La crise mondiale

La lutte est globale... Solidarité a-nationale !

Messagepar 1871 » Lundi 01 Sep 2008 21:27

La crise économique mondiale vient de franchir une nouvelle étape et va très certainement connaître une accélération.

Après avoir connu une période de très forte inflation, la récession pointe sont nez aux Etats-Unis, et plus rapidement que prévu, en Europe.

Le casse-tête est loin d'être terminé pour la bourgeoisie et leur laquais de tous bords.

A l'opposé, le cauchemar pour les prolétaires continu et cette période annonce des attaques de plus en plus répugnantes de la part de la classe dirigeante.

La multiplication des luttes partout dans le monde est le chemin à suivre, à ce, il manque encore son unité.

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Messagepar NOSOTROS » Lundi 01 Sep 2008 22:09

unité ou solidarité ?
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Messagepar zebulon » Mardi 02 Sep 2008 0:07

L'unité oui, mais pas n'importe comment, ni pour n'importe quoi, ni avec n'importe qui !
Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.

L'unité pour LA Lutte auto-organisée pour la Liberté et la Solidarité !
C'est à dire sans les trotskards, les marxistes, les possibilistes, etc...

Tout ceci étant bien analysé dans le texte "Des revendications à l'Utopie" :
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?t=4022
http://www.cntaitlille.lautre.net/spip.php?article60


Pendant cette phase, les luttes revendicatives vont être placées devant un dilemme :

- soit chaque conflit progresse de son côté, sur ses objectifs propres, et par rapport à une défense catégorielle ou corporatiste, ce qui revient souvent à lutter contre d’autres catégories où corporations, et en définitive, à lutter contre ses intérêts de classe, ce qui arrange bien le pouvoir ;
- soit la situation amène les gens en lutte les structures de lutte à se croiser, se rencontrer, à débattre voire même à s’opposer et les revendications s’entrechoquent. Alors, si la situation est mûre tant au niveau social qu’au niveau de la maturité politique, l’unité doit et peut se frayer son chemin car I’unité est une nécessité vitale pour la dynamique des luttes.

Reste à formuler cette unité et le contenu unitaire où unifiant. Il appartient à chaque organisation de souscrire à un soutien ou à un rejet de ce contenu revendicatif. Mais, à mon avis, l’unité revendicative des luttes ne peut se faire que dans l’optique d’une revendication qui soit généralisée, c’est à dire valable pour tous, égalitaire ou tendant vers l’égalité, rejetant tout ce qui n’est valable que pour une catégorie professionnelle. Ceci est un exemple de ce qu’un anarcho-syndicaliste doit défendre.

Je précise aussi que, pour nous, unité ne veut pas dire uniformité. Nous défendons le principe de l’unité dans la diversité ( diversité des pratiques de luttes. des actions menées, des analyses par exemple...). L’important, c’est l’unité à la base des travailleurs, des chômeurs et des étudiants, dans des comités de luttes ou de grève autogérés et coordonnés, sur des revendications elles aussi unifiantes.

La phase d’unification, si elle s’impose, modifie profondément la situation et la perception des choses. En effet, cela signifie que le chacun pour soi, le catégoriel, le corporatisme sont dépassés puisqu’il s’agit enfin de s’unir.

Cette exigence nécessite et induit par exemple que les collectifs de chômeurs ne se contentent plus de revendiquer pour eux quelques avantages, mais pour l’ensemble des chômeurs des droits nouveaux, pour les salariés idem, pour les étudiants idem. On ne se bat plus pour le droit au logement dans telle ou telle ville mais pour le droit au logement pour tous, on ne réclame plus la gratuité d’inscription dans telle fac, mais dans toutes les facultés. On ne réclame plus de meilleures conditions salariales dans telle usine ou secteur d’activité mais pour l’ensemble des salariés : on se bat au niveau national pour des conventions nationales.

Cette politique unitaire doit amener la construction d’un front de luttes communes aux chômeurs, étudiants, salariés. L’unification modifie aussi les contenus revendicatifs : petits rapports de forces, petites revendications, gros rapports de forces, grandes revendications. Les revendications deviennent plus importantes, plus générales et exigeantes. Découvrant leur force et les moyens que donne l’unité, les luttes s’amplifient et se radicalisent. La lutte devient générale et ses techniques se multiplient ; allant de la grève à l’occupation des usines, des facs, des administrations en passant par toutes sortes de manifestations jusqu’à la désobéissance civile etc.
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Messagepar NOSOTROS » Mardi 02 Sep 2008 0:49

Ne soyons pas chiens : nous pouvons accepter un quota (léger) de marxistes tout de même :-) (après on va encore dire qu'on est des sectaires dogmatiques ! :lol:)
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Messagepar 1871 » Mardi 02 Sep 2008 7:50

NOSOTROS a écrit:unité ou solidarité ?


Les deux, je pense que c'est en étant solidaire qu'on devient unis.


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Messagepar NOSOTROS » Mardi 02 Sep 2008 10:49

Oui, tu as raison.

Alors je vais reformuler autrement :

Unité (donc solidarité) ou unicité ?

Car ce qui se cache derrière les revendications d'"unités" du CCI, c'est le centralisme. Pour eux, unité et centralisme sont liés. L'unité devient donc unicité sous l'effet du centralisme : unité se résumée à "je ne veux voire qu'une seule tête". Ils condamnent ainsi les multiplicités de modes d'action, comme l'action directe et le sabotage (cf leurs interventions suites au mouvement cheminot de 2007).

Le problème que nous rencontrons dans les discussions que nous avons ici (et dans la vraie vie) avec des membres ou sympathisants du CCI, c'est que ceux ci emploient un mot (unité) pour l'autre (unicité) ... Hors leur marxisme et leur interprétation à sens unique de l'histoire, point de salut. Donc pas de solidarité possible, puisqu'elle est conditionnée à une unicité idéologique sur tous les points. (le texte sur la culture du dialogue semble avoir été écrit par le CCI pour la pure forme ...)

Au contraire, l'anarchosyndicalisme, parce que fédéraliste, conçoit certes une certaine unité idéologique (mais pas nécessairement politique) des éléments en lutte , mais une multiplicité des modes d'action, laissée à l'initiative locale. L'unité est donc non pas unicité,mais diversité. Et ce qui fait le lien entre ces différents éléments, c'est avant tout la solidarité.
Dernière édition par NOSOTROS le Mardi 02 Sep 2008 12:13, édité 1 fois.
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Messagepar anarced » Mardi 02 Sep 2008 10:54

Dans le texte cité par zébulon, ce passage me paraît pour le moins dépassé:

on se bat au niveau national pour des conventions nationales.


A l'heure de la mondialisation, de la "crise mondiale", de l'Europe aussi, se battre pour des conventions nationales a-t-il encore un sens ? Surtout quand l'harmonisation européenne de ces conventions nationales menée par les politiciens conduit a des projets de loi comme la semaine de 65 heures.
Dernière édition par anarced le Mardi 02 Sep 2008 11:01, édité 1 fois.
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Messagepar NOSOTROS » Mardi 02 Sep 2008 10:58

Oui, très juste. (le texte a en effet plsu de dix ans ... Je pense même qu'il a été écrit avant le traité de Maastricht et le Marché Unique .. Ceci explique cela surement)

Ceci étant dit, mutatis mutandis, le nouvel horizon national est aujourd'hui européen, le principe reste globalement le même ...
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Messagepar zebulon » Mardi 02 Sep 2008 15:49

NOSOTROS a écrit:
Unité (donc solidarité) ou unicité ?

Car ce qui se cache derrière les revendications d'"unités" du CCI, c'est le centralisme. Pour eux, unité et centralisme sont liés. L'unité devient donc unicité sous l'effet du centralisme : unité se résumée à "je ne veux voire qu'une seule tête". Ils condamnent ainsi les multiplicités de modes d'action, comme l'action directe et le sabotage (cf leurs interventions suites au mouvement cheminot de 2007).

Le problème que nous rencontrons dans les discussions que nous avons ici (et dans la vraie vie) avec des membres ou sympathisants du CCI, c'est que ceux ci emploient un mot (unité) pour l'autre (unicité) ... Hors leur marxisme et leur interprétation à sens unique de l'histoire, point de salut. Donc pas de solidarité possible, puisqu'elle est conditionnée à une unicité idéologique sur tous les points. (le texte sur la culture du dialogue semble avoir été écrit par le CCI pour la pure forme ...)

Au contraire, l'anarchosyndicalisme, parce que fédéraliste, conçoit certes une certaine unité idéologique (mais pas nécessairement politique) des éléments en lutte , mais une multiplicité des modes d'action, laissée à l'initiative locale. L'unité est donc non pas unicité,mais diversité. Et ce qui fait le lien entre ces différents éléments, c'est avant tout la solidarité.



Merci pour cette contribution !

La CLARIFICATION IDÉOLOGIQUE pointue et sans concessions ajoutée à la connaissance précise de l'histoire nous permettront demain d'aller plus loin dans le processus révolutionnaire...
Ce n'est d'ailleurs que sur ces bases idéologiques clarifiées que l'unité révolutionnaire devient envisageable !
Néanmoins cette Unité est nécessaire à la construction d'un processus révolutionnaire Anationale et puissant capable d'entamer sérieusement le système de l'exploitation et de la domination.
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Messagepar 1871 » Mardi 02 Sep 2008 22:02

NOSOTROS a écrit:Oui, tu as raison.

Alors je vais reformuler autrement :

Unité (donc solidarité) ou unicité ?

Car ce qui se cache derrière les revendications d'"unités" du CCI, c'est le centralisme. Pour eux, unité et centralisme sont liés. L'unité devient donc unicité sous l'effet du centralisme : unité se résumée à "je ne veux voire qu'une seule tête". Ils condamnent ainsi les multiplicités de modes d'action, comme l'action directe et le sabotage (cf leurs interventions suites au mouvement cheminot de 2007).

Le problème que nous rencontrons dans les discussions que nous avons ici (et dans la vraie vie) avec des membres ou sympathisants du CCI, c'est que ceux ci emploient un mot (unité) pour l'autre (unicité) ... Hors leur marxisme et leur interprétation à sens unique de l'histoire, point de salut. Donc pas de solidarité possible, puisqu'elle est conditionnée à une unicité idéologique sur tous les points. (le texte sur la culture du dialogue semble avoir été écrit par le CCI pour la pure forme ...)

Au contraire, l'anarchosyndicalisme, parce que fédéraliste, conçoit certes une certaine unité idéologique (mais pas nécessairement politique) des éléments en lutte , mais une multiplicité des modes d'action, laissée à l'initiative locale. L'unité est donc non pas unicité,mais diversité. Et ce qui fait le lien entre ces différents éléments, c'est avant tout la solidarité.



Tout d'abord, il est regrettable que chacune de mes interventions sur n'importe quel sujet du forum passe par une critique du CCI.

je pense que si des militants et sympathisants du CCI viennent discuté avec d'autres révolutionnaires, c'est avant tout pour développer mutuellement notre conscience et pour, il est vrai exprimer nos divergences, mais aussi nos points communs et il y en a, j'en suis persuadé.

Pour te répondre, tu parles d'unicité.
Je te rassures notre intention n'est pas de transformer les êtres humains en "clones" suivant aveuglement une "élite" ni de supprimer la pluralité.
Quand je parle d'unité, je veux dire fraternité, harmonie ou communauté.

Ensuite, si nous venons discuté avec vous, c'est justement par solidarité envers d'autres camarades(j'espère ne pas être blâmé pour avoir utilisé ce mot) qui luttent contre ce mode production injuste qui transforme tout ce qu'il touche en marchandise et qui n'apporte que misère et désolation.

Enfin, tu parles d'action directe ou de sabotage.
Effectivement, nous pensons que l'immédiatisme est un danger, car il ne voit la lutte qu'au jour le jour et se perd dans une impatience activiste néfaste pour le processus révolutionnaire.

L'immédiatisme empêche également les éléments révolutionnaires d’accomplir la tâche qui leur incombe, celle de la consolidation des acquis, du regroupement des forces sur la base d'une cohérence et d'une continuité politique.


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Messagepar NOSOTROS » Mardi 02 Sep 2008 22:58

camarades(j'espère ne pas être blâmé pour avoir utilisé ce mot


Ben si, ici on dit compagnon. Camarade est une insulte.

Mais bon, on t'en veut pas, on sait d'où tu viens et que ce n'est pas employé dans ce sens.

quand je parle d'unité, je veux dire fraternité, harmonie ou communauté.


Je vois pas trop le rapport entre ces concepts et la notion d'unité ...

Par contre tu esquives le rapport entre unité et centralisme ...


solidarité envers d'autres camarades(j'espère ne pas être blâmé pour avoir utilisé ce mot) qui luttent contre ce mode production injuste qui transforme tout ce qu'il touche en marchandise et qui n'apporte que misère et désolation.


Le problème se résout il à la question du mode de production ? quand bien même le mode de production sera plus juste, et la marchandise abolit, nous vivrons alors le temps d'harmonie ? La lutte contre la domination n'est elle pas aussi une dimension du combat humain que nous menons ? Si oui, si nous devons lutter pour abolir la domination (dont celle de la marchandise mais pas seulement) alors quelle place pour les notions telles que "dictature du prolétariat" que vous défendez ?

Enfin, tu parles d'action directe ou de sabotage.
Effectivement, nous pensons que l'immédiatisme est un danger, car il ne voit la lutte qu'au jour le jour et se perd dans une impatience activiste néfaste pour le processus révolutionnaire.


L'action directe ou le sabotage ne sont pas l'immédiatisme. Tu confonds stratégie et tactique ... L'action directe et le sabotage sont des outils tactiques, qui peuvent s'inscrire dans la lutte révolutionnaire à plus long terme qui consiste à renforcer la confiance du prolétariat dans ses propres capacités, et aussi diminuer les capacités de l'ennemi. Je t'invite à lire le texte d'EKS sur la lutte à Turk Telecom par exemple ...

Il ya deux impasses à éviter : ce que tu nommes l'immédiatisme, et l'autre face de la médaille qui est le messianisme : attendre que la Révolution vienne toute seule ...

Le rôle des révolutionnaire est intermédiaire. Le mouvement révolutionnaire doit être une école de l'action, permettre des expérimentations, en faire l'analyse, en tirer des bilans, puis retourner sur le terrain. C'est dialectique ! :-)

Ceci dit, c'est sympathique de venir discuter ici en solidarité (si si, je le pense). Mais bon, c'est pas qu'avec des paroles qu'on changera le monde... vous savez où nous trouver ...
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Messagepar zebulon » Jeudi 04 Sep 2008 8:38

Comme dit Thibault : La souffrance des salariés est réelle...Dans cette situation, l'urgence est à l'action et à l'unité.
L'action d'abord : deux plombes de manif le 7 octobre.
L'unité ensuite : on se met d'accord pour ne rien faire; après quoi plus personne ne l'ouvre.


extrait de : http://amate-palindromes.blogspot.com/
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Messagepar goldfax » Samedi 06 Sep 2008 21:57

C'est très éloquent... en effet ! :shock: :)
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Messagepar lucien » Dimanche 07 Sep 2008 19:19

Boudiou ! Et avec la belle moisson qu'on a fait c't'année, va-t-on sortir l'tracteur du fossé et j'peux-ti mettre du bio-carburant dans l'bousin ?
J'veux dire : la crise alimentaire mondiale est-elle dans le rétroviseur (jusqu'au prochain nid de poule) ?
Le monde ne se compose pas d'anges révolutionnaires, de travailleurs généreux d'une part, de diables réactionnaires et de capitalistes cupides de l'autre.
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Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Dimanche 26 Sep 2010 11:44

bon chavais pas ou mettre cet article alors la crise mondiale c'est fourre tout
Amitiés
CLN

Manille (Philippines) – Des milliers de squatters résistent à l’expulsion
26/09/2010 Commenter Allez aux commentaires
Des milliers de squatters résistant à l’expulsion d’un bidonville ont gagné un sursis provisoire jeudi après les affrontements avec la police et la fermeture de l’autoroute principale de la capitale des Philippines.
Plusieurs policiers ont été légèrement blessés dans l’attaque menée par les habitants du taudis, tandis que le trafic sur l’avenue Epifanio de los Santos était contenu sur plusieurs kilomètres après que la route ait été bloquée.
La protestation a incité une décision judiciaire interrompant temporairement la démolition des quelque 6,000 cabanes du site de 340 hectares, selon Chito Cruz, le directeur général de l’Autorité nationale du Logement du gouvernement. Imprimer ce texte
Une section de l’autoroute à six voies qui partage en deux Manille a été bloquée en début d’après-midi par des barricades faites de bois et de pierres , cinq heures après que le blocage ait commencé, avec le trafic de jour détourné vers des rues plus petites et plus peuplées.

« Il y a eu des jets de pierres et des affrontements. Certains de mes hommes ont été légèrement blessés », selon Benjamin Magalong, le chef du groupe de 300 hommes de la police anti-émeute déployée dans le secteur, à l’A.F.P..
Un quart de million de véhicules utilise l’artère les jours de travail, selon des évaluations gouvernementales.
Magalong a dit que les habitants du taudis résistaient à une décision judiciaire initiale visant à expulser les installations sauvages, appelées là-bas le « Triangle du Nord ».
Le gouvernement veut transformer le site en un quartier d’affaires, en partenariat avec une société privée.

La police a été prise sous une pluie de projectiles alors qu’elle tentait de charger les protestataires, tandis que les attaques au canon à eau ont également échoué à disperser les émeutiers.
Les résidents du bidonville se tenaient debout avec les bras liés à travers la route, avec leurs affaires empilées au milieu de la route derrière eux.

À midi les équipes de démolition, en grande partie non protégées, ont été forcées d’arrêter leur travail dans le bidonville après avoir détruit environ 50 logements, selon un photographe de l’A.F.P. présent sur place.
Cruz a dit dans un entretien télévisé qu’il y avait environ 6,000 familles sur le site et que plus de 3,000 familles avaient déjà été relogées ailleurs.
Il a dit qu’il était confiant que la décision judiciaire arrêtant la démolition serait bientôt levée.
La Banque mondiale estime que jusqu’à la moitié des résidents de Manille vivent dans des taudis.

Info reprise depuis Angry News From Around The World.
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Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Mercredi 10 Nov 2010 19:13

Une manifestation d’étudiants dégénère à Londres

10/11/2010

Selon The Guardian, des étudiants ont pénétré dans l’immeuble qui abrite le siège du Parti conservateur.
Ils protestent contre le triplement des frais d’entrée à l’université, envisagé par le gouvernement de David Cameron.
“C’est la plus grande manifestation organisée” depuis l’arrivée au pouvoir de David Cameron, en mai dernier, affirme Le Telegraph, au sujet du rassemblement étudiant qui s’est tenu à Londres ce mercredi. Selon le quotidien britannique, “près de 50 000 personnes sont venues protester” contre le projet gouvernemental d’augmenter les frais de scolarité dans les facultés anglaises.

Mais la manifestation a dégénéré, indique un article rédigé “heure par heure”, par The Guardian. Selon le quotidien anglais, des étudiants sont entrés dans l’immeuble qui abrite le siège du Parti conservateur après avoir brisé plusieurs vitres. Un feu a été allumé devant cette même tour, avant que les forces de l’ordre n’encerclent le bâtiment. “Les dizaines de policiers présents sur place ont été bousculés et bombardés de bouteilles d’eau”, rapporte le Telegraph.

“Politique scandaleuse”

“Les politiques semblent se foutre (de ce qui se passe). Ils devraient prendre l’argent des personnes qui en gagnent beaucoup, qui ont des salaires à sept chiffres, pas aux étudiants qui n’ont pas d’argent”, a déclaré Anna Tennant-Siren, une étudiante de l’université d’Ulster à Coleraine.

“Ce n’est pas juste de faire de nos universités publiques les établissements les plus chers au monde. Il est temps pour les politiciens de reconnaître que l’éducation est un investissement dans notre avenir à tous, pas un boulet qui pèse à notre cou”, a affirmé Sally Hunt, secrétaire générale du syndicat des enseignants (UCU, University and College Union), citée par le Telegraph.

“Les députés devraient y penser à deux fois avant de mener cette politique scandaleuse”, a affirmé de son côté le président du Syndicat national des étudiants, Aaron Porter. Selon le Telegraph, ce dernier a mis en garde les libéraux-démocrates, alliés de David Cameron, en affirmant que si ce projet était adopté, ils risquaient de perdre le soutien de la jeunesse anglaise.

“Contrôler” les coûts des étudiants étrangers
Une manifestation d’étudiants dégénère à Londres

Actuellement, les frais d’inscription pour les étudiants britanniques et européens dans les universités anglaises sont limités à 3290 livres, soit 3777 euros annuels par étudiant. Mais le gouvernement de David Cameron souhaite autoriser les universités à fixer ces montants à 6000 livres maximum, voire jusqu’à 9000 livres, dans “des circonstances exceptionnelles”.

Il a justifié sa démarche en déclarant ce mercredi devant des étudiants chinois à l’université de Pékin, que cette hausse des frais pour les étudiants britanniques permettrait, mécaniquement, de “contrôler” l’augmentation des coûts d’inscriptions demandés aux étudiants étrangers qui souhaiteraient s’inscrire dans les facultés anglaises, explique le Telegraph. De quoi exacerber davantage les tensions…
REUTERS/Toby Melville, le 10/11
CLN
 

Re: La crise mondiale

Messagepar NOSOTROS » Mercredi 10 Nov 2010 20:17

merci !

Je pense ouvrir un fil spécifique, pour que ça ressorte.
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Re: La crise mondiale

Messagepar CLN » Vendredi 26 Nov 2010 19:57

traduction automatique à partir de l'anglais

Manifestation d'austérité Berlin

Soumis par tough_crowd le 26 novembre 2010 17:40

Berlin - Le vendredi 26 Novembre 2010, un manifestation contre le plan d'austérité du gouvernement fédéral a été organisée par la coalition, "Nous ne payons pas pour votre crise!", Composé de syndicats, le Parti de gauche, les organisations d'étudiants et de groupes de gauche. L'objectif des manifestants était de «assiéger» le Bundestag, le bâtiment du gouvernement où le vote sur le budget fédéral de l'an prochain qui se passait.

Dans leur la littérature, Les organisateurs ont expliqué que la plupart des compressions budgétaires doivent être bien-être social, dans le soutien financier pour les parents chômeurs, dans les caisses de retraite et les coûts de chauffage pour les chômeurs.

La manifestation a commencé avec le discours politique et une performance hip-hop en face de la Porte de Brandebourg, près de l'édifice du Parlement où le gouvernement a été de vote sur les compressions budgétaires.

Par avance, la police de Berlin et le Sénat a tenté massivement à arrêter la démonstration lors de sa préparation et la mise en œuvre, par des règlements et des interdictions. Seulement après que la plainte judiciaire a été la date et l'itinéraire de la manifestation mars être assurée.

Les participants de protestation se sont réunis à 10:00 à la Porte de Brandebourg. Le chemin a été difficile pour tous les participants en raison de la côté est de la Porte de Brandebourg a été complètement bloqué, officiellement pour des raisons de sécurité en raison de la visite de Vladimir Poutine et à cause de l'hystérie terreur.

Peu avant 11h00 de mars protestation a commencé l'élève 400 hommes à venir jusqu'à mars de la Potsdamer Platz est arrivé à la Porte de Brandgenburg, où la fréquentation totale a augmenté de 4000 personnes, selon les organisateurs. La police a dit 1.500 personnes.

Avec un certain retard, la démo commencé à se déplacer dans la direction de la Colonne de la Victoire / le Big Star. Dès le début, la manifestation a été escorté par une présence massive de la police de 1.700 agents, la plupart à plein régime-émeute, y compris un cordon partielle, et avec un hélicoptère de la police ci-dessus. Ainsi, près de l'édifice du Parlement, la police semble avoir voulu montrer leur force.

Malgré la taille relativement petite de la foule, la manifestation a été parfois très fort et combatif, en particulier, la section des élèves. À peu près à mi-chemin de la Colonne de la Victoire, un groupe a tenté de pénétrer dans la ligne de police dans le sens de l'édifice du Parlement, la Chancellerie, et la maison du président. La police a montré sensiblerie peu dévier cette tentative. Au cours de la démonstration de nouvelles tentatives ont été faites pour percer les lignes de police, qui a échoué à chaque fois par la présence massive de la police. Seules quelques dizaines de personnes gérées la percée occasionnelle, et il y avait des arrestations dispersés.

En arrivant à la Colonne de la Victoire, la police semblait évidemment préoccupé par la fluidité de la circulation. Ainsi, la rue était complètement barricadée avec des véhicules de police pour les manifestants ne pouvaient pas atteindre la grande star. Ici, la manifestation a été déclarée officiellement terminée.

Alors, ne voulant pas être dicté par la police, quelques groupes de personnes, au total au nombre d'environ 400-500, s'est détaché de la manifestation, et à traverser le parc et à travers de larges rues, bloquant la circulation et le cap dans la direction de le siège du parti au pouvoir, l'Union chrétienne-démocrate conservatrice.

Comme ils sont arrivés au siège du parti, la foule a été arrêté par la police, et il y avait de nouvelles arrestations. Ensuite, la protestation spontanée déplacé sur la Potsdamer Strasse, où la foule divisée à plusieurs reprises et a finalement été complètement dissoute sous la pression de la police.

La conclusion reste à dire que la démo en dépit d'un nombre relativement faible de participants, a été un succès. La police avait les mains pleines de garder le contrôle de la situation, en dépit de leur très forte présence dans et autour de la manifestation. En particulier, les scènes devant le siège de la CDU avec des dizaines de voitures de police, les agents casqués et des slogans de protestation pourrait avoir causé un certain malaise dans certains milieux.

* Ceci est une traduction approximative à partir d'ici: http://de.indymedia.org/2010/11/295246.shtml
.
CLN
 

Re: La crise mondiale ESPAGNE

Messagepar CLN » Samedi 04 Déc 2010 10:33

Urgente: El Gobierno aprueba decreto de militarización del control aéreo para hacer frente a la huelga que paraliza al estado español

per Kaos 04 des 2010

El ministro de Fomento, José Blanco, dice que si los controladores, no depongan su actitud y vuelvan a sus puestos de trabajo de forma inmediata, antes de las 21.30 entrará en vigor un real decreto El Gobierno aprobó este viernes por decreto la militarización del control aéreo
El ministro de Fomento, José Blanco, ha dado una hora a los representantes del sindicato USCA, que agrupa al 97% de los controladores, para que depongan su actitud y vuelvan a sus puestos de trabajo de forma inmediata, y anunció que a las 21.30 horas entrará en vigor un real decreto aprobado este viernes en Consejo de Ministros, que permite a los militares tomar el control de las torres de control aéreo español.
MADRID, 3 (EUROPA PRESS)
En rueda de prensa, advirtió que a las 21.30 horas entrará en vigor el Real Decreto aprobado este viernes por el Consejo de Ministros, que ratifica que el límite de su jornada laboral es de 1.670 horas, y que será publicado en el Boletín Oficial del Estado (BOE).
Tras pedir "disculpas" a los ciudadanos que no puedan viajar en pleno puente de la Constitución como consecuencia de la "actitud y chantaje" de los controladores, advirtió que si el colectivo, al que ha convocado a una reunión, no depone su actitud "en los próximos minutos" seguirá adoptando todas las "decisiones que correspondan".
"El Gobierno ha activado todos los mecanismos ante esta situación de extrema gravedad, que ha comunicado a todas las fuerzas políticas", afirmó Blanco, quién indicó que el gabinete de crisis constituido por Fomento y por el Ministerio de Defensa sigue activo.
Blanco, quien tachó de "intolerable" la actitud de los controladores, insistió en que si "no deponen su actitud" y se "incorporan inmediatamente" a sus puestos de trabajo "activará las medidas extraordinarias necesarias, incluidas las aprobadas este viernes".
MOVILIZACIÓN CONTRA LAS PRIVATIZAVIONES AÉREAS
(Telesur/Kaos) Los controladores aeroportuarios españoles abandonaron este viernes sus puestos de trabajo en los principales terminales del país tras el anuncio del Gobierno español de privatizar en 30 por ciento los aeropuertos y regular las jornadas laborales. El espacio aéreo de Madrid (capital) y otra ciudades de la nación permanece cerrado.
El organismo Aeropuertos Españoles y Navegación Aérea (AENA), explicó que se trata de un abandono masivo se ha producido en los centros de control aeroportuarios.
Los aeropuertos de Madrid-Barajas, así como los de Galicia, Palma de Mallorca, Ibiza, y Menorca, en las turísticas islas Baleares estarán cerrados y sólo permitirán el aterrizaje de los aviones que se encuentren en vuelo.
El presidente de AENA, Joan Lema, anunció que hará una declaración ante los medios de comunicación sobre los "problemas causados por la actitud de los controladores" aéreos.
La corresponsal de teleSUR en España, Hilda Salas, informó que "un conflicto laboral por el máximo de horas aeronáuticas de mil 600 por año y que ahora deben trabajar mil 700" según el decreto ley aprobado este viernes en consejo de Ministros "no ha agradó a los controladores".
Los trabajadores mostraron su indignación porque dentro de esas horas anuales no se computarán los permisos sindicales, las horas imaginarias y las licencias y ausencias por incapacidad laboral, así como las reducciones de jornada.
Frente a la ausencia masiva en los centros de control, el presidente de la Unión Sindical de Controladores Aéreos (USCA), Camilo Cela, ha pedido calma y serenidad al colectivo. "Lo que hace el decreto es corregir una vez más los defectos de una ley que pidió AENA y que se la dieron mal hecha", agregó el presidente del sindicato.
Señaló que "gran cantidad de pasajeros se encuentran retenidos" en los principales aeropuertos de la nación europea ante esta situación.
Salas indicó que el Ministerio de Fomento de España ha "acusado a los controladores de cometer un delito al secuestrar a los pasajeros" que se encuentran en los espacios aéreos.
La corresponsal de teleSUR reportó que funcionarios del Gobierno español se encuentran sesionando en una reunión especial y que desde ya se han anunciado que las medidas a tomar podrían ir desde despidos para garantizar el normal funcionamiento de los aeropuertos.
El Gobierno de España aprobó este viernes nuevas medidas económicas para intentar frenar la crisis financiera que afecta a la nación europea tras la recesión de 2008.
Entre el paquete de ahorro está rebajar los impuestos a las pequeñas y medianas empresas (pymes), la privatización parcial de la gestión de los aeropuertos y loterías, así como la fiscalización sobre el tabaco.
La vicepresidenta segunda y ministra de Economía de España señaló que el modelo de la gestión aeroportuaria será reformado, creando una sociedad estatal y un marco jurídico más adecuado.
Aseguró que a través de la reforma del modelo de gestión aeroportuaria se va a permitir la entrada de capital privado siempre de carácter minoritario.
Este miércoles, el jefe de Gobierno de España, José Luis Rodríguez Zapatero, dijo que se abren a la gestión privada los dos principales aeropuertos de España, Madrid y Barcelona, mediante la creación de sociedades específicas dependientes de la sociedad pública Aena-Aeropuertos.
Ante el anuncio de las medidas adoptadas por el jefe del Gobierno de España, los partidos políticos y sindicatos españoles rechazaron el paquete económico, consideran que con "está batería de propuestas se pretende justificar los ataques especulativos a la deuda española".
Penas entre 8 y 10 años de prisión
Que el Gobierno militarice el trabajo de los controladores aéreos supone que éstos queden sometidos a las órdenes de la autoridad militar que es de obligado cumplimiento. En caso de éstos las incumplan, podrían incurrir en delito de "sedición", informaron en fuentes militares.
En caso de desobediencia, se podría aplicar el artículo 544 del Código Penal, en el que se define el delito de "sedición". Este artículo afirma que "son reos de sedición los que, sin estar comprendidos en el delito de rebelión, se alcen pública y tumultuariamente para impedir, por la fuerza o fuera de las vías legales, la aplicación de las Leyes o a cualquier autoridad, corporación oficial o funcionario público, el legítimo ejercicio de sus funciones o el cumplimiento de sus acuerdos, o de las resoluciones administrativas o judiciales".
Este delito está castigado con entre ocho y diez años de prisión, según el artículo 545 del Código Penal, para los que hubieren "inducido, sostenido o dirigido la sedición o aparecieren en ella como sus principales autores", serán castigados con la pena de prisión de ocho a diez años, y con la de diez a quince años, si fueran personas constituidas en autoridad. En ambos casos se impondrá, además, la inhabilitación absoluta por el mismo tiempo.
"Fuera de estos casos, se impondrá la pena de cuatro a ocho años de prisión, y la de inhabilitación especial para empleo o cargo público por tiempo de cuatro a ocho años", según precisa el segundo punto del artículo 545 del Código Penal.
Zapatero firma la orden que permite a los militares tomar el control del espacio aéreo.
Se comienzan a reincorporar los controladores del turno de noche y El Prat va volviendo a la normalidad
El gabinete de crisis prepara otro texto y está previsto que comparezca Rubalcaba para explicarlo
AENA y Fomento podrán reclamar los gastos de los pasajeros a los controladores y demandarles por sedición
El Gabinete de crisis que se encuentra reunido en el Ministerio de Fomento está preparando un nuevo decreto, tras el ultimatum dado a los controladores aéreos para que se incorporen a sus puestos de trabajo. Por esa razón, la última hora es que al menos en el aeropuerto de El Prat de Barcelona, la mitad de los controladores del turno de noche se han reincorporado.
Más de la mitad de los controladores del aeropuerto del Prat de Barcelona se han incorporado a partir de las 22.00 horas a sus puestos de trabajo, con lo que el aeródromo ha reiniciado su actividad, informaron fuentes del Ministerio de Fomento. En concreto, se están restableciendo progresivamente todos los vuelos del aeropuerto de Barcelona, menos los que van a Madrid y a Baleares.
E Gabinete de Crisis debate ahora qué hacer con los que no habían cumplido la petición de reincorporarse. La previsión es que el vicepresidente primero del Gobierno y ministro del Interior, Alfredo Pérez Rubalcaba, realice una comparecencia ante los medios de comunicación para explicar la decisión que adopte el Gabinete de Crisis.
Pese a todo, el presidente Zapatero ha firmado poco antes de las 23.00 horas la orden que permite a los militares tomar el control del espacio aéreo español, como medida de firmeza.
La militarización del control aéreo
Los militares podrán ejercer el control de las torres de los aeropuertos españoles desde las 21.30 horas, en virtud del Real Decreto aprobado hoy por el Consejo de Ministros, según ha informado el Ministerio de Fomento. En un comunicado, Fomento explica que el Gobierno ha aprobado "medidas adicionales para garantizar la seguridad y la continuidad de los servicios de control aéreo".
En concreto, el Real Decreto aprobado por el Gobierno este viernes incluye dos medidas principalmente. La primera es que los servicios médicos de AENA podrán determinar si un controlador está o no capacitado para el ejercicio de sus funciones. La segunda medida incluida en el Real Decreto es que "el presidente del Gobierno podrá encomendarse al Ministerio de Defensa para que los militares puedan ejercer el control de las torres".
Artículo 409 del Código Penal
Dice así:
"A las autoridades o funcionarios públicos que promovieren, dirigieren u organizaren el abandono colectivo y manifiestamente ilegal de un servicio público, se les castigará con la pena de multa de ocho a doce meses y suspensión de empleo o cargo público por tiempo de seis meses a dos años. Las autoridades o funcionarios públicos que meramente tomaren parte en el abandono colectivo o manifiestamente ilegal de un servicio público esencial y con grave perjuicio de éste o de la comunidad, serán castigados con la pena de multa de ocho a doce meses".
El Decreto aprobado por el Gobierno
En el Real Decreto-ley 13/2010, de 3 de diciembre, de actuaciones en el ámbito fiscal, laboral y liberalizadoras para fomentar la inversión y la creación de empleo, el Gobierno ha dado una nueva redacción al apartado 4 del artículo 34 de la Ley 21/2003, de 7 de julio, de Seguridad Aérea, lo que permite la militarización del control aéreo.
La primera normativa se refiere a las bajas médicas:
"Abstenerse de ejercer dichas funciones y de realizar tales actividades en caso de disminución de la capacidad física o psíquica requerida. El personal de control al servicio de la Entidad Pública Empresarial «Aeropuertos Españoles y Navegación Aérea», que aprecie dicha circunstancia, deberá someterse de manera inmediata a reconocimiento por parte de los Servicios Médicos que facilite la Entidad, quienes verificarán la concurrencia de la misma, y determinarán si ello ha de dar lugar al apartamiento de su puesto de trabajo".
Además, se da nueva redacción al apartado 2 de la disposición adicional primera de la Ley 9/2010, de 14 de abril, por la que se regula la prestación de servicios de tránsito aéreo, se establecen las obligaciones de los proveedores civiles de dichos servicios y se fijan determinadas condiciones laborales para los controladores civiles de tránsito aéreo, que quedará redactado en los siguientes términos:
"La entidad pública empresarial Aeropuertos Españoles y Navegación Aérea deberá facilitar la inmediata aplicación de lo previsto en el artículo 4.4.a) de la Ley 21/2003, de 7 de julio, de Seguridad Aérea, quedando sometidos los controladores de tránsito aéreo de la citada entidad a la dirección del Ministerio de Defensa quien asumirá su organización, planificación, supervisión y control. Ningún trabajador, órgano directivo u organización podrá dificultar o impedir la efectividad de dicha medida. El incumplimiento de dicha obligación será sancionado de conformidad con lo dispuesto en el artículo 4 de la presente Ley, sin perjuicio de las demás responsabilidades civiles o penales a que haya lugar".
Mira també:
http://www.kaosenlared.net/noticia/urge ... o-para-hac
CLN
 

Re: La crise mondiale ESPAGNE

Messagepar CLN » Samedi 04 Déc 2010 12:01

Grève des contrôleurs aériens : l’Espagne envisage l’état d’urgence.

samedi 4 décembre 2010 (10h01)

De : Ouest France

Les autorités espagnoles ont menacé samedi de décréter l’état d’urgence si les contrôleurs aériens en grève ne reprennent pas le travail.
«Si la situation ne se normalise pas, le gouvernement déclarera l’état d’urgence», a averti Alfredo Rubalcaba, ministre de l’Intérieur et vice-président du gouvernement, lors d’un conseil des ministres extraordinaire.
«Les contrôleurs seront réquisitionnés et, s’ils ne reprennent pas le travail, l’affaire sera transmise immédiatement à la justice et ils seront poursuivis pour un crime passible de la prison», a-t-il ajouté.
Le contrôle de l’espace aérien espagnol est actuellement assuré par l’armée.
Les aiguilleurs du ciel, dont la grève surprise a affecté 250 000 voyageurs, sont en conflit avec la direction des aéroports AENA pour des questions salariales et de conditions de travail.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-G ... filDMA.Htm
CLN
 

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