BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

La lutte est globale... Solidarité a-nationale !

BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar NOSOTROS » Dimanche 05 Juil 2009 0:15

Les travailleurs du textile du Bangladesh se révoltent régulièrement et de façon plutôt radicale :

50,000 travailleurs dans les rues et 50 usines brûlées au Bangladesh


L’agitation massive dans l’industrie du vêtement continue (lundi 29 juillet), pour le troisième jour…

À la périphérie de Dhaka, la capitale, dans la zone industrielle :
Les émeutes ouvrières et manifestations se sont intensifiées hier. Comme des milliers d’ouvriers se réunissaient le matin, à 10h un groupe se dirigeait vers la zone d’exportation proche de Dhaka, où beaucoup d’usines de vêtement sont localisées. La Police a bloqué leur progression et une bagarre féroce a commencé - dans la bataille rangée, gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc ont laissés 100 ouvriers blessés.
D’autres ouvriers ont bientôt rejoint les manifestants et les ont informés que le travail continuait normalement au complexe d’usine de Groupe de Hamim. Vingt mille ouvriers ont alors commencé à marcher sur le complexe. Comme le nombre du manifestant dans le secteur atteignait 50,000, les forces de sécurité ont été tout simplement écrasées; La direction de la police de Dhaka a déclaré

” 400 policiers supplémentaires montent la garde devant les usines les plus importantes. Nous avons fait de notre mieux pour disperser la foule, mais ils étaient trop nombreux et trop violents. »

Il a été rapporté que quelques ouvriers du complexe Hamim ont essayé de défendre l’usine et se sont heurtés aux manifestants qui s’approchaient (vraisemblablement hostiles à sacrifier leur lieu de travail à une cause plus générale – bien qu’ils soient impossible de dire s’il s’agissait d’ouvriers du vêtement ou de membres de la sécurité de l’usine et/ou du personnel de gestion). Les manifestants étaient en colère que ces ouvriers n’aient pas rejoints les manifestations du week-end au sujet de la mort de deux ouvriers du vêtement tués par des flics - et que ces patrons, à la différence d’autres, aient continué à fonctionner depuis les fusillades.

Les ouvriers se sont divisés en groupes plus petits et ont pris d’assaut le complexe, à peu près à 10h15. Ils ont aspergé d’essence les bâtiments; une usine de pull-over, trois usines de vêtement, deux usines de lavage, deux entrepôts de tissu … plus de 8,000 machines, une quantité énorme de vêtements « readymade », des tissus, trois bus, deux camions de ramassage, deux microbus et une moto ont été réduits en cendres.

La foule pensait stratégie. Une fois que les bâtiments étaient en feu, quelques ouvriers retournaient sur l’autoroute et bloquaient la circulation; les pompiers furent donc incapables d’atteindre les incendies pendant plusieurs heures (jusqu’à 15h30) – temps durant lequel les bâtiments furent entièrement brulés. En attendant, des groupes faisant partie des 50,000 autres ouvriers et d’autres manifestants (certainement d’autres ouvriers que ceux du textile, solidaires, et des habitants venant des taudis) erraient dans le secteur, attaquaient et vandalisaient 50 autres usines et 20 véhicules. On pourrait voir la fumée noire épaisse à travers la ville.

Bien que, dans des déclarations publiques, les patrons du textile aient essayé de d’entretenir la confiance internationale en faisant grand bruit de la santé économique permanente de leur industrie, il semble que quelques sociétés commencent à sentir le pincement de la crise économique. Un rapport le suggère :

“La crise mondiale actuelle explique en partie tout cela, comme par exemple, le grand nombre d’usines affaiblies en raison de la réduction des commandes. Les salaires, bas et retardés à cause de la récession ont aussi aidé à déclencher l’agitation… Beaucoup de patrons ont réduit leur main-d’œuvre pour être plus compétitif contre leurs concurrents internationaux, déclare un industriel autorisé. » (Daily Star - le 30 juin 09)

L’usine du parc Industriel d’Ashulia. Suhi le, dans laquelle le conflit qui a provoqué cette agitation a commencé (1), a licencié la plupart de ses ouvriers et a vendu à un nouveau propriétaire en février en raison d’une baisse dans ses commandes internationales. Les ouvriers licenciés ont apparemment régulièrement mené une campagne en faveur de la réembauche dans l’usine inutilisée, à un meilleur salaire.

“Un certain nombre d’ouvriers du textile ont déclaré que la fermeture des unités de S Suhi Industrial Park Ltd était principalement responsable de l’agitation dans les usines de vêtement dans Ashulia et dans les secteurs Savar.

Le Groupe Pretty a démarré en mars la production dans la seule unité industrielle de pull-over et a gardé fermé les cinq autres unités. Environ 1,000 ouvriers sans-travail des cinq unités faisaient monter la pression sur la nouvelle direction pour une reprise rapide du travail dans ces unités, ont déclaré des ouvriers du textile.

Les ouvriers des usines fermées, avec l’aide d’autres ouvriers mal payés de quelques usines voisines qui ne vont pas si bien, ont commencé un mouvement pour rouvrir les unités et augmenter les salaires, ont-ils dit

Echouant à récupérer leurs emplois, ils ont commencé à s’unir et menacer d’interrompre la production dans d’autres usines à moins que les usines de S Suhi ne soit rouvertes, a déclaré, sous anonymat, un ouvrier du groupe Ha-Meem ». (Daily Star - le 30 juin 09)

Mais les nouveaux propriétaires l’ont nié, d’une façon peu convaincante :

Manjur Rahman, le directeur et le secrétaire général du Groupe Pretty, ont prétendu que ce conflit n’avait ni rien à voir avec leur usine.

En fait, la vérité est probablement un peu plus subtile - Le conflit dans le Groupe Pretty fut l’étincelle qui fit exploser une situation qui n’attendait qu’un déclencheur. La crise économique mondiale aggrave des conditions de travail déjà sous pression, la baisse des salaires/pouvoir d’achat réels en raison de l’inflation et le chômage réel ou craint; au Bangladesh une baisse du revenu est une étape qui rapproche vite de la faim et la famine; beaucoup d’ouvriers de textile sont déjà sous-alimentés en permanence (comme décrit ici; http: // libcom.org/news/bangladesh-militarized-factory-visions-devouring-demons-capita l-15092008).

L’avenir de ce mouvement est incertain. Mais la classe dirigeante est inquiète, il peut s’étendre au port du sud-est de Chittagong, un plus petit centre de l’industrie textile, avec 700 usines.
« La sécurité a été renforcée avec une surveillance spéciale sur les secteurs de textile de la ville de Chittagong, car la tension a couvé ici pendant les violences dans les usines de vêtement à Dhaka, » ont déclaré lundi des fonctionnaires de police et les leaders d’association du textile.

Rien n’est résolu. Surveillez …

Notes
1)Voir les articles précédents ici:
http://libcom.org/news/fury-garment-wor ... t-28062009 [1]
http://libcom.org/news/more-mayhem-cops ... h-28062009 [2]

Source



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Article printed from Des Nouvelles Du Front: http://dndf.org

URL to article: http://dndf.org/?p=4646

URLs in this post:

[1] http://libcom.org/news/fury-garment-wor ... t-28062009: http://libcom.org/news/fury-garment-wor ... t-28062009

[2] http://libcom.org/news/more-mayhem-cops ... h-28062009: http://libcom.org/news/more-mayhem-cops ... h-28062009
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Dimanche 20 Juin 2010 16:28

ENCORE UNE EMEUTE OUVRIERE DANS L INDUSTRIE TEXTE AU BANGLADESH

76 usines ont fermé, 100 blessés dans la police les travailleurs se heurtent dans Ashulia

thefinancialexpress-bd.com
19 06 2010

Au moins 76 usines ont été fermées et plus de 100 ont été blessés samedi après des dizaines de milliers de travailleurs du vêtement sont affrontés à la police sur les salaires à la hausse Ashulia zone industrielle, selon la police.
Propriétaires dit le usines ont été contraints de tirer des volets de la journée, après des milliers de travailleurs mis à saccager saccage plusieurs usines, ériger des barricades et brûlaient des pneus sur l'autoroute achalandée Dhaka-Tangail.
Selon la police, la loi responsables de l'application ont tiré des balles en caoutchouc, lobé obus à gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour disperser les travailleurs indisciplinés. Ils ont amené la situation sous contrôle après trois heures de batailles de rue sporadiques.
«Des dizaines de milliers de travailleurs rejoint les manifestations exigeant le salaire minimum mensuel de 5.000 taka. Ils sont devenus très indisciplinés, obligeant la police à feu de fusils de chasse pour disperser les travailleurs, »Ashulia chef de la police Sirajul Islam dit.
L'islam a dit au moins 10 policiers ont été blessés dont l'un a été touché par une balle aurait tiré par les travailleurs. Il n'a pas voulu commenter combien de travailleurs ont été blessés dans l'action policière.
représentants syndicaux ont affirmé que plus de 100 travailleurs ont également été blessés, dont certains sont précipités dans les hôpitaux de Savar et Gazipur. «L'un des ouvriers avait une blessure par balle,» a déclaré un dirigeant syndical.
Selon la police, les troubles ont commencé dans une usine de Nassa Groupe, l'un des meilleurs du pays cinq exportateurs de vêtements avec des usines réparties dans tout le pays.
Quelque 7.000 travailleurs ont manifesté à l'usine exigeant le salaire mensuel minimum de 5.000 takas. Ils ont rapidement répandu dans les rues, en bloquant et brûlant des pneus et les bois.
Ils jetaient de la police avec des pierres et des pierres comme la loi-responsables de l'application a essayé de supprimer les barrières de route pour assurer la circulation harmonieuse entre Dhaka et les districts du nord du pays.
Les affrontements se fait plus dure que les travailleurs des principaux groupes, y compris Ha, Mim et Sharmin rejoint les protestations, transformant la zone en un champ de bataille et forçant les fabricants à déclarer de vacances dans le but d'éviter des troubles supplémentaires.
Les travailleurs indisciplinés vandalisé un certain nombre d'usines et des voitures endommagées et des véhicules automobiles, semant la panique au Ashulia et ses voisins et Norshinghapur Zamgora.
Abdus Salam Murshedy, président de la Fabrique de vêtements du Bangladesh et l'Association des exportateurs (BGMEA), a déclaré au moins 76 usines ont été fermées le samedi.
«Il n'existe aucun moyen, nous pouvons fonctionner dans cet environnement violent. Le conflit de travail est également de créer la panique parmi les acheteurs mondiaux, »at-il dit le mécanicien.
BGMEA a accusé «a» acquis trimestre de l'agitation et a demandé une sécurité accrue de protéger des milliards de dollars d'investissements.
«Ce n'est pas une protestation. C'est la violence pré-planifiées visant à détruire notre principale industrie, »a déclaré Murshedy.
confectionneurs allégué que les travailleurs devenus indisciplinés ces dernières semaines après avoir été provoquée par des dirigeants syndicaux et les organisations non gouvernementales.
Ashulia - la maison à certains des fabricants de vêtements haut - avait été témoin de plusieurs manifestations violentes au cours des deux dernières semaines qui ont forcé la fermeture d'au moins 12 plantes.
dirigeants de l'Union ladite proposition des fabricants à la randonnée du salaire mensuel minimum d'un montant dérisoire colère des travailleurs, provoquant des protestations dans les centres de vêtements principale Kanchpur, Ashulia et Mirpur.
Selon un rapport de fuite, la BGMEA a cherché à hausse des salaires d'environ 300 taka de son taux actuel de 1662,50 taka par mois. Les syndicats ont déclaré qu'ils n'accepteront rien de moins de 5.000 taka.
Conseil du gouvernement du salaire minimum n'a pas pris de décision encore Malgré la tenue d'au moins huit réunions avec les syndicats et les fabricants.
CLN
 

Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Lundi 21 Juin 2010 17:41

traduit de l'anglais par les cdes du jura libertaire

Lundi 21 juin 2010 1 21 /06 /2010 10:52
Les ouvriers du textile bangladais en lutte pour les salaires
Bangladesh : violents heurts lors d’une manifestation des ouvriers du textile
Des milliers d’ouvriers du textile bangladais en grève pour obtenir des augmentations ont jeté des pierres et se sont accrochés avec la police samedi dans une zone industrielle proche de Dacca, la capitale du pays. Un manifestant a fait état d’une centaine de blessés.


Les forces de l’ordre ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule à Ashulia, selon un responsable local de la police, Sirajul Islam. Une cinquantaine d’usines du secteur sont fermées de peur d’attaques, a affirmé un responsable de l’Association des entrepreneurs et exportateurs de l’habillement du Bangladesh ayant requis l’anonymat.

Un manifestant, Abdus Salam, a déclaré que les affrontements avaient fait au moins une centaine de blessés, dont beaucoup avaient été emmenés à l’hôpital. Un autre responsable policier a parlé d’une quarantaine d’officiers blessés.

D’après Abdus Salam, les ouvriers demandent le relèvement du salaire minimum à 5000 takas (58 euros/73 dollars) par mois, sachant que le salaire moyen actuel tourne autour de 2000 takas (23 euros/29 dollars).

L’industrie textile, qui emploie deux millions de personnes au Bangladesh, est un secteur crucial pour l’économie de ce pays très pauvre, frappé de plein fouet par la récession mondiale.

Les manifestations souvent émaillées de violences pour des hausses de salaire s’y multiplient depuis quelques mois, mais les entrepreneurs se disent étranglés par la baisse de la demande étrangère et l’augmentation des coûts de production liée à la crise de l’énergie et à des infrastructures en mauvais état dans le pays.

Le Bangladesh exporte pour environ 12 milliards de dollars (9,7 milliards d’euros) d’habillement par an, les États-Unis et l’Europe étant ses principaux clients.

Leur presse (AP), 19 juin 2010.

Bangladesh : 100 blessés dans un défilé
La police a utilisé des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène pour disperser plus de 50'000 ouvriers du textile qui manifestaient pour des hausses de salaires alors qu’ une centaine d’ entre eux ont été blessés, de sources policière et syndicale.

Près de 50'000 ouvriers ont saccagé plusieurs usines dans la zone industrielle d’ Ashulia, au nord de la capitale Dacca, et bloqué des routes, a indiqué le chef local de la police, Sirajul Islam.

«Ils ont vandalisé des usines et endommagé des véhicules avant de jeter des pierres sur les policiers. Nous avons tiré des balles en caoutchouc et utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau pour les disperser», a-t-il indiqué, précisant que 40 policiers avaient été blessés. Selon Mohsherafa Mishu, du Syndicat des ouvriers du textile, plus d’ une centaine d’ ouvriers ont été blessés.

Selon la police, les ouvriers qui gagnent actuellement 1662 taka par mois, réclament un salaire minimum de 5000 taka (70 dollars américains). Le gouvernement en avril s’ est engagé à augmenter les salaires mais un groupe de propriétaires de 4500 usines a proposé de limiter les salaires à 2000 taka.

Le textile représente 80% des exportations annuelles du Bangladesh et ses usines emploient 40% de la main d’œuvre industrielle du pays, la plupart étant des femmes.

Leur presse (AFP), 19 juin.
CLN
 

Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Mardi 29 Juin 2010 19:19

Mardi 29 juin 2010 2 29 /06 /2010 09:28
Grève générale au Bangladesh
Grève générale au Bangladesh : plus de 300 personnes arrêtées

Plus de 300 personnes ont été arrêtées dimanche au Bangladesh où le principal parti d’opposition a appelé à une grève générale, a-t-on appris de source policière.





Des centaines de manifestants ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène et de matraques par les forces de sécurité dans la capitale Dacca.

Un député du parti nationaliste du Bangladesh (BNP, opposition) a été blessé lors de heurts à l’Université de Dacca entre partisans et adversaires de la grève, a précisé un porte-parole de la police, Walid Hossain.

Le parlementaire a été transféré à l’hôpital puis placé en état d’arrestation, selon la même source.

Au moins 12'000 policiers et membres la Force d’action rapide ont été déployés pour parer à des troubles dans la capitale de 13 millions d’habitants où la plupart des bureaux et commerces étaient fermés dimanche.

À Dacca, au moins 167 personnes dont deux anciens ministres du BNP et un ancien secrétaire aux Affaires étrangères ont été arrêtées au cours de la grève et 120 militants ont été placés en détention quelques heures avant le début du mouvement, a indiqué le porte-parole de la police.

«Nous avons arrêté l’ancien ministre des Travaux publics Mirza Abbas ce matin sous l’accusation d’avoir mis le feu à des véhicules», a déclaré à l’AFP un autre responsable de la police, Toffazzal Hossain.

Les autres personnes ont été arrêtées pour des dégâts causés à des véhicules et pour comportement illégal, a déclaré le vice-ministre de l’Intérieur Shamsul Haque Tuku. Il a affirmé qu’il «y avait des raisons» pour procéder à ces arrestations.







Le BNP, à l’initiative de la grève, accuse le gouvernement de la Ligue Awami d’être incapable d’approvisionner correctement la population en eau, en électricité et en gaz. Il lui reproche aussi de procéder à des arrestations «arbitraires» et au harcèlement de ses partisans.

Il s’agit de la première grève générale depuis l’accession au pouvoir en janvier 2009 de la Ligue Awami après sa victoire aux législatives un mois plus tôt.

Selon la police, les transports et les transactions commerciales ont été paralysés dans l’ensemble du pays en raison de la grève.


Leur presse (AFP), 28 juin 2010.



Le quartier de Farmgate, l’un des plus vivants de Dacca,
vidé par une grève générale à l’appel de l’opposition, le 27 juin 2010


Incidents lors d’une grève générale au Bangladesh

Des affrontements ont opposé policiers et manifestants dimanche à Dacca, la capitale du Bangladesh, en marge d’une grève générale, la première depuis janvier 2007, organisée par l’opposition pour réclamer des élections législatives anticipées.

Vingt-cinq manifestants ont été blessés et des dizaines d’autres interpellés. Plusieurs véhicules, dont des bus, ont été incendiés, ont rapporté des témoins.

Le mouvement, à l’appel du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) de la Bégum Khaleda Zia, associé au Jamaat-e-Islami, a paralysé les transports publics à travers le pays. La plupart des entreprises et magasins sont restés fermés mais banques et administrations publiques ont fonctionné presque normalement.

L’opposition, qui dénonce notamment la corruption et le bilan économique du gouvernement, veut contraindre Sheikh Hasina, redevenue Premier ministre en janvier 2009, à organiser des élections avant la date prévue de 2013.

Leur presse (Reuters), 27 juin.



Publié dans : Colère ouvrière
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar NOSOTROS » Lundi 05 Juil 2010 16:42

EU concern over garment labour unrest

Staff Correspondent
banglanews24.com.bd

DHAKA: The European Union (EU) has expressed concern over the labour unrest in readymade garment industries.

A team led by European Commission Delegation to Bangladesh Ambassador Dr. Stefan Frowein met Labour and Employment Minister Engineer Khandaker Mosharraf Hossain at his Secretariat office Monday and voiced concern.

Ambassador of France Charley Causeret and Ambassador of Alphons Hennekens accompanied the EC Ambassador Frowein.

“We discussed different issues including the recent incidents of garment industry,” the Minister told journalists after the meeting.

He said the EU countries import large amount of Bangladeshi garments and they expect Bangladesh government will resolve the persisting problem.
[NdT : les émeutes ce n'est pas bon pour les affaires ...]

The Minister assured the envoys saying that the government took action to resolve the labour unrest.

“A wage board has been formed led by a Judge to fix minimum pay scale which would be declared by July 28,” the Minister said.


The Minister said industrial unrest continued in Kachpur, Ashulia, Joidebpur and Gazipur for long for minimum wages.

“At present the minimum wage for 40 lakh workers of the sector is Tk 1662. A family cannot run with the amount [ndT : si mêm ele gouvernemetn le reconnait ...] ”, he added.

The Minister also spoke to the Prime Minister on the matter twice and the PM asked to resolve the issue with care.

BDST: 1625 Hrs, July 4, 2010

http://www.banglanews24.org/newlocation ... 1007051541
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar SOLIDARITE » Jeudi 15 Juil 2010 1:35

Pour ceux qui auraient un magasin H&M pas loin de chez eux, proposition de texte et d'affichette :


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Chez H&M tout est en solde, y compris les travailleurs…


2340 euros ...



Deux mille trois cent quarante euros. Ceci n’est pas le prix d’une robe de haute couture. C’est le prix d’une vie humaine chez les fournisseurs de H&M.



Le 21 février dernier, pour la troisième fois depuis moins d’un an, un incendie « accidentel » éclatait dans l’entreprise textile Garib et Garib, à Dhakka, au Bangladesh. Déjà en aout 2009 deux personnes étaient déjà mortes dans cette entreprise suite à un premier incendie.En février 2010, ce sont 50 travailleurs qui ont été sérieusement blessés et 21 autres ont péris dans l’incendie. H&M, principal client de Garib et Garib, devant la tollé international suscité par ce drame, s’est senti obligé de faire un geste. Il a donc royalement attribué aux familles des victimes 2340 euros de « compensations ». Voila donc le prix de la vie humaine d’un travailleurs selon H&M.


Ce genre d’ « accident » est fréquent au Bangladesh. On ne compte plus les morts carbonisés dans leur usine, car les patrons enferment les travailleurs dans les ateliers. Ces incendies ont souvent pour origine une installation électrique défectueuse, non entretenue, et une absence de mesures de sécurité élémentaire sur les lieux de travail. Pourquoi investir des millions dans la sécurité ? Vu le prix de la vie humaine, les patrons auraient tort de se priver … Surtout que l’on vient d’apprendre que H&M avait seulement payé 60 (SOIXANTE) euros d'impôts sur les sociétés en 2008 dans un pays où il se fournit à tour de bras !!!


20 Euros


Le textile représente 80% des exportations annuelles du Bangladesh et ses usines emploient 40% de la main d’œuvre industrielle du pays, la plupart étant des femmes. Le salaire moyen est de l’ordre de 20 (VINGT) euros par mois. Le gouvernement en avril s’est engagé à augmenter les salaires mais un groupe de propriétaires de 4500 usines a réussi à faire limiter les salaires à 23 euros …



Cependant, les ouvriers du Bangladesh commencent à en avoir assez d’être les « fusibles » de l’industrie textile, et depuis plusieurs mois les révoltes se multiplient. De violents mouvements de protestation mobilisant des dizaines de milliers d'ouvriers du textile ont entraîné mardi la fermeture de 700 usines qui fournissent les plus grandes enseignes occidentales de l'habillement. Le 19 juin dernier 50 000 travailleurs du textile qui manifestaient pour des hausses de salaires ont saccagé plusieurs usines dans la zone industrielle au nord de la capitale Dacca, et bloqué des routes. La police a blessé plus de 100 ouvriers en leur tirant dessus. Mais curieusement, nos médias n’en parlent pas, trop occupés à suivre l’affaire des millionnaires l’Equipe de France …

85 %

Non, ce n’est pas le dernier taux des soldes. C’est le pourcentage de salariés de la distribution et du commerce qui déclaraient leur travail physiquement fatigant (contre 75% en 1998) dans une enquête officielle réalisée en 2007. L’an passé, dans tous les secteurs de la distribution, on a dénombré plus de 30 000 accidents du travail et le nombre de maladies professionnelles est en constante augmentation. A H&M en France, de nombreuses grèves ont eu lieu ces dernières années pour dénoncer les conditions de travail et la pression, y compris psychologique, qui pèse sur les salariés, poussant même certains jusqu’aux tentatives de suicide

Zéro Euros


Zéro euros, c’est ce que touche désormais Diego, du magasin H&M de Alicante après qu’il ait été forcé de signer « volontairement » sa démission, ce qui le prive de tout droit à l’indemnité chômage. Diego, qui travaille dans ce magasin depuis deux ans où il est reconnu comme un salarié « sans problème », a pourtant été contraint sous pression psychologique de sa direction de signer sa propre lettre de démission. Le motif ? Aucun. Juste la politique de la peur, pour faire des économies sur le dos des salariés, faire un exemple pour ceux qui restent, leur faire comprendre leur « chance » en ces temps de « crise » et qu’ils n’ont pas intérêts à se plaindre. Cette crise, pendant laquelle les entreprises comme H&M continuent pourtant de faire des bénéfices monstrueux (pour H&M 1,3 MILLIARDS pour le 1er semestre, en augmentation de 22% au premier trimestre), ce sont nous, les travailleurs, d’ici et d’ailleurs, qui la payons par des licenciements, de la précarité et parfois avec notre vie.



Mais Diego a décidé de ne pas rester seul face à son employeur. Avec d’autres collègues et des compagnons de la CNT-AIT locale il a décidé de ne pas se laisser faire, et de contre attaquer. Des actions de protestations sont organisés devant son magasin et d’autres de la chaîne, pour exiger sa réintégration dans l’entreprise, avec tous ses droits.


Une chaine de solidarité internationale est en train de débuter, d’autres piquets de protestation ayant eu lieu devant d’autres magasins de la chaîne, en Espagne, en Pologne, ici même … Chacun peut, s’il veut être solidaire, reproduire et diffuser ce texte devant le magasin le plus proche de chez lui, seul ou mieux encore avec des mais. Car une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre tous. Aujourd’hui, c’est Diego qui est attaqué demain ce sera nous. Il est temps que la solidarité s’exprime.


FACE A TON EXPLOITEUR NE RESTE PAS SEUL ! L’UNION FAIT LA FORCE !


LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME



cnt AIT (Association Internationale des Travailleurs) http://cnt-ait.info contact@cnt-ait.info


============================

Tract à télécharger ici :

http://cnt-ait.info/IMG/pdf/Chez_HM.pdf

Affichette :

http://cnt-ait.info/IMG/pdf/CHEZ_HM_AFFICHETTE.pdf

============================

Forum Rouge et Noir : http://cnt.ait.caen.free.fr/forum
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Vendredi 06 Aoû 2010 12:37

DACCA
Bangladesh: violentes manifestations d'ouvriers du textile à Dacca
DACCA - De violentes manifestations d'ouvriers du textile ont éclaté vendredi dans la capitale du Bangladesh après l'annonce de hausses salariales jugées décevantes, a-t-on appris auprès de la police qui a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Des ouvriers d'une usine de textile manifestent, le 28 juillet 2010 à Dacca, au Bangladesh

AFP/Munir Uz Zaman
Au moins 5.000 manifestants ont saccagé un quartier commerçant situé dans le centre de Dacca, où de nombreuses ambassades et des organisations humanitaires étrangères ont aussi leurs bureaux.
"Ils ont brisé des vitrines, pillé des magasins avant d'y mettre le feu", a déclaré le chef de la police du quartier Gulshan, Nural Alam. Au moins trois policiers ont été blessés en essayant de les contenir.
Dans un district voisin, environ 3.000 ouvriers ont attaqué la police, jeté des pierres sur les usines et bloqué l'accès à un pont autoroutier, selon le chef de la police locale, Abdur Rob.
"Les manifestations ont éclaté très vite mais elles sont maintenant sous contrôle", a-t-il affirmé, précisant que plusieurs usines de ce district avaient été sévèrement endommagées.

Des employées d'une usine de textile manifestent le 28 juillet 2010 à Dacca, au Bangladesh

AFP/Munir Uz Zaman
Selon la police, des milliers d'ouvriers ont aussi bloqué l'artère principale de Dacca, arraché des rideaux de fer protégeant des usines et vandalisé des voitures.
Mardi, le Bangladesh a annoncé une augmentation de 80% du salaire minimum de ses millions d'employés du secteur textile après des mois de violentes manifestations portant sur les conditions de travail et les salaires.
Un comité d'urgence sur les salaires constitué de fonctionnaires du gouvernement, d'industriels et de syndicalistes a déclaré que le minimum salarial mensuel allait passer de 1.662 taka (23 dollars) à 3.000 taka (43 dollars) à partir du 1er novembre.
Mais si certains syndicats d'ouvriers ont accepté cette hausse, d'autres l'ont rejetée, la jugeant loin des 5.000 taka initialement demandés.
Le mois dernier, des centaines de milliers d'employés avaient fermé une usine clé de l'exportation textile qui fabrique notamment des vêtements pour des chaînes occidentales comme Wal-Mart, H et M ou encore Marks et Spencer.

Des ouvriers d'une usine de textile manifestent, le 28 juillet 2010 à Dacca, au Bangladesh

AFP/Munir Uz Zaman
Selon la représentante du Forum des ouvriers du textile, qui a rejeté la hausse salariale, les ouvriers pourraient appeler à une grève nationale jusqu'à ce que le gouvernement accède à leur demande.
"Le gouvernement a simplement fait ce que les propriétaires des usines veulent. Cette offre n'est pas acceptable", a déclaré Mosherafa Mishu. Selon elle, au moins 50 manifestants ont été blessés et plus de 100 arrêtés.
L'industrie textile au Bangladesh emploie 3,5 millions de personnes.
En juin, les exportations ont battu un record en atteignant 1,72 milliard de dollars, soit la meilleure performance réalisée en quarante ans.
CLN
 

Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar NOSOTROS » Jeudi 12 Aoû 2010 0:49

Echo des nouvelles manifestations qui étaient prévues pour le 28 juillet.

Bien que le gouvernement et les patrons aient décidé de relever le salaire minimum de 80 % (!) certains ouvriers estiment qu'ils sont loins du compte et ont maintenu le mouvement.

Un exemple à suivre ...

(merci dndf.org)
============================

Bangladesh : des milliers d’ouvriers du textile manifestent violemment
Des milliers d’ouvriers du textile au Bangladesh bloquaient des autoroutes vendredi, attaquaient des usines et mettaient le feu à des magasins dans la capitale, Dacca, selon la police, afin de protester contre le montant jugé décevant de hausses salariales fixées par le gouvernement. Cinq mille ouvriers environ, qui fabriquent des vêtements de marques occidentales destinés à l’export, bloquaient la principale artère de la capitale et lançaient des pierres sur des dizaines d’usines, a déclaré un inspecteur de police.Imprimer ce texte Imprimer ce texte

Des milliers d’autres ouvriers manifestaient dans un quartier commerçant de Dacca, où de nombreuses ambassades et des organisations humanitaires étrangères ont aussi leurs bureaux. « Ils sont en train de mettre à sac des usines, de brûler des voitures et de bloquer des routes », a commenté le chef de la police du quartier commerçant de Gulshan. Certains manifestants ont pillé des magasins haut de gamme avant d’y mettre le feu.

Mardi, le Bangladesh a annoncé une augmentation de 80 % du salaire minimum de ses millions d’employés du secteur textile après des mois de violentes manifestations portant sur les conditions de travail et les salaires. Un comité d’urgence sur les salaires constitué de fonctionnaires du gouvernement, d’industriels et de syndicalistes a déclaré que le minimum salarial mensuel allait passer de 1 662 takas (23 dollars) à 3 000 takas (43 dollars) à partir du 1er novembre.

Mais si certains syndicats d’ouvriers ont accepté cette hausse, d’autres l’ont rejetée, la jugeant loin des 5 000 takas initialement demandés. En juin, des centaines de milliers d’employés ont fermé une usine-clé de l’exportation textile qui fabrique notamment des vêtements pour des chaînes occidentales comme Wal-Mart, H & M ou encore Marks et Spencer.

Le monde

Le Bangladesh augmente les salaires des ouvriers du textile

Le Bangladesh a augmenté de 80% le salaire minimum de ses millions d’employés du secteur textile après des mois de violentes manifestations ouvrières portant sur les conditions de travail et les salaires, ont annoncé mardi 27 juillet les autorités.

Un comité d’urgence sur les salaires constitué de fonctionnaires du gouvernement, d’industriels et de syndicalistes a annoncé que le minimum salarial mensuel allait passer de 1.662 taka (23 dollars) à 3.000 taka (43 dollars). « Le comité a déclaré que le minimum salarial serait fixé à 3.000 taka, ce qui inclut les indemnités médicales et l’allocation logement », a déclaré à la presse Iktedar Ahmed, qui pilotait ce comité.Imprimer ce texte Imprimer ce texte

Certains syndicats d’ouvriers ont accepté cette hausse, a déclaré à l’AFP l’un de leur représentant ayant pris part aux discussions, Habibur Rahman Siraj. Mais d’autres ont rejeté la hausse, jugée décevante par rapport aux 5.000 taka initialement demandés.

Cette annonce intervient après des mois de manifestations et de violences dans le pays, organisées par les ouvriers qui estiment leurs salaires trop bas pour mener une vie décente. Le mois dernier, des centaines de milliers d’employés ont fermé une usine clé de l’exportation textile fabriquant notamment des vêtements pour des chaînes occidentales comme Wal-Mart, H&M ou encore Marks et Spencer.

L’industrie textile a toutefois battu un record des ventes le mois dernier, les exportations ayant atteint 1,72 milliard de dollars en juin, soit la meilleure performance réalisée dans ce secteur en quarante ans.

L’Expansion.com - 27/07/2010 13:36:00
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar Paul Anton » Lundi 16 Aoû 2010 10:44

Une brochure vient de sortir à ce sujet :

Bangladesh, une révolte ouvrière

http://www.infokiosques.net/IMG/pdf/bengali.pdf
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Jeudi 19 Aoû 2010 17:51

concernant l'annonce de la sortie d'une brochure par echanges et mvt sur les récentes émeutes ouvrieres au Bangladeshn je pense qu'il s'agit d'une méprise, l'info renvoi à celle de 2007

A ma connaissance il n'y a pas de brochure émise sur ces derniers évènement

Christian
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar Paul Anton » Samedi 21 Aoû 2010 10:22

Oui en effet... :oops:
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar NOSOTROS » Dimanche 22 Aoû 2010 22:45

ce n'est pas l'envie qui manque pourtant mais juste le temps et les bras (et les cerveaux ...)

De plus il y aurait des choses à dire sur la dégénerescence du "syndicalisme de base" là bas aussi : le "syndicat de base" NGWF, grand ami des vignoles et des IWW, vient de se signaler en appelant a une féroce répression contre les récents insurgés ... c'est que la place pour la représentativité -et donc la reconnaissance et tous les avantages (y compris financiers ...) qui vont avec - se monnait chèrement ...

Il ya aussi une jolie manipulation des services d'intelligences US dans laquelle les IWW (hélas ...) jouent le rôle des idiots utiles de sevice ...

Pour les anglophones, affaires à suivre sur libcom.
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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Samedi 16 Oct 2010 11:21

Bangladesh: appel à l’armée pour exporter le textile depuis un port en grève

Posted By pepe On 16 octobre 2010 @ 12:11 In Nouvelles du monde | No Comments

Le Bangladesh a annoncé mercredi le déploiement de l’armée dans le principal port du pays pour garantir le départ des cargos, au troisième jour d’une grève de dockers affectant les exportations et notamment celles de l’industrie clé du textile.Les dockers du port de Chittagong (sud), par où transitent plus de 90% des marchandises importées et exportées, sont en grève depuis lundi, entraînant d’importants délais de livraison et en particulier pour l’industrie textile qui représente plus de 80% des exportations du Bangladesh.

Après l’échec de la visite mardi du ministre des Transports maritimes visant à sortir de l’impasse, l’armée a été appelée pour assurer la circulation maritime. « Les négociations ont échoué et nous avons envoyé l’armée pour diriger le port et garantir la loi et l’ordre », a déclaré à l’AFP le directeur de la sécurité du port, le lieutenant colonel Kamrul Islam, précisant que les manifestations sur le port ont été interdites.

Selon l’association des fabricants et exportateurs de textile, les exportateurs ont dû débourser cet été neuf milliards de taka (130 millions de dollars) en fret aérien à cause de délais ou de mauvaise gestion du port. « Le gouvernement doit agir pour mettre fin à cette grève immédiatement », a-t-elle déclaré mardi dans un communiqué.

Le port de Chittagong a déjà été en proie à une congestion du trafic au cours des mois précédents en raison de manifestations de dockers et d’un phénomène de saturation, faisant passer la durée d’un aller et retour d’un conteneur de 3 à 11 jours.

La situation risque en outre d’empirer, préviennent les analystes, car les exportations continuent de grimper: dans le textile, elles se sont accentuées de 30% en juillet et août sur un an, selon les chiffres du gouvernement.
14/10/2010 | AFP.


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Article printed from Des Nouvelles Du Front: http://dndf.org

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Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Dimanche 12 Déc 2010 18:48

traduction automatique
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BANGLADESH

CEPZ éclate dans la violence, 4 morts
12 décembre 2010


Les affrontements entre les travailleurs du vêtement de readymade qui manifestaient contre une diminution de la rémunération après la mise en œuvre du conseil d'administration du nouveau salaire et l'application des lois à Chittagong, Dhaka et Narayanganj le dimanche a fait quatre morts et au moins 185 blessés, dont 50 policiers.
Au cours des affrontements, la police a tiré environ 600 tours de balles en caoutchouc, a lancé des bombes lacrymogènes et 150 bâtons facturés pour disperser les travailleurs qui ont riposté avec agitation Brickbats, pierres et des bâtons.
Au moins cinq véhicules ont été incendiés et 90 autres vandalisées tandis que les manifestants ont saccagé 11 modèles différents et d'autres usines et 20 bâtiments en bordure de route. mouvement de la circulation sur route de l'aéroport de Chittagong et de Dhaka Airport Road et de Dhaka-Sylhet route est restée arrêtée pendant des heures provoquant la congestion du trafic et des souffrances graves aux personnes.
Les affrontements de la fermeture forcée de l'ensemble de Chittagong zones franches d'exportation (CEPZ) dans la matinée. La production de trois unités de vêtement à Dhaka et l'autre à Narayanganj ont également été suspendus.
La loi-responsables de l'application arrêté au moins 50 personnes, dont 30 à Chittagong, les rapports du personnel de notre correspondant dans la ville portuaire.
Quatre personnes, dont un tireur de rickshaw, ont été tués lors d'un affrontement entre la police et les travailleurs du vêtement au CEPZ dans la ville portuaire de Chittagong, où au moins 60 autres personnes, dont 25 policiers et trois journalistes, ont été blessés.
Parmi eux, huit personnes ont été blessées balles. Dix des blessés ont été admis à l'hôpital de Chittagong Medical College.
Deux des victimes ont été identifiées comme extracteur de pousse-pousse Ariful Islam, 35 ans, et le travailleur Ruhi Das, 45 ans, de CM Supérieur vêtements. Le reste ne pouvait pas être nommé instantanément.
Ruhi a subi des blessures en face de l'entrée principale CEPZ en sortant de son usine près de 11 heures 00.
Victime neveu Titu Das dit Ruhi a été transporté à un hôpital local et a ensuite évolué vers la SCHL, où les médecins ont déclaré qu'il était mort à environ 13 heures 30.
Ruhi, un résident de la zone ville portuaire de Pathorgata, est sorti de son usine que ses travaux ont été suspendus après le choc aux alentours de 10 heures 30.
La crémation de la victime a été achevée dans un crématorium locales dans la soirée.
Au cours de l'affrontement, Ariful tombé sur la route en face de la CEPZ à environ 12 heures 00 et de la police plus tard a pris son corps à la SCHL.
Sous-commissaire (Port) Kushum Dewan à Chittagong affirmé que le tireur de rickshaw a été tué après avoir été frappé par une brique cours de l'affrontement, mais l'employeur de Ariful dit qu'il a été abattu.
Selon des témoins, toute la zone CEPZ transformé en un champ de bataille pendant environ cinq heures depuis 8 heures 30 que les travailleurs du vêtement engagés dans des affrontements sporadiques avec la police quelques heures après une fabrique de vêtements coréens fermé pour une période indéterminée à la suite des troubles des travailleurs sur les salaires.
Les autorités de Corée Youngone Ltd CEPZ fermer tous ses 11 unités pour une durée indéterminée, le samedi.
Près de 10.000 travailleurs des usines, qui étaient inconnus sur la décision des autorités, est allé travailler le matin et trouve l'usine fermée.
Ils ont tenté de saccager la porte principale de l'usine de portes et vitres endommagées et d'autres usines. Les travailleurs des usines de confection d'autres les ont rejoints plus tard.
Tanvir Arafat, commissaire adjoint de la police de la zone d'amarrage Double-à Chittagong, a déclaré que le conflit a suivi à environ 8:30 heures du matin quand la police a empêché des milliers de travailleurs de différentes usines de bloquer la route de l'aéroport à proximité de l'entrée principale de l'CEPZ.
Pour disperser les manifestants, la police chargée de matraque sur les fragments de briques qui jetaient sur les forces de l'ordre qui les pousse à coups de feu le feu et des gaz lacrymogènes lob bidons.
circulation des transports est resté suspendu de route de l'aéroport à Agrabad Barik bâtiment comme les manifestants ont pris position à différents points sur la route.
La chasse et de contre-poursuite a eu lieu entre les manifestants et forces de l'ordre sur les deux à trois kilomètres de la route.
Chittagong industrielle police directeur adjoint principal Rezaul Masud déclaré au Daily Star que la police a tiré un total de 519 tours de balle et 96 bombes lacrymogènes.
Il a également dit que les travailleurs indisciplinés ont mis le feu à un bus et une moto et endommagé 30 autres véhicules tout saccagé au moins 11 usines de vêtements et 20 bâtiments en bordure de route.
La police a arrêté au moins 30 personnes à cet égard, at-il ajouté.
Pendant ce temps, au moins 100 personnes, dont 25 forces de l'ordre, ont été blessés, que les travailleurs de trois usines de confection du groupe Nasa ont affronté la police sur la route de l'aéroport dans Kouriles Biswa Road quartier de la capitale dans la matinée.
Les travailleurs mécontents aussi vandalisé au moins 50 véhicules et mis le feu à un minibus, une voiture privée et un taxi cours de l'affrontement de deux heures, l'arrêt de la circulation de véhicules sur la route pendant près de trois heures et demie.
Les policiers ont tiré environ 40 obus de grenade lacrymogène et 10 balles en caoutchouc pour disperser les travailleurs s'affrontent et ramassé 30 personnes de l'endroit.
Fonctionnaire chargé de Mojibur Rahman Badda poste de police a déclaré environ 8.000 travailleurs de trois unités-Kimia vêtements, Sunseed Vêtements et vêtements Eden de la Nasa groupe se pressaient près Kouriles Biswa Road, à environ 8h00 suis exigeant la mise en œuvre de la nouvelle structure salariale a récemment annoncé par le gouvernement.
Les travailleurs allégué que les autorités ne suivent pas le conseil du nouveau salaire en paiement de leur salaire. Ils ont ajouté que Tk 500 avec le salaire de chacun des travailleurs après le conseil du nouveau salaire a été déclaré par le gouvernement.
La police leur a résisté alors qu'ils tentaient de bloquer la route à environ 9 heures 00 qui a déclenché un affrontement, a déclaré Badda poste de police OC Mujibur Rahman.
Une course-poursuite et chasse contre a eu lieu entre les travailleurs et de la police que les forces de l'ordre chargées de matraque sur les travailleurs à mettre la situation sous contrôle.
Les travailleurs en colère a également bombardé fragments de briques sur les forces de l'ordre. En réponse, ils lobé bombes lacrymogènes et des balles fusil tiré, tournant le Joar Sahara marché Kouriles Biswa Road et Hôtel Radisson zone dans un champ de bataille.
circulation des transports sur la route, est reprise à 11 heures 30 environ.
À un moment donné, les travailleurs à gauche la route de l'aéroport et remis à leurs usines et mis à sac tous les trois usines.
Parler le Daily Star, directeur général de la Nasa Groupe Abdullah et ses Saiful directeur a affirmé que certains étrangers ont participé à l'agitation.
Ils ont également discuté avec les travailleurs en colère et les a assurés de s'acquitter de leurs demandes en leur versant en fonction de la nouvelle échelle salariale.
Gulshan division supplémentaire commissaire adjoint Nizamul Huq Mollah déclaré au Daily Star qu'ils avaient tiré 37 obus de grenade lacrymogène et trois balles en caoutchouc et arrêté sept personnes en relation avec l'incident.
Nos rapports correspondant Narayanganj: Au moins 25 personnes, dont cinq policiers, ont été blessés par la police matraque pratiqués sur les manifestants vêtement de readymade et pendant une Chase et contre entre eux.
La police a arrêté cinq personnes dans le cadre de l'attaque.
Les travailleurs de Robin Tex Limited BD situé au Bhulta Gausia village upazila Rupganj de Narayanganj bloqué la route de Dhaka-Sylhet pendant une heure et mis à sac au moins sept véhicules de la fermeture du matin protestant de l'usine suite à des violences de samedi.
Les travailleurs de l'usine est allé travailler à environ 8h00 et j'ai vu l'avis des autorités selon laquelle l'usine a été fermée pour une durée indéterminée.
Ils ont essayé d'aller sur berserk, mais a été combattue par l'application des lois comme un énorme contingent de la police a été déployée en face de l'usine après la violence, le samedi qui a laissé 10 personnes blessées.
Plus tard, les travailleurs se sont mis à l'autoroute à environ 9 heures 00, mis barricade et saccagé les véhicules, l'arrêt de mouvement de transport pendant une heure.
circulation des véhicules sur l'autoroute, est reprise à 10 heures 00 environ après la forces de l'ordre chargées de matraque sur les travailleurs et a lancé des gaz lacrymogènes 15 obus pour les disperser. Ils ont également tiré 38 balles fusil de chasse à mettre la situation sous contrôle.
Une source de l'usine a déclaré les autorités ont décidé de garder l'usine fermée, car il n'est pas possible d'aller sur la production, le dimanche après les violences de samedi que les travailleurs mis à sac machines énormes et des ordinateurs.
Des travailleurs ont affirmé les autorités ont mis dimanche à organiser une réunion avec les travailleurs, mais ils ont trouvé l'usine a fermé dans la matinée.
Agent chargé de Forkan Shikder Rupganj poste de police dit que les travailleurs est devenu agité après avoir obtenu l'avis de fermeture et bloqué la route.
Le samedi, les travailleurs ont bloqué la route et saccagé cinq véhicules tiré les autorités ne sont pas la suite de la nouvelle échelle de traitement.
CLN
 

Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Lundi 13 Déc 2010 18:31

MISE A JOUR

Quatre morts dans des manifestations d'ouvriers du textile au Bangladesh

13/12/2010 | AFP.
Le mouvement social d'ouvriers du textile réclamant l'application d'une hausse salariale décidée par le gouvernement se poursuivait lundi au Bangladesh, au lendemain de la mort de quatre personnes tuées dans de violents heurts entre des manifestants et la police.

Les ouvriers Bangladais ont manifesté violemment contre la non-application de l'augmentation de leurs salaires ©AFP
Des usines attaquées par 20 000 ouvriers

Plus de 4.000 ouvriers ont bloqué des routes et organisé un "sit-in" dans le district de Gazipur, dans le nord du Bangladesh lundi, l'un des principaux secteurs de production de vêtements destinés à des marques occidentales. Dimanche, quatre personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées alors que des dizaines de milliers d'ouvriers ont violemment protesté dans la capitale Dacca et à Chittagong (sud-est) contre les bas salaires.
"Ils ont bloqué la principale route reliant Dacca à Gazipur", a déclaré à l'AFP un policier de Gazipur, Khandaker Shafiqul Alam. La police a tiré à balles réelles et a utilisé des gaz lacrymogènes lors de ces manifestations violentes au lendemain de la fermeture par le groupe sud-coréen Youngone de l'intégralité de ses 17 usines à la suite de manifestations.
Les ouvriers du textile protestent contre le fait qu'une augmentation d'environ 80% du salaire minimum décidée le mois dernier n'ait pas encore été appliquée. Les employés les plus expérimentés manifestent aussi pour que cette hausse salariale s'applique également à leur catégorie. "Trois personnes ont été tuées, dont un conducteur de rickshaw, mort après avoir reçu une brique", a indiqué dimanche le chef de la police de Chittagong. Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans une zone industrielle de la ville où 20.000 ouvriers ont attaqué des usines et un poste de police, a-t-il ajouté.
Augmentation dérisoire
A Dacca, 4.000 manifestants, essentiellement des femmes, ont incendié deux véhicules et bloqué une autoroute pour protester contre des employeurs accusés de ne pas avoir appliqué la hausse des salaires. A Rupganj, à 30 km au nord-est de la capitale, quelque 5.000 ouvriers ont attaqué une usine appartenant à une joint-venture allemande, selon le chef de la police, Biswas Afzal Hossain. La police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.
Les quelque 4.500 entreprises du secteur, qui fabriquent des vêtements pour des marques occidentales telles que Wal-Mart, H&M, Zara ou Marks et Spencer, doivent désormais verser aux ouvriers un salaire mensuel d'au moins 3.000 taka (30 euros). Le minimum salarial précédemment fixé en 2006 était de 1.662 taka.
L'annonce de cette hausse fin juillet, avant son entrée en vigueur le 1er novembre, avait provoqué de violentes manifestations d'ouvriers en colère contre une augmentation jugée dérisoire. Ce mouvement social avait entraîné la fermeture d'usines dans la périphérie de Dacca ainis que plusieurs arrestations de dirigeants syndicaux.
CLN
 

Re: BANGLADESH : REVOLTE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE

Messagepar CLN » Dimanche 23 Jan 2011 20:11

BANGLADESH Un homme a été tué et près de 100 autres ont été blessés

Sun Jan 23, 5:03 am ET - 23 janvier Sun, 05:03 HE

DHAKA (Reuters) Un homme a été tué et près de 100 autres ont été blessés quand la police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants réclamant des augmentations de salaire au Bangladesh, le dimanche, a indiqué la police.

Les troubles survenus à Siddhirganj, 16 km (10 miles) à l'est de la capitale, Dhaka lorsque les travailleurs d'une entreprise pharmaceutique exigent des salaires plus élevés ont bloqué une route importante et des véhicules vandalisés.

«Nous avons dû tirer des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes en tant que travailleurs tourné à la violence», un policier a déclaré à Reuters de la scène, ajoutant que la situation avait été mis sous contrôle.
. Le corps de la victime portait de multiples blessures infligées lors de l'affrontement d'une heure, at-il dit sans donner de détails.

. Les travailleurs exigent des salaires plus élevés souvent en scène des protestations violentes au Bangladesh, où les prix des denrées alimentaires ont été un élément déclencheur de conflits de travail.
CLN
 


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