Grèce : universités en lutte

La lutte est globale... Solidarité a-nationale !

Grèce : universités en lutte

Messagepar Léa » Vendredi 09 Juin 2006 11:18

ça à l'air de chauffer en Grèce, aucune infos sur les médias officiels (faut pas s'étonner)... Si la presse écrite de gôche (Libérachion) en parle un p'tit peu (au cas où elle pourrait récupérer le mouvement ?)

J'ai lu l'infos hier soir sur Indy Paname, mais là le serveur semble bloqué dû a un problème technique. Si quelqu'un a des infos complémentaires...
:arrow: Indy Athens
:arrow: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=521349
:arrow: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=521371
:arrow: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=521390
:arrow: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=521492
:arrow: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=521163

:arrow: Bellaciao > Que se passe-t-il à Athènes ?

:arrow: Libé > Violente manifestation estudiantine en Grèce
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Messagepar Léa » Dimanche 11 Juin 2006 10:54

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Messagepar Léa » Dimanche 11 Juin 2006 14:19

Solidarite avec le mouvement etudiant en Grece !

La Grèce connaît son plus important mouvement étudiant depuis les années 1970, contre un projet de loi du gouvernement actuel de droite prévoyant :
    a.. la création de facs privées (la constitution sera modifiée pour lever l'obstacle à ce niveau...)

    b.. le fonctionnement des facs selon les critères de management du secteur privé

    c.. la remise en cause de « l'asile universitaire » (impossibilité pour la police d'intervenir sur le campus sauf accord des Ca des universités)

    d.. la réduction drastique de la possibilité pour les étudiants de repasser des examens et de progresser d'une année sur l'autre.

Ce projet met en application les directives européennes sur la libéralisation des services et de l'éducation. Les appétits capitalistes sont les mêmes en Grèce qu'en France : précarisation, privatisation, tout est bon pour faire du pognon !

Tous les ingrédients sont réunis pour renforcer le rôle de sélection sociale de l'école en société capitaliste. Une éole de classe, où l'accès au savoir est réservée à la bourgeoisie, qui n'aurait plus pour d'autre fonction que la reproduction à l'identique des inégalités sociales.

L'Etat, en Grèce comme en France, est le fer de lance de cette politique capitaliste, et n'hésite pas à se servir de la matraque pour imposer les choix du patronat. Le jeudi 8 juin, une manifestation nationale réunissant plusieurs dizaines de milliers d'étudiantes et d'étudiants, rejoint par des travailleuses et travailleurs, a ainsi été violemment réprimée à Athènes, coupée en deux par la police. A la clef : un blessé grave, à l'hôpital dans un état critique.

Actuellement, 354 départements académiques sont occupés, donc la quasi-totalité de l'enseignement supérieur est paralysée (Facs et IUT). Les enseignants, conformément aux consignes de leur puissant syndicat POSDEP, votent, Assemblée par Assemblée, en faveur de la proposition de grève illimitée. Le mouvement se structure autour des Assemblées Générales par département et de coordination d'AG par ville. Il exprime un rejet radical de la logique de privatisation de l'enseignement supérieur, dans un milieu qui n'a pas connu de mobilisation importante depuis une quinzaine d'années. Par son ampleur, il n'est d'ores et déjà comparable qu'avec le mouvement (victorieux) de l'occupation de l'école polytechnique du 17 novembre 1974 qui avait durablement marqué toute une génération.

Parce que la dictature du capital s'exerce au delà des frontières et touche tous les aspects de la vie : santé, travail, éducation..., comme l'ont encore montré les attaques les plus récentes en France (loi sur « l'égalité des chances, CPE, CNE...),

Parce que la lutte des étudiant-e-s et des travailleurs-euses en Grèce est aussi la nôtre,

Parce que nos intérêts sont les mêmes, face au capitalisme et à l'Etat :

Notre combat contre le capitalisme continue, et la preuve, après la France c'est au tour de la Grèce et du Chili de se révolter. Et après ?

Nous refusons d'être les esclaves du capitalisme et nous sommes solidaires avec les révoltes en Grèce, au Chili et ailleurs.

Rassemblement de soutien devant l'ambassade de grèce mardi 13 juin 14 h 30, RDV Métro Kléber (Ligne 6), Paris.


************
A l'appel de : Alternative libertaire, Coordination des Groupes Anarchistes 93, Fédération Anarchiste, Kara Kizil Paris, Offensive Libertaire et Sociale - Paris, Organisation communiste libertaire - Paris, et d'autres étudiant-e-s, travailleurs-euses et chômeurs-euses de Paris et sa banlieue.
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Messagepar Léa » Vendredi 16 Juin 2006 11:09

LUTTE ETUDIANTE EN GRECE C’EST CHAUD !!!
Des nouvelles de la lutte étudiante en Grèce : c’est chaud !

Un mouvement étudiant s’amplifie en Grèce, pour contrer les projets libéraux du gouvernement concernant les universités. À l’instar du mouvement français, de nombreuses facultés sont occupées... Une nouvelle importante manifestation est prévue aujourd’hui, ce jeudi 15 juin.

Correspondance d’un ami grec qui a aussi assuré la traduction.

A Lyon, une autre mobilisation de soutien au mouvement en Grèce et contre la répression est prévue lundi prochain.

Le mouvement des étudiants grecs ne fait pas la une, ni la deux, du reste, de la presse française ou internationale. Ce silence médiatique doit nous interpeller et nous invitons toutes celles et ceux qui parviennent à glaner quelques informations à nous les faire parvenir.

Actuellement les mobilisations étudiantes grecques s’amplifient. À l’origine, les projets du gouvernement, à replacer dans le contexte libéral européen : création d’universités privées ; introduction de méthodes de « management » de toutes les facs ; nombre d’années accordées pour réussir un examen plafonné (mesure qui rendrait difficile le droit aux études pour les étudiants salariés) ; fin de la gratuité des manuels universitaires ; menaces sur l’asile universitaire.

Contre ces plans, des mobilisations ont débuté en mars, mais c’est depuis la victoire du mouvement étudiant en France, et la tenue du FSE à Athènes, que l’action a pris de l’ampleur, depuis quinze jours en particulier, avec des grèves enseignantes reconductibles selon les facs (à l’initiative du syndicat unique du supérieur, le Posdep), et une activité étudiante inconnue depuis 1974. Des manifestations massives ont lieu (nationale, à Athènes, le 25 mai avec 10 000 étudiants et très fortes le 1er juin) et des assemblées générales (AG) sont organisées partout avec une participation croissante. Comme preuve de la radicalisation en cours, de très nombreuses occupations ont été votées : à ce jour, environ 210 départements sont occupés, ce qui fait par exemple que, à Athènes, n’échappent plus à la colère étudiante que la fac de religion et celle de sport ! À Loannina, après quatre semaines de mobilisation, onze départements sur quatorze sont occupés.

Face à ce mouvement de fond, la droite suit l’exemple français : discours provocateur et violence policière. Les télés ont fait silence jusqu’à cette semaine. C’est dire la crainte de l’ordre bourgeois face à une révolte qui remet en cause bien des choses.

Alors que les élections universitaires donnent, depuis plusieurs années, une majorité à la droite, suivie du courant Pasok (socialistes) et de celui du KKE (le PC grec), les AG voient basculer des bastions sur la base de propositions pratiques soumises au vote : la droite est contre les mobilisations ; le KKE, révélant le vide de son discours « gauche », propose une journée de grève par semaine contre les occupations ; le Pasok est, selon les lieux, contre les mobilisations, avec le KKE, ou bien encore pour les occupations !

Ce sont donc les propositions radicales (avancées entre autres par l’EAAK, courant de la gauche radicale, 8,5 % aux dernières élections) qui sont adoptées, et cela jusque dans des bastions du KKE : ainsi, à Salonique (dans deux départements où l’EAAK est assez faible), la droite a recueilli 100 voix, le KKE 140 et la proposition d’occupation plus de 700 voix.

Au sein même de la gauche radicale, le sectarisme est (provisoirement ?) mis à l’écart, et les propositions avancées par les étudiants de l’OKDE-Spartakos (IVe Internationale) trouvent un écho qui prouve à quel point une leçon du mouvement français a été retenue : tous ensemble pour gagner. Autre élément mis en avant : le lien avec le mouvement ouvrier, rendu difficile par l’attitude de la direction de la confédération GSEE qui, avec la création d’une « université du travail » concoctée avec le gouvernement, a ouvert la voie aux facs privées...

Les prochains jours vont être décisifs : manifestation nationale d’un côté, manœuvres anti-occupations de l’autre. La participation croissante aux AG (plus de 1000 cette semaine à l’AG du secteur philosophie de la fac d’Athènes) va dans le sens de la radicalisation, mais le mouvement doit sûrement se structurer davantage pour avancer : les comités de grève et une coordination nationale fonctionnent mais, pour l’heure, sur la base (traditionnelle) du volontariat et de la confiance mutuelle, sans élection formelle des représentants.

Pour aider le mouvement à gagner maintenant (les projets pourraient sinon passer pendant l’été), organisons la solidarité, comme les étudiants de Grèce ont été solidaires de la mobilisation française.

D’Athènes, Andreas Sartzekis

Source : Collectif RTO

Et aussi Les etudiants allemands nous invitent a lutter ensemble
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" Ici, on fera comme en France."

Messagepar Vroum » Vendredi 16 Juin 2006 11:39

" Ici, on fera comme en France." (1)

La Grèce connaît actuellement son plus important mouvement étudiant depuis 1979. 354 départements académiques sont occupés (80 % des facs).

La cible de la mobilisation est un projet de loi du gouvernement de droite prévoyant : la création de facs privées, l'ouverture des facs aux flics, le durcissement des conditions de réussite.

L'ensemble des politiques de droite comme de gauche soutiennent la réforme, le PC grec malgré son opposition au projet tente de freiner la lutte en s'opposant aux occupations et aux grèves reconductibles.

Le mouvement se structure de manière horizontale en AG coordonnées. Il exprime un rejet radical de la logique de privatisation de l'enseignement supérieur et lance des actions contre le gouvernement.

Les enseignants votent, en AG, en faveur de la proposition de grève illimitée. En Grèce, comme en France, les étudiants luttent contre la libéralisation de la société lancé par l'État. Ils ont identifié en lui leur ennemi et ils ont affirmé qu'ils ne participeraient à aucune négociation.

Le 25 mai ils étaient 8000 à Athènes. Le 8 juin 15000 dans la capitale, ainsi que 10000 à Thessalonique. À chaque fois, ces manifestations se sont terminées dans une répression féroce: grand nombre d'interpellations et utilisation de gaz.

Ces événements nous montrent que la politique du capitalisme est une politique internationale, il nous faut donc réagir à la même échelle.

À ce jour, il y a déjà eu deux rassemblements de soutien devant l'ambassade de Grèce: le 2 juin et le 13 juin. Le prochain rassemblement est organisé mardi 20 juin à 18h00 devant l'ambassade de Grèce 18 rue Auguste Vacquerie (métro Kleber ligne 6) à l'appel notamment de la FA, la CNT, AL, la CGA …

La solidarité internationale doit se poursuivre car leur lutte est notre lutte, et réciproquement puisqu'ils avaient réagi de la même façon pendant le mouvement dit " anti-CPE " en s'attaquant à l'ambassade française.

(1) Mot d'ordre lors de la manif du 28 mai.

Fédération anarchiste, le 16 juin 2006
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Messagepar Vroum » Vendredi 16 Juin 2006 11:41

Plusieurs rassemblements ont été et vont être organisés en France à
l'appel d'organisations libertaires pour soutenir le mouvement étudiant en
Grèce qui se heurte à une violente répression étatique.


Rassemblements prévus dans d'autres villes en France :

Nantes :
Le 20 juin à 15h00
8, rue de la Caillette, à Nantes

Lyon, Marseille ... ainsi que dans d'autres pays européens


les adresses de l'ambassade, des consulats et représentations de l'état
grec en France :

http://www.amb-grece.fr/grece_en_france/missions_diplomatiques.htm
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Grece : à tous les compagnons de l'étranger

Messagepar Léa » Dimanche 25 Juin 2006 17:56

Grece : à tous les compagnons de l'étranger

Comme vous le savez, la vie sociale en Grèce est confuse à cause de la réforme étudiante et universitaire, avec la privatisation du secteur universitaire et l’application du modèle néo-libéral du pacte de Bologne dans l’éducation supérieure.
Surtout, les points les plus importants de la réforme sont : l’expulsion des étudiants après V+2 (V signifie le nombre d’années d’études par cursus) qui payent tous les livres, la dérogation de l’asile universitaire, la dérogation du caractère publique et gratuit de l’éducation et finalement autorise la création d’universités privées.
Cette réforme introduit des critères privés dans le fonctionnement des universités publiques et de ce fait vont obliger les travailleurs/travailleuses à se rééduquer tout au long de leur vie et étendra la précarité dans la réalité sociale grecque.

La réforme provient du pacte néolibéral signé par les leaders européens et les ministres de l’éducation à Bologne et qu’ils essayent de mettre en place à tous les niveaux éducatifs. Il s’agit d’une attaque de plus du capital globalisé et du néolibéralisme contre la société. Il faut aussi rajouter que certains pays européens ont déjà commencé à mettre en place cette réforme, mais en Grèce pour le moment il n’y a rien parce que la résistance étudiante et la lutte sociale sont un dur obstacle contre les décisions des patrons.

En Grèce depuis mai, 80% des universités sont occupés sous contrôle étudiant. La participation dans les mobilisations et les actions du peuple étudiant sont les plus importantes de ces dernières années. Les assemblées générales dans chaque fac sont massives et les prises de décisions se font par démocratie directe.
L’état s’est rendu compte qu’il était impossible de récupérer la mobilisation, alors il a répondu par la répression policière contre le mouvement étudiant mais ils n’ont pas réussi à arrêter l’esprit de résistance du peuple étudiant.
Cette semaine la ministre de l’éducation Marieta Gianaku a dit que la réforme va être rediscuté au parlement à partir d’octobre, essayant ainsi de désactiver les occupations, mais les étudiants avec des grandes manifestations dans toutes les villes grecques lui ont répondu qu’ils-elles voulaient que la réforme soit retirée entièrement et immédiatement.

La majorité des étudiantEs qui ont participé au conflit ne sont adhérents d’aucun partis, sont indépendants et autonomes et le parti communiste ne participe pas à la lutte parce qu’il ne la dirige pas et ne la contrôle pas. Notre prochain objectif est de mettre en relation le mouvement étudiant avec les luttes de la classe ouvrière et faire connaître le conflit pour la défense de l’éducation publique et gratuite, par des actions directes, en participant à la manifestation du 27 juin à Athènes contre le sommet des ministres de l’éducation des pays développés qui aura lieu en Grèce les 27 et 28 juin. Un autre objectif de la manifestation sera que la ministre de l’éducation grecque Gianaku abandonne la réforme et envoie un message de résistance contre l’attaque néolibérale contre la société.

Durant l’été, nous allons nous mettre en contact avec des étudiants d’autres pays européens dans le but d’organiser et de promouvoir une campagne européenne et de coordination des mobilisations, des grèves, etc, dans la majorité des pays européens contre le pacte de Bologne.
Nous voulons mettre en place cette lutte au niveau européen, parce que si nos actions et résistances et les votre se limitent au niveau national (comme ça s’est fait en France, Allemagne, Italie et grèce) et ne se dirigent pas directement contre l’union européenne et concrètement contre les aspects d’éducation (le Pacte de Bologne), les luttes ne seront pas victorieuses.
Nous vous invitons, tous et toutes à agir contre les ambassades et entreprises grecques les 27 et 28 juin 2006 en solidarité avec la lutte des étudiants grecques.

Thessalonique
Mouvement anti-autoritaire, le 21 juin 2006

Texte traduit rapidement de l'espagnol au français.
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Messagepar soleilnoir » Jeudi 29 Juin 2006 17:17

salut compagnons-nes,

des nouvelles du mouvement étudiant en grèce !

Le mouvement étudiant en Grèce a atteint des niveaux explosifs

de Aris OIKONOMOU

C’est du jamais vu !!!! 407 facultés sont désormais occupées. 241 facultés universitaires sur 258 et 166 facultés des Hautes Ecoles sur 198 dans toute la Grèce. Soit presque 90% des facultés sont occupées par des étudiants.

Pour la faculté de Médicine de Thessalonique, comme pour le plus part des facultés, la session de juin est déjà raté. Cette faculté vient conclure sa 3ème semaine d’occupation- avec trois supers AG qui l’ont confirmé-. Impossible de rattraper les cours, laboratoires et autres activités nécessaires. Encore plus impossible d’entamer la procédure des examens vu que le Secrétariat est fermé et que les salles sont inaccessibles.

Tous les étudiants de Grèce se trouve dans cette même position et leur majorité semble être d’accord sur le point suivant : « Tant que la loi-cadre nous hante nous ne pouvons pas baisser les bras, même si cela veut dire rater notre session d’examens ». La preuve, dans l’espace de deux semaines le nombre des facultés occupées a doublé et la participation aux AGs atteint de chiffre records.

Hier, Jeudi 15/06, même les plus suspicieux (par exemple, le Ministère de l’Education qui parle de désinformation et manipulation des étudiants) ont eu la preuve que ce mouvement est décidé d’aller jusqu’au bout.

15000 à Athènes, 8000 à Thessalonique, 1000 à Ioannina plus ou moins la même chose à Volos, Chalkida, Corfu et 400-500 étudiants à l’île de Mytlini (Chios).

Même si celle-ci est la troisième mobilisation de ce type dans un mois. C’est celle qui a regroupé les plus gens dans les plus des villes.

Toutefois les étudiants ne se mobilisent pas tous seuls. Ils ont le soutient des plusieurs parti politiques (notamment le KKE, le NAR, le SYN et le PASOK), des syndicats (GSEE, ADEDY et du Front Syndical du KKE le PAME), des associations et personnalités.

Le Ministère essaie de se rattraper

Depuis le début du mouvement le Ministère parlait de désinformation des étudiants et de leur manipulation par des groupements gauchistes. Toutefois depuis le début de cette semaine et vu l’ampleur du mouvement, Gianakou (la Ministre de l’enseignement) a changé de ton. Premièrement elle a dit que la proposition de loi qui prendrait les proposition des loi cadres ne sera pas discuter lors de la séance d’été du Parlement comme prévu mais à la séance plénière de la rentré-une fois les élections communales passées. Deuxièmement elle essaie de séduire le mouvement en proposant le dialogue et la négociation sur le contenu de la loi cadre. En fin hier elle a accepté de parler avec une « délégation » de la coordination de occupation- dont la représentativité a été contestée par beaucoup - et elle leur a dit un vague « Il n’y a aucun danger pour asile académique et les syllabus gratuits ».

Il est évident que le Gouvernement sent la pression et sent qu’il a mal géré l’affaire (trop de reformes anti-populaire, manipulation médiatique, répression violentes du mouvement etc.). Surtout à quelques mois des élections il veut apaiser la situation, mais il est probablement trop tard.

Le mouvement rencontre beaucoup des difficultés (massification, participation dans les occupations, vacances etc.). Malgré celle-ci, le mouvement tient encore le coup. Il grandi, acquiert ses expériences, développe sa conscience. Nous ne pouvons que lui faire confiance et tirer les leçons après.

To be continued...

http://publish.indymedia.org/fr/2006/06/841212.shtml

Reforme de l’Education : dernier bras de fer des opposants avec le gouvernement avant les congés d’été

D’importantes mesures de sécurité ont été prises pour accueillir les 35 ministres de l’Education des pays de l’OCDE attendus aujourd’hui à Athènes. Les dernières manifestations étudiantes ont été marquées par des violents débordements

Athènes s’apprête à passer une semaine agitée sous le signe de l’Education. Les universitaires et étudiants s’opposant au projet des reformes du gouvernement ont appelé lundi à la vigilance dans les semaines qui suivent, afin que ne soit pas adopté au Parlement le projet de loi sur les changements dans l’enseignement supérieur en session d’été. Alors que la capitale grecque accueille mercredi la première réunion des ministres de l’Education de l’OCDE hors du siège parisien de l’organisation, les manifestants devraient battre le pavé à peu près tous les jours.

Mardi 27 juin est organisée à Athènes une manifestation a 13h, et une autre le lendemain à l’occasion de la réunion à Lagonissi (site balnéaire de l’Attique) des ministres de l’Education de l’OCDE. Jeudi enfin, un meeting est prévu devant le Parlement où sera débattu l’art. 13 de la Constitution sur l’enseignement supérieur ouvrant la voie à la création d’universités privées.

Etudiants et professeurs prennent position contre leur participation au dialogue avec le ministère, les professeurs déclarent se préparer à une campagne d’information de l’opinion publique sur les problèmes dans les universités.

Toutefois, à l’approche de la période des congés d’été, les universitaires ont annoncé après leur réunion du samedi qu’ils suspendaient leur mouvement de grève à partir de la semaine du 3 juillet.

Au même moment, les enseignants du secondaire se consultent pour programmer au début de la prochaine année scolaire, en septembre, des mouvements de grève. Comme l’a précisé le président de la Fédération des enseignants, Dimitris Bratis, il a été décidé d’une grève de 5 jours une semaine après la rentrée scolaire et donc après le 18 septembre, si les revendications des enseignants ne sont pas satisfaites.

En attendant, Athènes accueille pour deux jours la session des ministres de l’Education des Etats-membres de l’OCDE dont les travaux s’ouvriront mardi 27 juin à Lagonissi (banlieue balnéaire d’Athènes) par un discours de la présidence, le ministre Marietta Giannakou, 35 ministres y étant attendus, ainsi que le SG de l’OCDE, Angel Gurria, 5 autres ministres d’Etats non membres de l’organisme participant à titre d’observateurs, et 200 autres représentants du monde entier.

A l’agenda figurent les dossiers de l’enseignement supérieur, qualité-égalité-rentabilité.

http://www.info-grece.com/modules.p...

Témoignage sur ce qui c’est passé hier et photos.

Hier, il y a eu des affrontements historiques. Des camarades s’affrontaient aux flics directement, avec beaucoup de risques pour leur liberte et meme pour leur vies, afin que le reste des manifestant(e)s puissent entrer dans la faculte de loi pour se sauver. Il y avait plus de deux milles personnes a l’ interieur et les flics lancaient des dizaines de grenades par les fenetres. Les leaders gauchistes ont prefere s’occuper des libertaires pour les empecher de lancer du feux par la terrasse (quand les porcs ont reussit a approcher) et faissaient de la (leur) politique sur le dos des gens qui ne pouvaient plus respirer... Ils sont graves, quoi....

Les camarades ont reussit a plusieurs reprises a repousser les flics, chose particulierement difficile cette fois...
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Messagepar Léa » Jeudi 29 Juin 2006 23:02

Quelques photos sont disponibles :
:arrow: Indy Paname > Article 63299
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Messagepar Paul Anton » Samedi 10 Mar 2007 12:48

Les étudiants grecs sont toujours en lutte !!!

une année déjà !!!

http://www.youtube.com/watch?v=W1fRfPodlQE


http://athens.indymedia.org/front.php3? ... _id=669278
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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Coupe du monde des manifs : Allez la Grèce !

Messagepar clown » Samedi 10 Mar 2007 13:24

à ce sujet, le vote de la loi qui a mis le feu au poudre a eu lieu le jeudi 8 mars il me semble, et la répression de la manif a été particulièrement sauvage.
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Messagepar lucien » Dimanche 11 Mar 2007 13:26

Les dernières infos confirment ce que laissaient craindre les vidéos, à savoir des groupes de manifestants divisés, isolés et battus et/ou arrêtés par la police.

L'annonce de l'occupation du bâtiment de l'administration de l'université était accompagnée d'un appel à la grève générale (assez courant en Grèce).

:arrow: Violente répression en gréce contre les étudiants et les profs (Indymedia)
Le monde ne se compose pas d'anges révolutionnaires, de travailleurs généreux d'une part, de diables réactionnaires et de capitalistes cupides de l'autre.
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