Chili

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Messagepar Maté_Cosido » Jeudi 20 Oct 2011 11:12

Je fais suivre ici quelques articles sur le mouvement Chili, pour ceux que ca interesse, le mouvement a debuté il y a 6 mois maintenant et est tjrs au point mort, le gouvernement refuse de plier et se refugie derriere ses lois repressives de l'epoque Pinochet pour essayer de faire taire la contestation etudiante.
A la base il etait question de revendiquer plus de moyens pour l'education et la santé, au fil des mois c'est devenus un ras le bol generalisé contre le systeme et l'escalade de violence malgré l'appel au calme des syndicats et autres partis, visiblement sans effets.

"Nouvelles violences lors d'une manifestation étudiante

Des violences ont opposé des jeunes aux forces de l'ordre lors d'une nouvelle manifestation étudiante, à Santiago du Chili. Le bras de fer entre le gouvernement et la rue au sujet d'une réforme de l'éducation semble sans issue.
Par Dépêche (texte)

AFP - De jeunes émeutiers se sont affrontés avec la police à Santiago du Chili mercredi pour le deuxième jour de suite, tandis qu'une manifestation étudiante rassemblait entre 25.000 personnes et 200.000 personnes, selon les sources, marques d'une impasse persistante et violente sur une réforme de l'éducation.

Un scénario devenu hebdomadaire s'est répété mercredi matin dans des quartiers distincts de la capitale de 6 millions d'habitants: des foyers épars de violence, une dizaine de barricades de pneus enflammés érigées par des jeunes en cagoule et de brèves batailles rangées, à coups de cocktails molotov et projectiles divers contre gaz lacrymogènes et lances à eau.

Dans les faubourgs de La Pincoya et La Reina, huit policiers ont été blessés, l'un à la jambe par une balle et d'autres par des plombs, a indiqué à l'AFP une source policière, marque d'une escalade. Dix personnes ont été arrêtées.

Le vice-ministre de l'Intérieur, Rodrigo Ubilla, a affirmé qu'une vingtaine de policiers avaient été blessés.

A l'échelle du pays, 373 personnes ont été appréhendées, dont 110 mercredi et 263 mardi, à l'issue d'affrontements similaires, souvent isolés, brefs, mais violents, a ajouté M. Ubilla. Le vice-ministre a parlé d'"opérations concertées" de violence, comme lorsqu'un groupe d'émeutiers a détourné un autobus, l'a évacué et incendié mardi matin à Santiago.

Cet acte a amené le ministre de l'Intérieur Rodrigo Hinzpeter à annoncer une plainte aux termes de la "Loi de sécurité de l'Etat", législation datant de la dictature, qui autorise des peines alourdies pour des délits spécifiques.

"Nous n'avons pas affaire ici à des enfants ou à des idéalistes", a justifié le porte-parole du gouvernement Andrès Chadwick.

La plupart des personnes arrêtées ont été libérées sauf une poignée d'entre-eux qui ont été inculpés pour attaque contre des policiers.

En contraste marqué avec ces violences, la manifestation étudiante a réuni dans la matinée au moins 25.000 personnes, selon la police, 200.000, selon les organisateurs, dans une atmosphère paisible avec des danses, des orchestres, comme ceux qui égayent les marches étudiantes depuis le début du mouvement, en mai.

A sa dispersion toutefois, des violences ont de nouveau éclaté pendant près de deux heures, a constaté l'AFP.

Un caméraman de la télévision espagnole et un assistant de télévision chilienne ont été légèrement blessés par des pierres.

Mercredi était la 38e grande manifestation des étudiants depuis qu'avec enseignants et lycéens, ils se sont mobilisés, il y a six mois, pour réclamer la réforme d'une éducation à deux vitesses privé-public, et surtout des moyens accrus pour le public.

La préfète de Santiago Cecilia Perez a revendiqué son propre bilan des marches ou rassemblements de tout poil sur la métropole sur la période: "108 avec aujourd'hui, 1.567 arrestations, 348 inculpations et 12 détenus".

Le dialogue est au point mort total, depuis que les étudiants ont quitté le 5 octobre les pourparlers avec le gouvernement, jugeant que les propositions sur la table ne répondaient en rien au "changement de paradigme" qu'ils réclament, en termes de budget de l'Education et de gratuité.

La violence, même si les syndicats étudiants la dénoncent régulièrement, semble s'installer dans ce vide, avec des heurts impliquant les "encapuchados" désormais systématiques chaque jour de manifestation étudiante.

Deux des leaders étudiants, Camila Vallejo et Giorgio Jackson, sont revenus mercredi d'une visite en Europe, en quête de soutien auprès d'institutions européennes et organismes internationaux tels l'Unesco ou l'OCDE.

Pour Melle Vallejo, la mission "très positive", a démontré que ce que demandent les étudiants en termes de moyens pour l'éducation "est nécessaire et a été appliqué dans d'autres pays. Nous ne sommes pas fous, nos demandes sont légitimes et justes"."
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Re: Chili

Messagepar Maté_Cosido » Jeudi 20 Oct 2011 11:13

"Violents affrontements entre étudiants et policiers à Santiago

Des dizaines de milliers d'étudiants réclamant à l'État davantage de moyens pour l'enseignement public ont défilé, jeudi, dans les rues de la capitale chilienne. Quelque 32 policiers ont été blessés lors de heurts.
Par Dépêche (texte)

AFP - Au moins 32 policiers ont été blessés jeudi, dont deux grièvement, dans la capitale chilienne lors de nouveaux affrontements pendant une manifestation de plusieurs dizaines de milliers d'étudiants réclamant à l'Etat des moyens accrus pour l'enseignement public.

La police a procédé à 54 interpellations, a également indiqué le chef de la police de Santiago, Sergio Gajardo.

Les forces de police ont fait usage de grenades lacrymogènes et de lances à incendie pour tenter de disperser les manifestants qui voulaient se rassembler devant le palais présidentiel de la Moneda sans autorisation des autorités.

Des jeunes ont répliqué à coups de pierres, de bâtons et de projectiles de peinture, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Un membre des forces de l'ordre a été grièvement blessé par une bombe artisanale de type cocktail Molotov, selon la police.

Selon les autorités, la manifestation a rassemblé quelque 30.000 personnes, contre 80.000 pour les organisateurs.

Interrogé sur la situation, le ministre-adjoint de l'Intérieur Rodrigo Ubilla s'est contenté d'expliquer que la police avait dispersé le rassemblement car il n'était pas autorisé devant la présidence, contrairement aux marches précédentes.

"Ils jouent avec le feu. Cette marche n'était pas autorisée", a déclaré M. Ubilla à des journalistes.

"Les étudiants doivent comprendre que la rue ne leur appartient pas", a surenchéri la porte-parole du gouvernement Ena von Baer.

De leur côté, plusieurs leaders estudiantins ont expliqué que le parcours de la manifestation, prévu depuis plusieurs jours, était difficilement modifiable au dernier moment.

La marche avait débuté dans une ambiance bon enfant et rassemblait étudiants, professeurs, parents et enfants, mais la situation a dégénéré à l'avant du cortège, lorsque les policiers ont tenté d'empêcher les manifestants de rejoindre la Moneda.

Plusieurs rassemblements massifs d'étudiants avaient déjà ponctué le mois de juin, mobilisant à deux reprises plus de 80.000 personnes.

Le 30 juin, des heurts violents entre manifestants et policiers s'étaient déjà soldés par 13 arrestations et un policier blessé.

Les étudiants veulent que l'Etat reprenne la tutelle des établissements publics qui accueillent 90% des 3,5 millions d'élèves. Leur gestion avait été déléguée aux municipalités par le régime militaire et néolibéral du général Augusto Pinochet (1973-1990).

L'Etat consacre 4,4% du PIB (contre 7% recommandés par l'Unesco) à l'éducation, et les profondes inégalités du système éducatif --reflétant les différences sociales du pays-- avaient déjà été la source de révoltes sous les gouvernements de centre-gauche.

Aujourd'hui, c'est Sebastian Piñera, devenu début 2010 le premier président de droite du Chili depuis 20 ans, qui est confronté au malaise de l'éducation."
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Re: Chili

Messagepar Maté_Cosido » Jeudi 20 Oct 2011 11:14

Chili : nouvelle marche étudiante, nouvelles violences, impasse inquiétante
jeudi 20 octobre 2011 à 08h29
De jeunes émeutiers se sont affrontés avec la police à Santiago du Chili mercredi pour le deuxième jour de suite, tandis qu'une manifestation étudiante rassemblait entre 25.000 personnes et 200.000 personnes, selon les sources, marques d'une impasse persistante et violente sur une réforme de l'éducation.


Des manifestants construisent une barricade © EPA
Un scénario devenu hebdomadaire s'est répété mercredi matin dans des quartiers distincts de la capitale de 6 millions d'habitants: des foyers épars de violence, une dizaine de barricades de pneus enflammés et de brèves batailles rangées entre manifestants et policiers.

Dans les faubourgs de La Pincoya et La Reina, huit policiers ont été blessés, l'un à la jambe par une balle et d'autres par des plombs, a indiqué une source policière. Dix personnes ont été arrêtées. Le vice-ministre de l'Intérieur, Rodrigo Ubilla, a affirmé qu'une vingtaine de policiers avaient été blessés.

A l'échelle du pays, 373 personnes ont été appréhendées, dont 110 mercredi et 263 mardi, à l'issue d'affrontements similaires, souvent isolés, brefs, mais violents, a ajouté M. Ubilla.

La manifestation étudiante a réuni dans la matinée au moins 25.000 personnes, selon la police, 200.000, selon les organisateurs, dans une atmosphère paisible avec des danses, des orchestres, comme ceux qui égayent les marches étudiantes depuis le début du mouvement, en mai.

A sa dispersion toutefois, des violences ont de nouveau éclaté pendant près de deux heures. Un caméraman de la télévision espagnole et un assistant de télévision chilienne ont été légèrement blessés par des pierres.

Levif.be, avec Belga
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Re: Chili

Messagepar Maté_Cosido » Jeudi 20 Oct 2011 11:15

Un adolescent tué dans des heurts entre manifestants et policiers à Santiago

Une grève et d'importantes manifestations ont eu lieu ces derniers jours au Chili pour dénoncer la politique du très impopulaire président Sebastian Pinera. Un jeune de 16 ans est mort lors d'affrontements entre forces de l'ordre et protestataires.
Par Dépêche (texte)

REUTERS - Un adolescent chilien est mort dans les heurts ayant opposé jeudi des manifestants aux forces de police à Santiago, ont annoncé les autorités. Le Chili observait mercredi et jeudi une grève de 48 heures contre l'impopulaire président conservateur Sebastian Pinera, qui a été marquée par des pillages sporadiques.

Le gouvernement a indiqué que la victime, décédée vendredi matin, était âgée de 16 ans. "Le jeune est mort d'un impact de balle dans la poitrine. Il est mort à l'hôpital", a dit un porte-parole de la police.

Des témoins cités par les médias locaux affirment que le coup a été tiré par la police. Des médias rapportent que la victime se trouvait près d'un barrage de police lorsqu'elle s'est effondrée.

Des centaines de milliers de personnes, en tête desquelles les étudiants qui réclament la gratuité de l'enseignement, sont descendues dans les rues ces derniers mois pour réclamer une répartition plus égale des bénéfices liés à la forte hausse des cours du cuivre, dont le Chili est le premier producteur au monde.

Des jeunes ont bloqué des rues, lancé des pierres et mis le feu à des ordures à certains carrefours de Santiago et d'autres villes afin de paralyser la circulation. La police a eu recours à des canons à eau et à des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Plusieurs centaines de personnes ont été interpellées depuis mercredi et plusieurs agents de police ont été blessés, dont deux par balles, dans les violences qui ont éclaté pendant la nuit, lorsque des dizaines de magasins et de supermarchés ont été la cible de pillages et que des autobus ont été endommagés.

Jeudi, environ 600.000 personnes ont défilé à travers le Chili, selon les organisateurs, tandis que les journalistes de Reuters ont estimé à environ 200.000 le nombre de manifestants rien qu'à Santiago. Le gouvernement n'a fourni aucun chiffre.

Pinera le plus impopulaire depuis Pinochet

La plupart des manifestants ont défilé dans le calme mais des échauffourées ont éclaté avec les forces de police au fil de la journée.

"La société chilienne est parvenue à un point où nous ne pouvons plus supporter d'être ainsi ignorés", a déclaré Rebeca Martinez, une étudiante en musicologie de 21 ans, devant l'Université du Chili, occupée depuis des mois.

Selon les chiffres du gouvernement, seuls 10% des employés de la fonction publique ont répondu jeudi à l'appel à la grève lancé par la plus grande centrale syndicale du pays, CUT. Le mouvement social n'a pas d'impact particulier sur le secteur minier, essentiel à l'activité du Chili, pays perçu par les investisseurs comme un modèle de développement économique en Amérique latine.

"Il est temps de changer de système politique, de système économique, afin de parvenir à une redistribution plus juste du pouvoir et des richesses", a déclaré Camila Vallejo, chef de file du mouvement étudiant. "Ce modèle de développement a uniquement servi à enrichir énormément une poignée de personnes."

Cette grève nationale de 48 heures est la première au Chili depuis la dictature d'Augusto Pinochet, de 1973 à 1990.

D'après un sondage récent, Sebastian Pinera est le chef d'Etat le plus impopulaire au Chili depuis Augusto Pinochet. Parvenu au pouvoir en mars 2010, il a déjà remanié à deux reprises son gouvernement, la deuxième fois en juillet, ce qui n'a eu aucun effet sur la contestation.
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Re: Chili

Messagepar Maté_Cosido » Jeudi 20 Oct 2011 11:18

Voila ce que les copains de la FORA San Martin ecrivent sur le sujet :

La guerra de las porras contra los lapiceros, que desde hace décadas enfrenta a la maquinaria represiva del Estado chileno contra los estudiantes, vive estos días su capítulo más sangriento. Decenas de heridos y más de medio millar de detenidos es el saldo del desmedido abuso de poder gubernamental contra jóvenes manifestantes que reclaman su derecho a la educación. No es la primera vez que el Estado chileno responde con brutalidad a la demanda de los alumnos en un conflicto al que ningún gobierno, independientemente de su color, ha querido dar una solución, y que con el ascenso de Piñera, se ha recrudecido ferozmente. Desde la Federación Obrera Regional Argentina, dado nuestro carácter internacionalista que asume la solidaridad entre los trabajadores del mundo más allá de las fronteras y las banderas, nos solidarizamos con los estudiantes chilenos y alertamos sobre los motivos que han originado una situación que no es exclusiva de dicho país. El derecho a una educación libre y gratuita se ha cercenado en Chile en beneficio de una política de privatización que amenaza a otros derechos y servicios básicos como el agua, la luz o la sanidad, no sólo en Chile sino en todo Sudamérica. Diariamente en Argentina, gracias al silencio cómplice de la mayoría democrática pasiva y sumisa, comprobamos el abandono que sufren los hospitales mientras se potencia el lucrativo negocio de las obras sociales, la proliferación de universidades privadas que generan una división clasista de los estudiantes. El recorte de derechos laborales a través de la tercerización y los contratos temporales también son prácticas despiadadas del neoliberalismo que impone esta dictadura económica, fase final de la estrategia de dominación imperialista iniciada en la región durante la década del ?70 con las dictaduras militares y las falsas transiciones a democracias capitalistas. Únicamente mediante la libre organización de los trabajadores de forma horizontal podremos frenar la rueda capitalista y recuperar derechos que costaron mucha sangre y siglos de lucha conquistar. Secretaría de Prensa ? Consejo Federal FORA (adherida a la AIT) foracf@fora-ait.com.ar www.fora-ait.com.ar (11) 4303-5963

Je n'ai pas trouvé d'autres points de vues "anarchistes" sur le sujet si quelqu'un en a ca m'interesse.
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