URBAIN qui doit annuler à cause d'un problème d'argent la sortie de son troisième single prévu chez ROUGH TRADE. Par bonheur, le "boss" de RADAR (partie de WEA Filipacchi France)fan de PANIK, propose au label anglais de financer le disque, qui est enregistré très rapidement (une journée, mixage compris) mais dans des conditions optimales (à l'Olympic studio, avec l'ingénieur du son des Stranglers). Cependant ; problème : "le label manager" français refuse de sortir le 45 t ,en France 45 t qu'on ne pourra trouver qu'en import. Résultat ils n'accèdent-que peu au petit écran, leur projets français sont volatilisés. Notons au passage que le responsable de tout cela, qui n'en était pas à son coup d'essai puisqu'il avait entre autres refusé les PRETENDERS, faillit perdre sa place quand 6 mois plus tard le 45 Tours fut couronné par le "prix pop musique française 1978".Une fête fut d'ailleurs organisée a cet effet au Palace à laquelle la bande à DEBRIS n'était pas des~invités. Mais n'anticipons pas et revenons quelques temps en arrière, une semaine avant l'enregistrement, avec l'inoubliable concert à l'Olympia pendant la soirée punk de ce mini festival rock.

"On ne pouvait faire pire comme rassemblement" (C.H) Côté scène : organisation toute aussi inexistante. Cela avait commencé par une ébauche de sound check. Puis les groupes avec maison de disques française avait eu la possibilité de choisir leur moment de passage ainsi que leur son malgré un tirage au sort préalable. "Les mens du SO qui contrôlaient plus rien, voulaient casser la gueule aux musiciens !" 5E.D) "Sur scène ils contrôlaient si on ne buvait pas de l'alcool" (H.S) "Et ils nous ont dit : si vous faites de la provoque : on vous tue ! Et comme on était venu pour ça !! Il y avait un problème ! (H.S)

Ajoutons que ; c'était le jeu à l'époque, quand ils sont arrivés sur scène,leur matériel avait été saboté, déréglé. La prestation du groupe s'interrompit à la chute du matériel d'Éric DÉBRIS, le plancher ne pouvant supporter le pogo frénétique de ce dernier. "LI horreur totale" (E.D) Mais si l'organisation n' existait pour ainsi dire pas, ils furent tout de même payés. "Barrière avait perdu le contrôle, mais il était net" (E.D). Résultat : MÉTAL URBAIN refuse d'être sur le disque enregistré à cette occasion à cause des conditions d'enregistrement plus qu' aberrantes. Malgré tout, MÉTAL URBAIN entame une série de concerts qui se soldent par le départ de Claude PANIK (décembre 78 alors que le groupe allait enregistrer un premier album E.DARLING part alors pour Londres, pour proposer à la maison de disques un album à trois. Il revient le premier janvier pour un concert mémorable en formation réduite au Rose Bonbon. Etrange concert où les punks, pour un instant, tournèrent le dos à MÉTAL URBAIN alors que les Teddy boys semblèrent apprécier. Peut-être pour la version "metalurbienne" du classique "that's allright marna" d'introduction ?

C'est dans ce contexte qu'ils commencent à travailler sous les noms de DC MIX et THE REMIX et MÉTAL BOYS, avec deux concepts opposés celui de DC MIX qui est de ne "jouer que des reprises de façon irrévérencieuse en chant géant souvent de personnel" (E.D).Alors que celui de MÉTAL BOYS est résolument plus créatif. "DC MIX était le groupe actif de concert. METAL BOYS c'était un projet de compostion plus sérieuse !" (H.S) Quant aux guest musiciens DC MIX, il y en a eu parmi les plus prestigieux Robin WILLS (BARRACUDAS), Nick TURNER (ex BARRACUDAS, LORDS OF THE NEW CHURCH), J.WALKER (premier batteur de PIL), Daniel MILLER (MUTE RECORD ex NORMAL) et Henri PADOVANI qui a fait un concert renforcé par le batteur des ELECTRIC CHAIRS d'alors ... DC MIX et THE REMIX reprend "NO FUN" en se servant de vieilles bandes play back des débuts de MÉTAL URBAIN sur lesquels figurent R. DARLING et ZIP ZINC. Quant aux MÉTAL BOYS, ils s'illustrent avec "sweet marilyn", une'version de "Lady coca-cola" dont le nom a été changé pour des raisons d'édition et à cause de la législation britanique sur la publicité. Le'45 tours sort en Grande Bretagne chez ROUGH TRADE.
Pendant l'été qui suit, ils enregistrent, comme un gag, l'album de DC MIX et THE REMIX, "Wall of the noise" qui sera vendu à 5 000 exemplaires en Grande Bretagne et ne sera sorti en France que très longtemps après, sans promotion. C'est à cette époque que Charly H,fan de MÉTAL URBAIN, rencontré aux "parties" organisées par le groupe pendant les soirs d'enregistrement, intègre celuici, (ex EIFFEL TOWER 1977 ; ex ROCK'N VÉROLE 1978: "du punk propre !") (C.H); "On l'avait engagé parce que c'est un garçon très poli: quand il arrivait aux parties, il venait avec de la bière !!!" (E.D).

Suivirent quelques concerts de DC MIX, don't le premier pour Charly H qui n'avait jamais répété, et que les autres n'avaient jamais entendu jouer. Concert mémorables à l'hope Anchor dans la lignée de ceux qui suivront a tendance néo-psychobilly (avant les psychobillies) avec notament une version de 10 mn de "Brand new cadillac". Puis ils font 3 titres de METAL URBAIN qui seront sur l'album : snuff moovie, crève salope, ultra violence.Les METAL BOYS (E DEBRIS, H SCHWARTZ, CHARLY H, P LUGER, PIERRE JEAN, GAS)

Enregistrement dans une ambiance rendue pesante par le producteur ; Bob CALVERT (d'HAWKWIND) et par les diversgences crées au sein du groupe par le surnombre. Le tout étant accentué par les maisons de disques. Le disque ne sortira jamais (Les bandes sont perdues).Ils rentrent à Paris et font quelques concerts don't un notable au GIBUS. Puis les tensions entretenues depuis leur formation par les labels font splitter le groupe. E DEBRIS et Charly H retournent a Londres ou ils font de la scène sous le nom de DC MIX, à deux tout d'abord dans le guitariste Pat VINCENT. Ils enregistrent ensuite sous le nom de METAL BOYS avec la chanteuse anglaise China l'album Tokyo Airport qui sort dans les mois qui suivent en France 1980. 1980; toujours à Londres, ils font la compilation des titres de METAL URBAIN à partir des sessions de J PEEL, des singles et d'autre titres pas encore enregistrés. L'album "les hommes morts sont dangereux" sort à la fin de l'année, sur le label qu'ils ont crées entre temps, le comcept DC MIX continue a exister comme groupe de scène ... anglaise. "La seule chose qui ait approché un concert de DC MIX en France : c'est un boeuf fait de manière impromptue au Gibus en 1982, entre Pat VINCENT, Charly H et moi (tout 3 en état d'ébriété très avancé, plus un batteur inconnu), pendant lequel nous avons repris des morceaux joués pas DC MIX à l'époque !" (E.D) Cette même année se forme les DESPERADOS (P LUGER, H SCHWARTZ, GAS, P JEAN) qui reprennent les thèmes des METAL BOYS et sortent un maxi. Ils se séparent environ un mois et demi après l'enregistrement à cause de problèmes pécuniaires et d'incompatibilité d'humeur avec leur maison de disques.

Voici un petit historique de métal urbain que j'ai trouvé sur le net. 8)
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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Messagepar changuita » Vendredi 13 Mai 2005 17:20

Les Béruriers Noirs, icônes punk de toute une génération, se sont formés en région parisienne en 1983. Le duo fondateur composé de Loran (chanteur - guitariste) et François (chanteur) n'a jamais hésité à s'engager et à dénoncer tous les maux de la société française: du Front National aux sectes en passant par l'anarchie, la violence, la folie et... la police ! Ils ont choisi ce nom en référence à un personnage qu'on retrouve dans les aventures de San Antonio...

Macadam Massacre

Le groupe, porte-drapeau du rock alternatif, va peu à peu s'agrandir, accueillant Pascal et Masto aux saxophones, Helno, Laul, la grande Titi et la petite Titi (les Titines) au micro.

Le premier album, Macadam Massacre, arrive en 1984. Ils vont publier un album par an jusqu'à la fin des années 80. Dans l'ordre, Concerto pour détraqués (1985), Joyeux merdier (1986), Abracadaboum (1987), Ils veulent nous tuer (1988), Souvent fauché, toujours marteau (1989) et Viva Bertaga (1990).

Leur zénith date de 1988 lorsqu'ils remplissent la salle parisienne du même nom. Les mouvement étudiants de ces années-là les mettent en pleine lumière.

Bus d'Acier

Contestataires jusqu'au bout, ils refusent tout passage à la télévision et boycottent la cérémonie de remise du "Bus d'Acier" qu'ils remportent en 1988. Durant cette période, les Béruriers Noirs sillonnent la France et l'Europe pour donner des concerts d'une rare puissance. Le concert d'adieu a lieu à l'Olympia en 1989.

Le label New Rose, célèbre pour avoir été le fer de lance du rock indépendant français met la clé sous la porte au moment où la formation décide elle aussi de se retirer. En fait, les Bérus ne supportent plus l'émergence du marketing et les pressions commerciales qu'on leur impose !

Reformation

Un best of arrive en 2000 mais la bonne nouvelle est pour 2003. Le combo est en effet contacté pour ouvrir la vingt-cinquième édition des Transmusicales de Rennes et ce que les fans attendaient depuis près de quinze ans se produit: une reformation !

Cette reformation inespérée donne lieu en prime à un dvd, Même pas mort, comprenant des titres inédits et des versions revisitées de leurs plus grands succès. Un second disque propose des documents d'archives et revient sur la carrière de ce groupe qui a marqué l'histoire du rock en bleu blanc rouge.

lol, petit recapitulatif que tout le monde connai deja mais quoi, ya pas de mal à se faire plaisir :oops:
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Messagepar l\lo!sm » Vendredi 13 Mai 2005 17:30

Tagada Jones vous connaissez ? c'est un groupe punk hardcore de rennes
les textes sont vraiment bien foutu, le son aussi
le groupe a monter son label (Enragé Production) qui produit et fait tourné pas mal de groupes
tagada tourne pas mal dans toute la france et autre (canada, suisse, et autre mais ché plus : )
c'est vraiment un truc a voir un live en plus, ca défouraille a mort :D (il passe à notre dame de gravenchon demain !)
www.tagadajones.com
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Messagepar lucien » Samedi 14 Mai 2005 3:39

l\lo!sm a écrit:Tagada Jones vous connaissez ? c'est un groupe punk hardcore de rennes
les textes sont vraiment bien foutu, le son aussi
le groupe a monter son label (Enragé Production) qui produit et fait tourné pas mal de groupes
tagada tourne pas mal dans toute la france et autre (canada, suisse, et autre mais ché plus : )
c'est vraiment un truc a voir un live en plus, ca défouraille a mort :D (il passe à notre dame de gravenchon demain !)
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bah ouais : encore des rennais que je connais bien !!
d'ailleurs, y'a quelques temps, ils tournaient avec grimskunk, un groupe québécois que je connais personnellement...
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