8 personnes pour l'Ile de France, c'est vrai que ça a bien mobilisé : t'es mal informé ou tu baratines ? Tout le problème des décisions prises par un secrétaire sans lien avec les syndicats...Freakers 2 a écrit:Je ne sais pas ailleurs mais chez nous, on a vraiment beaucoup de taf. On a essayé de faire un truc vendredi devant l'agence consulaire espagnole, faute d'une préparation (diffusion de l'info...), ça a été un échec. Je ne peux pas te répondre pour toutes les villes où nous sommes présent, mais sur Paris, je sais que ça a mobilisé et Nîmes également.
SOLIDARITE a écrit:sinon en terme d'analyse, en ce qui concerne l'action à Clermont, j'ai cru comprendre que s'il s'agissait d'un cas d'un individu, par contre l'action a bien impliqué un collectif - l'individu en question n'ayant pas occupé seul la réunion du Conseil d'administration. Mais je peux me tromper.
Donc il me semble bien qu'on soit dans un cas d'action collective.
Par ailleurs il me semble aussi qu'on peux parler d'action directe, puisque cette action collective avait pour but de faire pression directement sur l'employeur (en l'occurrence le CA de l'association), et ce sans passer par un médiateur (avocat) ou une structure intermédiaire (justice, prudhommes, organe de conciliation, ...) comme c'est souvent le cas de ceux qui nous baratinent sur le "'syndicalisme révolutionnaire" en France ... mais aussi en Espagne ! (savoir balayer devant notre porte ...)
On ne peut pas parler d'action collective dans le sens d'action qui puisse amener à une "conscientisation de classe" ou une "conscientisation révolutionnaire". Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le cas d'un seul individu qui a déterminé le combat, et que les participant-e-s à cette action, outre cet individu, ne sont que des militant-e-s. Il n' y a pas recherche d'un intérêt commun : tout comme une revendication corporatiste n'a que peu d'intérêt dans une perspective révolutionnaire face à une revendication interpro, une lutte pour un cas individuel n'a aucun intérêt dans une perspective révolutionnaire face à une lutte pour un cas collectif, pour un ensemble.
Alors certes c'est pas une mauvaise chose, tant mieux, un mec trouve un boulot. Sauf que ce n'est pas aller dans le sens de l'autonomie prolétarienne que de voir une lutte avec pour (quasi) seul-e-s participant-e-s des membres de la CNT-AIT. Dans une telle perspective il aurait déjà été plus intéressant de prendre contact avec les employé-e-s de la boîte pour voir s'il y avait moyen de s'organiser avec eux/elles. Peut-être que ça a été fait, j'en sais rien.
Quant au blabla sur les vignoleux qui voudraient détruire la CNT-AIT ça relève plus du fantasme que d'une réalité. Je côtoie des gens de la CNT-f et ils/elles ont franchement autre chose à foutre que de parler sur la gueule des autres orgas. Alors y en a sûrement qui ont envie de voir la CNT-AIT se crasher. Mais sincèrement, au vu des posts de certains d'entre vous, je me verrais mal donner des leçons de morale à leur place
pour cette partie ou tu feins d'etre juste un sympatisant CNT-réformiste , je suis certain qu'en fait tu est chez eux. le fait que tu t'excrime a venir ici polluer avec tes posts de troll gauchiste est une preuve, et le fait que ta seule action "révolutionnaire" soit d'avoir fait une table de presse dans ton université ne laisse plus aucun doute.
L'action directe en soi ça ne veut rien dire
douddu a écrit:L'action directe en soi ça ne veut rien dire
BRAVO !!!!!!!
tu viens de decouvrir pourquoi le syndicalisme doit être idéologique et pourquoi la Charte d'Amiens a laquelle se refere les "syndicalistes revolutionnaires" est une vaste connerie
Mais cet air suffisant, à coup de "distribution de bons points" sous forme de bravo me semble inutile et méprisant.
Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors
L'action directe en soi ça ne veut rien dire
.Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste; il préconise comme moyen d’action la grève générale
douddu a écrit:Mais cet air suffisant, à coup de "distribution de bons points" sous forme de bravo me semble inutile et méprisant.
Et be , vous les vignolesques on sait plus comment vous parler . Vous le prenez mal même si on vous dit bravo !
Sinon voilà ce qu'affirme le congrés de la CGT en 1908Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors
et quand tu écris queL'action directe en soi ça ne veut rien dire
Tu signifies bien que la charte d'Amiens , qui n'évoque le syndicalisme que comme un moyen , "ça ne veut rien dire " !
En effet.Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste; il préconise comme moyen d’action la grève générale
Comme tout moyen privé de principes philosophiques, la gréve genérale, comme l'action directe , peut , pour reprendre ton propre exemple , trés bien être employée par des travailleurs blanc contre des travailleurs noirs .....
Mala a écrit:On ne peut pas parler d'action collective dans le sens d'action qui puisse amener à une "conscientisation de classe" ou une "conscientisation révolutionnaire". Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le cas d'un seul individu qui a déterminé le combat, et que les participant-e-s à cette action, outre cet individu, ne sont que des militant-e-s. Il n' y a pas recherche d'un intérêt commun : tout comme une revendication corporatiste n'a que peu d'intérêt dans une perspective révolutionnaire face à une revendication interpro, une lutte pour un cas individuel n'a aucun intérêt dans une perspective révolutionnaire face à une lutte pour un cas collectif, pour un ensemble.
je te répondrais, mon cher schwarluzck, que ta démonstration est éronnée. pourquoi? et bien parceque tu occulte (volontairement?) la nature de cette action. tu ne met en avant que le coté "individuel", "corporatiste" de l'action. pourtant il est clair que l'interet premier pour cette action est le fait que c'est une mise en pratique concrète de L'ACTION DIRECTE. Donc l'ACTION DIRECTE est une pratique qui consiste à mener une lutte directement et sans intermédiaire. Dans ce cas-ci les compagnons sont allé directement chez l'employer pour exiger la réadmission du travailleur. Et donc comme je vois que tu aime bien comparer les formes de luttes, j'affirme que ce genre d'action est 1000 fois plus révolutionnaire qu'une lutte collective ou "interpro" faite avec des délégués syndicaux. Et, de même l'éxemplarité révolutionnaire est bien plus grande que les actions que tu préconise. je te demande donc si tu ne connais pas le concept D'ACTION DIRECTE ou si tu feins de l'ignorer.Alors certes c'est pas une mauvaise chose, tant mieux, un mec trouve un boulot. Sauf que ce n'est pas aller dans le sens de l'autonomie prolétarienne que de voir une lutte avec pour (quasi) seul-e-s participant-e-s des membres de la CNT-AIT. Dans une telle perspective il aurait déjà été plus intéressant de prendre contact avec les employé-e-s de la boîte pour voir s'il y avait moyen de s'organiser avec eux/elles. Peut-être que ça a été fait, j'en sais rien.
encore une fois cette remarque ne tient pas compte du fait que l'action est directe. Et j'affirme au contraire que cette action va réellement dans le sens de l'autonomie prolétarienne. C'est même la seule voie qui y mène.Quant au blabla sur les vignoleux qui voudraient détruire la CNT-AIT ça relève plus du fantasme que d'une réalité. Je côtoie des gens de la CNT-f et ils/elles ont franchement autre chose à foutre que de parler sur la gueule des autres orgas. Alors y en a sûrement qui ont envie de voir la CNT-AIT se crasher. Mais sincèrement, au vu des posts de certains d'entre vous, je me verrais mal donner des leçons de morale à leur place
pour cette partie ou tu feins d'etre juste un sympatisant CNT-réformiste , je suis certain qu'en fait tu est chez eux. le fait que tu t'excrime a venir ici polluer avec tes posts de troll gauchiste est une preuve, et le fait que ta seule action "révolutionnaire" soit d'avoir fait une table de presse dans ton université ne laisse plus aucun doute.