La crise mondiale

La lutte est globale... Solidarité a-nationale !

Re: La crise mondiale

Messagepar lucien » Jeudi 09 Déc 2010 23:27

http://iwa-ait.org/?q=es/node/82

CNT-AIT- Comunicado contra la militarización de los aeropuertos

Los delegados y delegadas al X Congreso de la Confederación Nacional del Trabajo (C.N.T.) que se está celebrando en Córdoba del 4 al 8 de diciembre, queremos mostrar nuestra preocupación ante el decreto proclamado por el gobierno por el que se establece la figura jurídica constitucional del Estado de Alarma. Ésto significa suprimir determinados derechos civiles en favor de los militares y poner al servicio de éstos a los trabajadores civiles bajo bayonetas y pena de cárcel. Las formas autoritarias con que se pretende encarar un conflicto sindical, con independencia de corporativismos que se den en esta ocasión, a través de leyes franquistas que utilizan el ejército como instrumento frente a los conflictos laborales, muestran a las claras el rostro oculto de ésta Constitución burguesa y fascista.

El camino abierto para hacer frente a un problema laboral recurriendo al ejército, pone de manifiesto la verdadera cara de un gobierno que, como todos, no duda en quitarse la máscara democrática cuando no es capaz de controlar una situación, mostrando su incapacidad e ineptitud, al tiempo que deja meridianamente claro de qué lado está el Estado y sus leyes: Del lado de la Patronal.

Para ello mostramos nuestra más rebelde repulsa contra la militarización de los servicios públicos pues supone aceptar que los conflictos laborales queden sofocados por medio del ejército y esto sólo tiene el nombre de DICTADURA.

http://www.cnt.es


http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_ ... _en_France

En France, la Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 modifiée permet d'instaurer un état d'urgence selon certaines modalités.

« L'état d'urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain ou des départements d'outre-mer, soit en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public, soit en cas d'évènements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique. »
Le monde ne se compose pas d'anges révolutionnaires, de travailleurs généreux d'une part, de diables réactionnaires et de capitalistes cupides de l'autre.
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Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Dimanche 12 Déc 2010 18:47

traduction automatique
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BANGLADESH

CEPZ éclate dans la violence, 4 morts
12 décembre 2010


Les affrontements entre les travailleurs du vêtement de readymade qui manifestaient contre une diminution de la rémunération après la mise en œuvre du conseil d'administration du nouveau salaire et l'application des lois à Chittagong, Dhaka et Narayanganj le dimanche a fait quatre morts et au moins 185 blessés, dont 50 policiers.
Au cours des affrontements, la police a tiré environ 600 tours de balles en caoutchouc, a lancé des bombes lacrymogènes et 150 bâtons facturés pour disperser les travailleurs qui ont riposté avec agitation Brickbats, pierres et des bâtons.
Au moins cinq véhicules ont été incendiés et 90 autres vandalisées tandis que les manifestants ont saccagé 11 modèles différents et d'autres usines et 20 bâtiments en bordure de route. mouvement de la circulation sur route de l'aéroport de Chittagong et de Dhaka Airport Road et de Dhaka-Sylhet route est restée arrêtée pendant des heures provoquant la congestion du trafic et des souffrances graves aux personnes.
Les affrontements de la fermeture forcée de l'ensemble de Chittagong zones franches d'exportation (CEPZ) dans la matinée. La production de trois unités de vêtement à Dhaka et l'autre à Narayanganj ont également été suspendus.
La loi-responsables de l'application arrêté au moins 50 personnes, dont 30 à Chittagong, les rapports du personnel de notre correspondant dans la ville portuaire.
Quatre personnes, dont un tireur de rickshaw, ont été tués lors d'un affrontement entre la police et les travailleurs du vêtement au CEPZ dans la ville portuaire de Chittagong, où au moins 60 autres personnes, dont 25 policiers et trois journalistes, ont été blessés.
Parmi eux, huit personnes ont été blessées balles. Dix des blessés ont été admis à l'hôpital de Chittagong Medical College.
Deux des victimes ont été identifiées comme extracteur de pousse-pousse Ariful Islam, 35 ans, et le travailleur Ruhi Das, 45 ans, de CM Supérieur vêtements. Le reste ne pouvait pas être nommé instantanément.
Ruhi a subi des blessures en face de l'entrée principale CEPZ en sortant de son usine près de 11 heures 00.
Victime neveu Titu Das dit Ruhi a été transporté à un hôpital local et a ensuite évolué vers la SCHL, où les médecins ont déclaré qu'il était mort à environ 13 heures 30.
Ruhi, un résident de la zone ville portuaire de Pathorgata, est sorti de son usine que ses travaux ont été suspendus après le choc aux alentours de 10 heures 30.
La crémation de la victime a été achevée dans un crématorium locales dans la soirée.
Au cours de l'affrontement, Ariful tombé sur la route en face de la CEPZ à environ 12 heures 00 et de la police plus tard a pris son corps à la SCHL.
Sous-commissaire (Port) Kushum Dewan à Chittagong affirmé que le tireur de rickshaw a été tué après avoir été frappé par une brique cours de l'affrontement, mais l'employeur de Ariful dit qu'il a été abattu.
Selon des témoins, toute la zone CEPZ transformé en un champ de bataille pendant environ cinq heures depuis 8 heures 30 que les travailleurs du vêtement engagés dans des affrontements sporadiques avec la police quelques heures après une fabrique de vêtements coréens fermé pour une période indéterminée à la suite des troubles des travailleurs sur les salaires.
Les autorités de Corée Youngone Ltd CEPZ fermer tous ses 11 unités pour une durée indéterminée, le samedi.
Près de 10.000 travailleurs des usines, qui étaient inconnus sur la décision des autorités, est allé travailler le matin et trouve l'usine fermée.
Ils ont tenté de saccager la porte principale de l'usine de portes et vitres endommagées et d'autres usines. Les travailleurs des usines de confection d'autres les ont rejoints plus tard.
Tanvir Arafat, commissaire adjoint de la police de la zone d'amarrage Double-à Chittagong, a déclaré que le conflit a suivi à environ 8:30 heures du matin quand la police a empêché des milliers de travailleurs de différentes usines de bloquer la route de l'aéroport à proximité de l'entrée principale de l'CEPZ.
Pour disperser les manifestants, la police chargée de matraque sur les fragments de briques qui jetaient sur les forces de l'ordre qui les pousse à coups de feu le feu et des gaz lacrymogènes lob bidons.
circulation des transports est resté suspendu de route de l'aéroport à Agrabad Barik bâtiment comme les manifestants ont pris position à différents points sur la route.
La chasse et de contre-poursuite a eu lieu entre les manifestants et forces de l'ordre sur les deux à trois kilomètres de la route.
Chittagong industrielle police directeur adjoint principal Rezaul Masud déclaré au Daily Star que la police a tiré un total de 519 tours de balle et 96 bombes lacrymogènes.
Il a également dit que les travailleurs indisciplinés ont mis le feu à un bus et une moto et endommagé 30 autres véhicules tout saccagé au moins 11 usines de vêtements et 20 bâtiments en bordure de route.
La police a arrêté au moins 30 personnes à cet égard, at-il ajouté.
Pendant ce temps, au moins 100 personnes, dont 25 forces de l'ordre, ont été blessés, que les travailleurs de trois usines de confection du groupe Nasa ont affronté la police sur la route de l'aéroport dans Kouriles Biswa Road quartier de la capitale dans la matinée.
Les travailleurs mécontents aussi vandalisé au moins 50 véhicules et mis le feu à un minibus, une voiture privée et un taxi cours de l'affrontement de deux heures, l'arrêt de la circulation de véhicules sur la route pendant près de trois heures et demie.
Les policiers ont tiré environ 40 obus de grenade lacrymogène et 10 balles en caoutchouc pour disperser les travailleurs s'affrontent et ramassé 30 personnes de l'endroit.
Fonctionnaire chargé de Mojibur Rahman Badda poste de police a déclaré environ 8.000 travailleurs de trois unités-Kimia vêtements, Sunseed Vêtements et vêtements Eden de la Nasa groupe se pressaient près Kouriles Biswa Road, à environ 8h00 suis exigeant la mise en œuvre de la nouvelle structure salariale a récemment annoncé par le gouvernement.
Les travailleurs allégué que les autorités ne suivent pas le conseil du nouveau salaire en paiement de leur salaire. Ils ont ajouté que Tk 500 avec le salaire de chacun des travailleurs après le conseil du nouveau salaire a été déclaré par le gouvernement.
La police leur a résisté alors qu'ils tentaient de bloquer la route à environ 9 heures 00 qui a déclenché un affrontement, a déclaré Badda poste de police OC Mujibur Rahman.
Une course-poursuite et chasse contre a eu lieu entre les travailleurs et de la police que les forces de l'ordre chargées de matraque sur les travailleurs à mettre la situation sous contrôle.
Les travailleurs en colère a également bombardé fragments de briques sur les forces de l'ordre. En réponse, ils lobé bombes lacrymogènes et des balles fusil tiré, tournant le Joar Sahara marché Kouriles Biswa Road et Hôtel Radisson zone dans un champ de bataille.
circulation des transports sur la route, est reprise à 11 heures 30 environ.
À un moment donné, les travailleurs à gauche la route de l'aéroport et remis à leurs usines et mis à sac tous les trois usines.
Parler le Daily Star, directeur général de la Nasa Groupe Abdullah et ses Saiful directeur a affirmé que certains étrangers ont participé à l'agitation.
Ils ont également discuté avec les travailleurs en colère et les a assurés de s'acquitter de leurs demandes en leur versant en fonction de la nouvelle échelle salariale.
Gulshan division supplémentaire commissaire adjoint Nizamul Huq Mollah déclaré au Daily Star qu'ils avaient tiré 37 obus de grenade lacrymogène et trois balles en caoutchouc et arrêté sept personnes en relation avec l'incident.
Nos rapports correspondant Narayanganj: Au moins 25 personnes, dont cinq policiers, ont été blessés par la police matraque pratiqués sur les manifestants vêtement de readymade et pendant une Chase et contre entre eux.
La police a arrêté cinq personnes dans le cadre de l'attaque.
Les travailleurs de Robin Tex Limited BD situé au Bhulta Gausia village upazila Rupganj de Narayanganj bloqué la route de Dhaka-Sylhet pendant une heure et mis à sac au moins sept véhicules de la fermeture du matin protestant de l'usine suite à des violences de samedi.
Les travailleurs de l'usine est allé travailler à environ 8h00 et j'ai vu l'avis des autorités selon laquelle l'usine a été fermée pour une durée indéterminée.
Ils ont essayé d'aller sur berserk, mais a été combattue par l'application des lois comme un énorme contingent de la police a été déployée en face de l'usine après la violence, le samedi qui a laissé 10 personnes blessées.
Plus tard, les travailleurs se sont mis à l'autoroute à environ 9 heures 00, mis barricade et saccagé les véhicules, l'arrêt de mouvement de transport pendant une heure.
circulation des véhicules sur l'autoroute, est reprise à 10 heures 00 environ après la forces de l'ordre chargées de matraque sur les travailleurs et a lancé des gaz lacrymogènes 15 obus pour les disperser. Ils ont également tiré 38 balles fusil de chasse à mettre la situation sous contrôle.
Une source de l'usine a déclaré les autorités ont décidé de garder l'usine fermée, car il n'est pas possible d'aller sur la production, le dimanche après les violences de samedi que les travailleurs mis à sac machines énormes et des ordinateurs.
Des travailleurs ont affirmé les autorités ont mis dimanche à organiser une réunion avec les travailleurs, mais ils ont trouvé l'usine a fermé dans la matinée.
Agent chargé de Forkan Shikder Rupganj poste de police dit que les travailleurs est devenu agité après avoir obtenu l'avis de fermeture et bloqué la route.
Le samedi, les travailleurs ont bloqué la route et saccagé cinq véhicules tiré les autorités ne sont pas la suite de la nouvelle échelle de traitement.
CLN
 

Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Mercredi 15 Déc 2010 17:53

Violentes manifestations à Athènes contre le plan de rigueur

le 15.12.10 à 15h12 --

De violents incidents ont éclaté dans le centre d'Athènes le 15 décembre 2010 en marge de manifestation contre l'austérité. —A. MESSINIS/ AFP

ECONOMIE - Un député conservateur a même été frappé par des manifestants...
La rigueur ne passe plus en Grèce. Quelque 20.000 personnes ont manifesté à Athènes ce mercredi contre la politique d’austérité menée par le gouvernement. La manifestation a dégénéré à la mi-journée dans le centre de la capitale, où des individus ont lancé des cocktails Molotov sur deux grands hôtels.Au total, il y a eu une dizaine d'interpellations et trois blessés.

«Voleur! Honte à vous!»
La police est intervenue à coups de gaz lacrymogènes pour les disperser mais les heurts se sont poursuivis aux abords du Parlement entre des militants d’extrême gauche et des policiers. Des voitures ont été incendiées, du mobilier urbain détruit.

Un député conservateur, Kostis Hatzidakis, qui quittait le Parlement, a été pris à partie par quelque 200 manifestants, qui l’ont molesté. Ils ont pourchassé l'ancien ministre en criant «Voleur! Honte à vous!», lui ont lancé des pierres et l'ont frappé à coups de bâton. Finalement l’élu, le visage en sang, n’a dû son salut qu’à l’intervention des forces de police qui l’ont mis à l’abri dans un immeuble. Des heurts ont également eu lieu à Salonique.

Grève générale très suivie
Les syndicats de la fonction publique et du secteur privé ont appelé à la mobilisation contre le projet de budget 2011 que le Parlement examinera la semaine prochaine et qui prolonge l'effort réclamé aux Grecs. Les slogans des manifestants visent particulièrement le FMI et l’Union européenne, qui réclament des efforts à Athènes pour redresser ses comptes publics. «Nous devons signifier au gouvernement que nous n'accepterons pas des mesures qui ne mènent qu'à l'appauvrissement et au chômage», a martelé à Reuters Ilias Iliopoulos, secrétaire général du syndicat de la fonction publique Adedy.

Depuis mardi soir minuit, la Grèce tourne au ralenti: transports publics, aériens et maritimes sont paralysés pour cette nouvelle journée d’action. Mercredi matin, les navires étaient en rade dans les ports, les rues bouchées du centre d'Athènes avaient l'allure de parkings géants et les chaînes de télévision et radios ne donnaient plus d'informations en raison de la grève des journalistes. Les hôpitaux et ministères fonctionnaient au ralenti tandis que nombre de salariés du secteur privé sont restés chez eux
CLN
 

Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Mercredi 15 Déc 2010 17:59

De la rue grecque

mises à jour irrégulières et articles sur la situation en Grèce, en anglais


# 445 | Les grévistes de transport occupent quatre des dépôts d'Athènes bus de sept à poursuivre la grève
Cette semaine a déjà vu une vague sans précédent de grèves prévues par les travailleurs des transports, avec des soi-disant «arrête de travail» (grèves demi-journée) a appelé à la plupart des jours de la semaine et une grève pour le 15, bien sûr - le jour de l'Assemblée générale Strike.

Toutefois, les travailleurs de bus de la ville a décidé de prendre les choses plus loin aujourd'hui quand ils ont occupé quatre Athènes sept dépôts de bus thermique "(ETHEL). ETHEL a la plus grande flotte parmi les autobus dans la ville et, par conséquent, la plupart des routes de bus ne fonctionnent pas aujourd'hui.
CLN
 

Re: La crise mondiale

Messagepar lucien » Dimanche 19 Déc 2010 9:32

Esta es la primera huelga general en Portugal desde hace 22 años y este hecho por sí solo debería arrojar alguna luz sobre la situación social de este país. De hecho, la conflictualidad social en Portugal es bastante baja y el número de huelgas realmente ha ido cayendo durante los últimos treinta años, a pesar del continuo empeoramiento de la situación de la clase obrera portuguesa. Los índices de sindicación tienden a caer también, ya que los dos principales sindicatos portugueses, gobernados por partidos, sirven más para tranquilizar y aparcar los conflictos que para luchar contra la explotación, y esto ha pasado desapercibido...


Un informe sobre la Huelga General portuguesa del 24 de noviembre
http://iwa-portuguese-section.blogspot. ... neral.html

A report on the Portuguese General Strike of November 24th
http://iwa-portuguese-section.blogspot. ... ke-of.html

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Re: La crise mondiale

Messagepar lucien » Dimanche 16 Jan 2011 22:43

Préavi de "grève générale" déposé par l'USI-AIT pour le 28 janvier 2011.

http://www.usi-ait.org/images/stories/sciopero28.jpg

L'USI-AIT appele à la grève générale le 28 janvier 2011

L'organisation syndicaliste Unione Italiana Sindacale (USI-AIT), ainsi que ses syndicats de secteur USI-IUR, USI-Santé, USI-Postes, USI-LEL, USI-Coopératives sociales, USI-Arts et Artisanat, appelle à la grève générale dans tous secteurs du public et du privé tout au long de la journée du 28 janvier 2011.

La grève générale, en particulier, est appelée contre toutes les mesures législatives et les accords entre partenaires sociaux, passés et présents, visant à limiter la liberté de faire grève, la négociation collective et la représentation, mais aussi :
- contre toutes les lois, passées et présentes, ayant une incidence sur les revenus et les conditions de travail
- contre toute tentative visant à faire payer le coût de la crise aux seuls travailleurs par le relèvement de l'âge de départ à la retraite et le gel des
salaires par rapport à l'inflation
- pour de fortes augmentations de salaires, indépendantes de la productivité, et de la retraite et la garantie pour tous d'un revenu et de services adéquats, en récupérant l'argent de l'évasion fiscale et du profit, afin d'accroître les avantages sociaux de tous les travailleurs
- pour l'élimination des dépenses militaires et contre la logique belliciste et sécuritaire, les économies faites sur ces dépenses inutiles pourraient être utilisées pour la création de nouveaux emplois
- pour l'élimination de toutes les formes de conditions de travail précaires et l'embauche pour une durée indéterminée de tous ceux qui travaillent, précaires et au noir, parce que le travail exige des investissements lourds dans un contexte de stabilité
- pour la suppression du lien entre les permis de séjour et contrat de travail, le retrait des mesures sécuritaires et la fermeture des centres de rétention (CIE, ex. CPT en Italie).

Sont exemptés de la grève les travailleurs employés dans les services essentiels, tel que le prévoit la loi.
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Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Lundi 17 Jan 2011 20:36

La régression servile de Mirafiori 16 Janvier 2011

Par Charles Heimberg mediapart

Le soir même où tous nos yeux étaient rivés à la Tunisie enfin débarrassée de Ben Ali, un dépouillement singulier se terminait à Turin, dans les usines de la Fiat du site de Mirafiori. Il s’agissait de savoir si quelques milliers de travailleurs avaient approuvé par référendum un accord forcé qui les privait gravement de droits. Il s’attaquait à leurs horaires, à leurs rythmes de travail, à leurs pauses, à leur vie familiale, à leurs possibilités de congés pour maladies, etc., en échange d’une promesse d’investissements permettant de sauver le site et de leur assurer un emploi pour l’avenir.
Un accord du même acabit avait déjà été approuvé à Pomigliano, en Campagnie. Mais celui de Turin était encore plus grave parce que la Fiat, désormais sortie de la Confindustria, la grande association patronale italienne, n’avait du coup plus aucun engagement contractuel national. L’entreprise allait ainsi pouvoir discuter directement avec les seuls syndicats signataires de l’accord, et non plus avec la FIOM, le syndicat non signataire ; et non plus avec des délégués du personnel régulièrement élus par tous les salariés.
Marco Revelli, historien et sociologue qui connaît bien les luttes des ouvriers de la Fiat, fustige ce retour pathétique à la servilité du travail et décrit la gravité du projet : « ainsi, écrit-il, le travail redevient séparé des droits du citoyen, de ces droits garantis par la loi, par la Constitution ou par la civilité juridique d’un pays ». Quant à l’entreprise, ajoute-t-il, elle « se définit dans une situation d’extraterritorialité, comme si elle vivait dans un autre espace que celui du pays, de l’État, de la législation, etc., et elle traite ainsi le travail comme une ressource qui est pleinement disponible, mais sans aucune reconnaissance de la personnalité, de la dignité des sujets qui travaillent » (http://temi.repubblica.it/micromega-onl ... omigliano/).
Dans l’histoire du mouvement ouvrier italien, la Fiat de Turin, c’est tout un symbole : haut-lieu de l’expérience des conseils de fabrique et des occupations d’usines des années 1919-1921 ; haut-lieu, de tout temps, des résistances ouvrières à l’exploitation, à l’augmentation infernale des cadences, à l’aliénation engendrée par la rationalisation de la production et par l’explosion de la productivité ; mais aussi, durant les années soixante et soixante-dix, haut-lieu de la contestation par la gauche radicale des franges les plus modérées du mouvement social, politique et syndical.
Ce vote forcé constitue sans doute un tournant. Avec de tels accords forcés, déterritorialisés et déconventionnalisés, la Fiat et son administrateur délégué Sergio Marchionne innovent dans le mauvais sens et reviennent sur près de deux siècles de luttes contre les effets pernicieux de l’industrialisation subis par le monde du travail. Ils tournent le dos à ces conquêtes sociales qui sont issues des luttes ouvrières et qui ont été lentement construites à l’échelle nationale par des conventions collectives pour garantir les droits minimaux de tous.
Ce qui s’est passé à Turin est par conséquent de la plus haute importance pour l’histoire et l’actualité sociales, pour l’histoire du mouvement ouvrier. Une bonne partie des dirigeants du Parti démocratique, en particulier le maire de Turin et une autre personnalité locale, Piero Fassino, appelaient à voter en faveur de l’accord forcé. Ce qui est assez consternant de la part de personnalités d’une formation issue de la gauche historique italienne. Les travailleurs étaient en effet condamnés à choisir entre le renoncement à leur dignité et une promesse d’emploi qui suscite bien des interrogations. Ils étaient soumis à un véritable chantage, relancé par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi qui approuvait ouvertement et sans vergogne l’idée même que la Fiat puisse investir ailleurs qu’à Turin si le non des travailleurs devait l’emporter. Tout a donc été mis en place pour arracher un oui. D’ailleurs, même s’ils ont été nombreux à déclarer voter oui par obligation tout en souhaitant que la résistance se poursuive, qui aurait pu jeter la pierre à des ouvriers qui ne pouvaient pas risquer de se voir privés d’emploi ?…. Tout le monde s’attendait ainsi à la répétition de l’issue de Pomigliano, c’est-à-dire à un petit oui dans les urnes…
L’affluence au référendum a été très forte. Il y a même eu un certain suspense. Mais les oui l’ont finalement emporté. Si l’on met de côté les employés, les cols blancs, appelés à voter sur des détériorations de conditions d’emploi qui ne les concernaient pas, le vote a été tellement serré que Sergio Marchionne ne peut même pas prétendre avoir obtenu les fameux 51% qu’il estimait nécessaires. Cela dit, pour reprendre les termes de Marco Revelli, c’est quand même bien un retour de la servilité dans les rapports de travail qui a ainsi été entériné. Ce qui n’est une bonne nouvelle ni pour les ouvriers de Mirafiori, ni pour le monde du travail en général.
CLN
 

Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Samedi 22 Jan 2011 10:50

Un article un peu trop "syndicaliste", mais bien documenté

Quand la Fiat veut briser les droits syndicaux, Nicola Cianferoni

http://www.labreche.ch/Ecran/ItalieMirafiori01_11.html

Concernant le vote "ouvrier" à Mirafiori, contrairement à mon calcul rapide, on ne peut globaliser un ‘non’ majoritaire (49,9 %), mais le constater dans certains départements. Il faut remonter plus haut pour la comparaison avant/après l’accord, dont l’impact est différent selon la nature des postes. Interrogation sur le oui à 70 % dans l’équipe de nuit, mais une note précise qu’elle est "actuellement très restreinte (environ 400 salariés) en raison du chômage technique." Par contre, concernant les départements "employés", le oui est à 95,5% ! En clair, ceux qui ne sont pas touchés par l’accord approuvent la surexploitation des producteurs directs.

Au final, si l’on s’en tient à ces classements selon l’entreprise, on retrouve sous une autre forme des questions posées par RS (Autour… Tunisie) quant aux fractures au sein du prolétariat (ouvrier) et entre celui-ci et les couches moyennes. En réalité il faudrait tenir compte des niveaux de salaires respectifs et aux types de contrats, dans la mesure où certains ouvriers "gagnent" davantage que certains employés, ce qui permettrait d’observer les lignes de fracture traversant ces catégories de façon plus complexe, et non immédiatement rapportable à la nature du travail comme directement productif ou non.

Départements ouvriers
Oui 50,1 %
Non 49,9 %

dont chaîne de montage
Oui 46,8 %
Non 53,2 %

dont carrosserie
Oui 49,3 %
Non 50.7 %

dont peinture
Oui 56,4 %
Non 43,4 %

dont équipe de nuit [17]
Oui 70,2 %
Non 29,8 %

Départements employés
Oui 95,5 %
Non 4,5 %

Total
Oui 54,1 %
Non 45,9 %
CLN
 

Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Jeudi 27 Jan 2011 17:48

Fiat: Les luttes des classes version western spaghetti
27/01/2011
“Sergio Leone : «Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé et ceux qui creusent.» Pour l’instant à Mirafiori, on creuse…”

Le récent référendum organisé par Sergio Marchionne à l’usine Fiat de Mirafiori est une nouvelle étape dans la transformation néolibérale du capitalisme italien. En votant oui à une courte majorité, d’ailleurs acquise chez les cols blancs, les salariés de Fiat ont approuvé un accroissement de la «flexibilité» du travail, c’est-à-dire une dégradation des conditions de travail : un raccourcissement des pauses quotidiennes à dix minutes chacune, l’indemnisation de l’arrêt maladie, lorsqu’il suit ou précède un jour férié, seulement si le taux d’absentéisme diminue, la possibilité de réorganiser le travail en équipes sur six jours consécutifs, celle de tripler les heures supplémentaires sans négociations avec les syndicats et des sanctions en cas de grèves contre l’accord.
En cas de vote négatif, la menace de Marchionne était d’investir ailleurs qu’en Italie, en Serbie par exemple, ce qu’il fera de toute façon. Les salariés obtiennent en contrepartie une possible augmentation de la rémunération et surtout une promesse d’investissement à Mirafiori pour produire des Jeep et des Alfa Romeo. Mais rien ne dit qu’à terme il soit intéressant de produire les Jeep en Italie et Alfa Romeo pourrait être vendue, même si Marchionne prétend le contraire pour l’instant.
Le résultat de cet accord est l’affaiblissement significatif de la négociation collective et par conséquent des syndicats (celui qui a refusé de valider l’accord est de fait exclu de l’usine). Les salariés de Mirafiori seront licenciés pour être embauchés par une nouvelle société, qui n’appartiendra pas à l’organisation patronale, la Confindustria, et échappera aux conventions collectives, notamment celle de la métallurgie. Cela pourrait être le signal de départ pour d’autres grandes firmes qui voudraient, elles aussi, quitter le cadre de la négociation collective et conduirait à l’abandon de la définition des droits sociaux et professionnels au niveau national.
L’objectif affiché de Marchionne est d’augmenter la productivité des usines italiennes, qui est de fait mauvaise, notamment parce que les modèles Fiat qui se vendent le mieux sont produits à l’étranger. En vingt ans, le nombre d’automobiles fabriquées par Fiat en Italie a été divisé par trois, les investissements en RD ont été significativement inférieurs à ceux des concurrents et il n’y a pas de nouveaux modèles en prévision.
Cette affaire est porteuse d’enseignements sur plusieurs points pour l’ensemble de l’Europe.
Il n’est pas possible de produire efficacement si on n’investit pas en RD et en capacités productives sur le sol national. Sinon l’alternative est de transformer les firmes industrielles en conglomérats financiers qui pratiquent le dumping fiscal et social en empochant les subventions au passage. C’est la solution de Fiat (la productivité des usines est mauvaise, mais la rentabilité financière du groupe est bonne), mais pas de Volkswagen par exemple. La défense du modèle social européen passe par la reconstruction d’une industrie forte et nécessite une politique industrielle active, pas des primes à la casse.
Il faut aussi se méfier de ceux qui, en matière sociale, prônent l’abandon de la loi au profit de la négociation. En France, c’est l’impossibilité de déroger aux conventions collectives de branche et au code du travail (sauf pour la durée du travail) qui empêche ceux qui voudraient suivre l’exemple de Marchionne de le faire. Enfin, pour l’instant ; parce ce qui a été fait pour affaiblir les 35 heures en permettant que s’appliquent des accords d’entreprise sur le temps de travail signés par des syndicats minoritaires est dans la logique néolibérale de Marchionne.
C’est aussi une leçon politique pour la gauche. Le parti démocrate italien s’est encore une fois illustré en étant incapable de proposer une opposition politique à l’accord, prétendant «laisser parler les ouvriers» avant le référendum et les remerciant ensuite d’avoir, par leur sacrifice, conservé Fiat en Italie. Avaliser un diktat de Fiat qui affaiblit la capacité des salariés à défendre collectivement leurs droits sous la menace de délocalisation et en échange de promesses peu crédibles sur le maintien de la production, cela doit être ce que certains au PS appellent «accepter l’économie de marché». La morale de cette histoire vient de Sergio Leone : «Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé et ceux qui creusent.» Pour l’instant à Mirafiori, on creuse.”
Par BRUNO AMABLE professeur de sciences économiques, à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France.
Source: article de Libération (avant que…)

commentaire
C’est une suite à

La régression servile de Mirafiori > http://dndf.org/?p=8780

Si le problème n’est pas tant “une leçon politique pour la gauche”, cet article résume assez bien le chantage patronal et de toute la classe politique italienne aux ouvriers de Fiat, et le dilemne de ceux-ci face au référundum sur l’accord.
Un autre intérêt de l’article est de poser la possible extension (déjà engagée) de ce type d’attaque aux conventions collectives par branche. En France, une succession de textes est intervenu depuis les années 90 pour autoriser les entreprises à s’en délier, dans certaines conditions de moins en moins contraignantes. Il va sans dire que le débat relancé sur les 35 heures est un faux-nez d’une partie de la droite (voire au PS, Valls & Cie), puisqu’il est parfaitement possible de vider la loi de “contraintes” devenues de nouveaux obstacles à la réalisation du profit et à la valorisation. Cette solution m’apparaît comme préférée par Sarkozy et le grand patronat : procéder par accords de branche, puis d’entreprises, produirait moins de remous sociaux, ou des remous plus divisés, des luttes plus contrôlables, que la voie législative prenant de plein fouet l’ensemble du monde salarié.
Au total, on prend acte que l’illégitimité de la revendication salariale est acquise, de part et d’autre, entérinant l’existence ouvrière dans le capital. La restructuration résoud sa crise en marchant, au même pas des ennemis de classe. Marche ou crève, ça ne dure qu’un temps.
Ce type d’accords est évidemment un pas de plus dans la précarisation du salariat et le caractère despotique, quasi-policier, de la domination inhérente au rapport d’exploitation, au sein même du procès de travail pour la production de survaleur, venant alimenter et compléter la domination et la répression dans la réalisation du profit, du capital additionnel, pour la reproduction d’ensemble des conditions pour que ça continue… jusqu’à la prochaine explosion dans la crise.
CLN
 

Re: La crise mondiale

Messagepar lucien » Mardi 08 Fév 2011 0:10

http://internationalworkersassociation. ... rme-y.html
[28 de enero, huelga en Italia] Informe y fotos de la participación de la USI-AIT en las manifestaciones

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En la jornada de huelga del 28 de enero tuvieron lugar manifestaciones en varias ciudades, con la participación de los militantes USI, que han organizado bloques bien visibles. Esta es la información relativa a algunas de ellas:

Florencia – en la manifestación por la huelga convocada por USI-AIT, CUB y COBAS, organizada por la asamblea ciudadana, participaron unas 2.500 personas entre trabajadores y estudiantes. Estaban representadas varias realidades de toda la región Toscana. Fue un buen resultado, considerando el hecho de que muchos trabajadores habían elegido participar en la manifestación del sindicato del metal FIOM-CGIL en Massa. En el bloque organizado por USI participó un centenar de personas.

Milán – excelente participación en la marcha del sindicalismo de base, que contó con una consistente presencia de USI. La marcha terminó enfrente de la sede de Assolombarda (sector de Lombardia de la patronal), donde hubo momentos de tensión con la policía, pero sin consecuencias.

Udine y Trieste – En Udine más de 1.000 participantes en la manifestación regional. Con la colaboración de los compañeros libertarios del centro social de la ciudad se distribuyeron 500 folletos firmados USI-AIT (ver http://info-action.net/index.php?option ... cle&id=861%...). Esto fue muy importante para aclarar entre los trabajadores quienes son la USI-AIT (en Udine existe uno de los grupos de la USI romana escisionista, que en más ocasiones ha intentado delegitimar la USI-AIT, incluso amenazando personalmente a un compañero militante del sindicato local). En Trieste, y a pesar del fortísimo viento (100 Km/h) decenas de personas participaron en la manifestación organizada por USI y COBAS.

Ancona – Manifestación de unas 7.000 personas, en el que participaban todas las organizaciones (USI-AIT, COBAS, FIOM). El bloque rojinegro, organizado por USI y por la Assemblea Anarchica Marchigiana, integrado por trabajadores (sector del metal y público), desempleados, jubilados y estudiantes, que marcharon juntos detrás de una pancarta en solidaridad con el pueblo tunecino. Se distribuyeron centenares de folletos de la USI (800 de éstos dedicados a la situación local). El desfile, que pasó delante de la sede local del PDL, presidida por las fuerzas del desorden, terminó en el puerto como de costumbre en estas ocasiones.

Genova – 10.000 personas se manifestaron en dos marchas separadas: uno del FIOM y otra del sindicalismo de base, en el que participaron los militantes USI en el bloque del sindicalismo alternativo.
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