Condamné à la prison à perpétuité, Makhno est libéré le 2 mars 1917 des prisons centrales de Moscou, grâce à l'amnistie des détenus politiques exigée par les travailleurs. Il a alors cette pensée :
J'étais vivement préoccupé par l'insuffisance de mon éducation théorique et par mon ignorance des données positives qui m'eussent permis de résoudre les problèmes sociaux et politiques, du point de vue anarchiste. Certes, je savais que tel était le cas, neuf fois sur dix, dans nos milieux anarchistes et que ce triste état de chose était dû au manque, chez nous, de toute organisation et aussi d'écoles anarchistes. Je n'en sentais pas moins profondément cette lacune et ne cessais d'en souffrir.