clown a écrit:le docu est téléchargeable sur la mule
NB - J'en profite pour signaler la position du libre téléchargement : Soit un documentaire qui passe sur une chaine hertzienne du service public, et qui n'est pas retransmis et dont pourtant sa programmation va rentrer dans les archives de l'INA. Je ne comprends pas pourquoi, alors que malgré nos revenus modeste, nous qui payons la taxe sur la redevance TV (par solidarité ?) prélevé directement à la source des impôts locaux, nous ne pourrions pas télécharger gratuitement le dit documentaire, qui en plus mérite 100 fois plus d'être regardé que les programmes de loisirs et de réel-TV qui eux sont plus souvent rediffuser que n'importe qu'elle programmation culturelle.
Ce qui était donc à l'époque des magnétoscopes VHS possible devient maintenant légalement impossible, alors que la démocratisation de la technologie, tant prôné par l'ancien président de la républiK le permet désormais plus facilement à l'ensemble des personnes, y compris depuis un café internet.
Pourquoi désormais payer une rediffusion en VOD (Vidéo à la demande) sur une plateforme commerciale internet de la chaine TV d'un service public, alors que nous nous sommes déjà acquitté de la redevance TV, que le dit service public reçoit lui-même des subventions afin de ne pas être totalement libéralisé ? Les députés n'ont jamais voulu répondre à cette question lors de l'établissement de la loi contre le libre téléchargement. Je ne pense pas d'ailleurs qu'il souhaite y répondre, puisque l'objectif de l'état n'est pas de libérer de la libre consommation, mais de commercialiser lucrativement les services publiques, y compris ceux de l'information et de la culture.
La loi sur le droit d'auteur n'était donc qu'un paravent pour protéger les intérêts commerciaux des diffuseurs médiatiques.
La première chose, je vous demande d'interpeller les émeutiers parce que l'interpellation, cela permet de déférer à la justice et monsieur le procureur de la République, cela permet à la
justice de faire son travail. J'ai regardé, entre 1997 et 2001, il y
a eu 23 journées d'émeutes. Il y a eu des émeutes ici, au Mirail, à la suite de la mort d'un jeune homme. Les émeutes ici avaient duré, si mon souvenir est exact, sept jours. Je crois que c'était en 1998. Il n'y avait pas eu d'interpellations. En tout cas, les archives de la police nationale n'en ont pas gardé trace. Je n'en fais le reproche à personne, mais à l'époque, la stratégie, comme d'ailleurs à d'autres époques - ce n'est pas une affaire de gauche ou de droite -, c'était, on maintient l'ordre public en repoussant les assaillants ou en les dissuadant, pas en les interpellant et naturellement si on n'interpelle pas, on ne peut pas sanctionner et si on ne qanctionne pas, on ne peut pas avoir une action pédagogique, je dirais même éducative. Et ainsi va notre pays, depuis tant d'années.
NOSOTROS a écrit: Enfin la dirigeante du syndicat étudiant analyse au final les violences comme l'expression d'une contre attaque face á la rélegation d'ne partie de la jeunesse par des SO - y compris étudiants - qui au lieu de les acceuillir en semblables les a exclus en parias.
« Ces corteges blin-
des, étanches, confie Julie Coudry, c'etait comme un rejet d'une partie de la jeunesse par une autre. Je crois que personne nest alle au bout de la reflexion. Tout le monde a eu envie de conclure un peu vite sur ce qui s'étalt passé, quand on a resserré les services d'ordre pour empecher,
entre guillemets, "lee mecs de banlieue" de venir depouiller. Je dis entre guillemets parce qu'il y avait plein de lyceens de banlieue qui manifestaient, pacifiquernent. La stigmatisation y est allee a fond, sur ce point aussi. En gros, les types circulaient entre les services d'ordre, à la marge de la mobilisation, ça donnait une impression tres bizarre, une
image de relegation, qui n'etait pas sans rappeler celle des
quartiers dans lesquels ils vivent. Tout le monde s'est rassuré, soit en disant 'C'est des casseurs de l'exterieur, ils viennent pourrir la manifestation", soit en tenant un discours tres general "tout ca c'est la meme chose, c'est la révolte sociale". C'est un peu facile. En reaction, les syndicats et les étudiants ont formé des services d'ordre ultra-compacts autour des corteges. »
clown a écrit:Les images des flics menacant des jeunes en train de se faire contrôler ( "tu veux rejoindre tes potes dans un transformateur, c'est ca que tu veux ?") avaient pourtant été diffusées par tf1 (sisi), puis au zapping à l'époque, curieux que ca soit censuré maintenant...
Dans les colonnes du journal Le Parisien, Jacques Myard, depute UMP, demande au CSA un moratoire sur la diffusion des images de violences urbaines. 11 declare carrément "Les medias sont instrunientalisés par les casseurs". Quelques jours plus tot, l'emission phare de TF1, Sept à huit a diffusé des images chocs. L'emission a du
poids, de l'audience et un certain savoir-faire. La scene se déroule dans le quartier de La Duchere, à Lyon. Des pollciers procédent à un controle d'identite. Un des jeunes habitants du quartier, suivi par l'équipe de télé, et muni d'un micro haute frequence, se fait tancer. Un policier lui
lance : "Tu veux que je t'emmene dans un transformateur ?
Ramene ta gueule, on va t'y mettre. » L'allusion au 27 octobre est claire, nette, et sans bavure — si on peut dire.
Comme c'est la regle, le reportage a ete visionne quelques heures auparavant par les responsables de l'information de la premiere chaine, Etienne Mougeotte et Robert Namias — qui n'ont exige aucune modification. Seulement voila, Patrick Le Lay, PDG de la chaine, bout. L'anecdote n'a jamais ete racontee. Il est en colere, une colere noire. Il dit à a qui veut l'entendre que le suiet n'aurait jamais du être diffusé. Il telephone sur le coup des 22 heures à Thomas Hugues, producteur et animateur de l'emission. Martin Bouygues lui-même, proprietaire de la chaine et parrain du fils de Nicolas Sarkozy, aurait egalement peu gouté la courte scene. Sous convert d'anonymat, un journalists de TF1 revient sur l'ambiance de l'époquc : " Au dernicr étage de la chaine, l'etat d'esprit etait qu'on devait relayer la these de Beauvau selon laquelle la France était en guerre avec les islamistes. Et dans un tel climat, ce reportage avait pu apparaitre comme un acte de trahison". De fait, ces images sons aujourd'hui quasiment interdites. En tout cas, invisibles. La maison de production qui les possède refuse de les revendre à quiconque voudrait les reutiliser. Des images bloqueés. Le fait peut être montre une fois, mais pas deux. Il est sans memoirs et sans avenir. Il a existé mais n'existe plus.
Existaient unitialement deux rubriques : Réflexion militante (où ce sujet aurait parfaitement trouvé sa place) et Culture. Certains n'aimant pas le terme "militant", vous connaissez les nouvelles dénominations. Je ne suis pas contre un retour en arrière !michel a écrit:Sinon je ne sais pas si la catégorie "Culture subversive" est bien cohérente, où la soul et le hard cotoient des sujets comme celui la entre deux morceaux de dada. Pourquoi pas par exemple une partie "culture" (tout court...) dans la troisieme section du forum, et dans cette section une partie pour parler des documents ayant un interet militant (comme celui ci) ?
michel a écrit:Sinon je ne sais pas si la catégorie "Culture subversive" est bien cohérente, où la soul et le hard cotoient des sujets comme celui la entre deux morceaux de dada. Pourquoi pas par exemple une partie "culture" (tout court...) dans la troisieme section du forum, et dans cette section une partie pour parler des documents ayant un interet militant (comme celui ci) ?
Pas moi mais j'suis également preneur.Souvafix a écrit:Bonjour, c"est ptet pas le bon sujet mais je me demandais si quelqu"un pouvait me filer le lien vers un docu militant appelé "no cpe" si je me souviens bien, et qui montrait la révolte anti cpe du point de vue des jeunes "de cité" ?