Merci Fred pour la brochure. J'espère que tu a reçu mon adresse virtuelle.
…tout est une question d’équilibre…
Mais le plus important est de se sentir bien dans ses pompes...
[/quote]
Justement mon intéret n'est pas dans la consomation mais dans le déséquilibre.
Je passerais sur l'aspect hygieniste et sanitaire, malgrés plus de 80 000 morts annelles dues à des pathologies liés directement à la consommation d'alcool et de tabac. Plus les autres psychotropes, les mises en danger de sois même et d'autrui par l'alteration des sens et le changement de comportement, la fragilité physique et psychologique devant d'autres comportement... L'argument n'a malheureusement aucun relent passéiste...
Ce qui m'interrèsse le plus sont les conséquences sociales et individuelles et leurs traitements sociétales et politiques.
Le désiquilibre de consommation se traduit par une dépendance, une adiction, bref une aliénation et une soumission.
Celà pose le problème de l'anihilation du libre arbrite auquels nous sommes tous attachés ici (enfin j'espère...) ainsi que l'alteration de la réalité et la capacité d'analyse intelectuelle sur soi et son rapport au monde. De là les poncifs sur la dégradation des liens sociaux, des outils même de socialisation, de l'image de soi et de son équilibre psycologique.
Le traitement sociétal de la dépendance est ambivalant et contradictoire.
Le drogué ou l'alcoolique (mais où est la différence?) est tour à tour l'objet de dégout de par sa déchéance et de compassion par sa faiblesse. Culpabilité de boire, honte d'avoir bu, l'ambivalance anime l'individu lui même et les apporte toutes les raisons de reboire...
Le traitement politique suit ses ambivalances, prodigant tour à tour soins et répréssion aux déviants, valorisant la mesure de la consommation rituelle de certains produits, comme l'alcool et instrumentalisant en arme de répréssion sociale la consommation d'autres, comme le cannabis ( bah elle est là la différence...) Pour une fois le pouvoir ne fait que répondre à la volonté populaire, si le problème devient apparant on appaise nos yeux et nos consciences. Est ce pour celà que les anars ont abandonnés le combat?
Si l'addiction est un problème traversant toutes les classes sociales, le traitement hygiéniste ne le fait pas. La femme d'affaire cachant son "problème d'alcool" dans les cliniques privées ne perd pas la garde de ses gosses, le jeune architecte alignant son rail de coke pour suivre le rythme est excusé et fait passer le joint sans risque sur la croisète.
Le poivro de la croix de pierre, l'accro au crak et les fumeurs d'Hérouville n'ont pas le même traitement. Pourtant le pouvoir ne traite que ce qui est trop criant, que ce qui est trop dérangeant pour nos conscience. Et il à bien raison. La dépendance est aussi utile pour lui qui le traitement. L'aliénation à quoi que se soit est une formidable police, d'où la volonté d'alimenter les publics encore préservé d'anti-déprésseur et d'anxiolitique. Toujours des produits gérants les rèves et empéchant la réfléxion...
Merveilleux, tous ces produits, pour le pouvoir. Non seulement ils permettent la séléction et le marquage des éléments les moins productifs, mais ils alimentent avec leurs plaisirs la soumission volontaire de leurs consomateurs avant de régler tranquilement le problème en conduisant ces deviants à la mort.
Comme disait Durruti, faut pas ce laisser abattre...