Le PT a une tendance AS ???

Les courants, les théoriciens, les actes...

Le PT a une tendance AS ???

Messagepar Léa » Dimanche 26 Juin 2005 0:51

:arrow: L’Anarcho-syndicaliste
Revue éditée par le courant anarcho-syndicaliste du Parti des travailleurs.
Animé par des militants regroupés au sein de l’Union des anarcho-syndicalistes. :?:

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Messagepar lucien » Dimanche 26 Juin 2005 21:44

Peut-être P.Chauvin pourra t'en dire plus. :wink:
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Messagepar Léa » Lundi 27 Juin 2005 2:35

Il est vrai que je me rappel que le PT (Daniel Gluckstein) s'était abstenu de participer à la mascarade électorale lors du second tour des présidentiels 2002. Mais Arlette avait fait de même (abstention au 2ième tour), tandis qu'Olivier fonçait tête baissée dans un "néo-réformisme post-révolutionnaire". Mais bon...
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Messagepar Paul Anton » Vendredi 01 Juil 2005 18:54

Le PT est un parti qui prétend regrouper plusieurs courants, dont un se réclamant de l’anarcho-syndicalisme. C’est lui qui le dit ! En effet, ce parti demeure fidèle à la pensée trotskyste, elle-même enfantée par le léninisme.

8)
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Messagepar Anartoka » Samedi 02 Juil 2005 12:55

en même temps, est ce que des anars qui votent au présidentiel sont des anars :?:
C'est de reculer que de trop philosopher.
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Messagepar Léa » Samedi 02 Juil 2005 14:35

Anartoka a écrit:en même temps, est ce que des anars qui votent au présidentiel sont des anars :?:
Les prési-dans-l'-ciel !?!
ABSTENTION pour ma part !
:arrow: GRAND JEU CONCOURS : NOUVEAUX SLOGANS

Les élections passent, les problèmes restent.
Je rajouterais que les élections repassent, les problèmes s'aggravent !
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Messagepar lucien » Samedi 02 Juil 2005 14:52

Anartoka a écrit:en même temps, est ce que des anars qui votent au présidentiel sont des anars :?:
sans doute que non ! :wink: et je répondrai aussi par la négative au sujet du traité constitutionnel... la question pouvant finalement être posée à l'occasion de chaque mascarade électorale.

question slogan, on a déjà utilisé Donner sa voie rend muet : agir au lieu d'élire, dans le cadre d'élections à l'université...
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Messagepar Paul Anton » Vendredi 08 Juil 2005 19:42

En fait, le PT se sert d’une tenue de camouflage, puisque sa tactique est le noyautage systématique. :shock:

…euh…euh…euh…si on est logique… :roll:

Il y a également des prétendus anars qui votent aux élections syndicales, certains d’entres eux occupent également des responsabilités dans les centrales syndicales institutionnelles et représentatives.

N’est-ce pas contradictoire avec l’idéal anarchiste :?:

Et toi Anartoka :?: T’en penses quoi :?:

:wink:
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Messagepar Anartoka » Vendredi 08 Juil 2005 23:34

C'est une question stratégique, d'un point de vue politique, il est claire que le vote c'est caca (il est tard, je vais faire simpliste ;) )

D'un point de vue syndical, là je serais tanté de dire que ça depend :roll: Imaginons un C.E bien orienté (majorité d'anars), ça peut être bénef pour l'employé maintenant faire partie (minortié) d'un CE... et se foutre à genoux pour faire des "accords" .. hors de question.

Surtout n'oublions pas le but : autogestion et democratie direct au sein de l'entreprise. Si une election permet d'y arriver.... pourquoi pas (revolution espagnole) mais je doute. Par consequant il vaut mieux privilégier l'action direct et/ou la greve générale pour y arriver.
C'est de reculer que de trop philosopher.
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Messagepar Paul Anton » Samedi 09 Juil 2005 0:08

Vaste problématique… :shock:

En effet… :roll:

Mais je pense que l’autogestion ne peut se réaliser dans le mode de gestion et d’administration du système capitaliste… 8)

Au fond, on risque de tomber dans un débat récurrent… :wink:

Vu l’heure… :idea:
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Messagepar Paul Anton » Dimanche 10 Juil 2005 16:51

T’as raison Anartoka... :wink: Le possibilisme ne mène nulle part, il asphyxie la conscience de classe des prolos. :wink:

Vu le contexte et la situation actuelle, je pense que nous n’évoluons plus dans le spectacle en tant que tel ; bien au contraire, puisque nous avons atteint le sur-spectacle , c'est-à-dire que nous ne pouvons plus désormais entrevoir la possibilité d’une révolution, comme ce fut le cas vers le courant de la fin des années 60 et le début des années 70. Il ne nous reste plus que l’idée d’une révolution dans nos consciences propres.

:idea:
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Messagepar anti-k » Mercredi 13 Juil 2005 11:41

sur le PT, ilditr effectivement contenir un courant anarcho-syndicaliste, mais anarcho là sont de FO, des représentants qui plus est. ils sont bien connus des milieux anars depuis des décennies et n'en ont jamais fait réellement partie.
Au sein du PT c'est toujours la tendance OCI qui tient la bride -tendance trotskyste dure, qui aime l'inflitration dans les partis et les syndicats (les lambertistes). c'est eu qui ont formé jospin et si je ne me trompe mélanchon. ce sont des léninistes bon teint surtout implantés dans la classe moyenne et ses syndicats. Ils y mènent un politique de défense des services publics et n'y font guère entendre de voix anticapitaliste (opportunisme oblige...)
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Messagepar Anartoka » Mercredi 13 Juil 2005 12:36

Trop compliqué tous les courants :shock:
C'est de reculer que de trop philosopher.
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Messagepar Léa » Mercredi 13 Juil 2005 14:00

anti-k a écrit:sur le PT, ilditr effectivement contenir un courant anarcho-syndicaliste, mais anarcho là sont de FO, des représentants qui plus est. ils sont bien connus des milieux anars depuis des décennies et n'en ont jamais fait réellement partie.
Au sein du PT c'est toujours la tendance OCI qui tient la bride -tendance trotskyste dure, qui aime l'inflitration dans les partis et les syndicats (les lambertistes). c'est eu qui ont formé jospin et si je ne me trompe mélanchon. ce sont des léninistes bon teint surtout implantés dans la classe moyenne et ses syndicats. Ils y mènent un politique de défense des services publics et n'y font guère entendre de voix anticapitaliste (opportunisme oblige...)

:?: Vas-y explique, j'ai quelques lacunes :oops: Généralement c'est là ou je décroche. :roll:
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Messagepar Léa » Jeudi 14 Juil 2005 0:46

Anartoka a écrit:Trop compliqué tous les courants :shock:
T'inquiète ! Tout le monde s'y perd à force.... :wink:
Voici donc quelques lectures :
A PROPOS DU PT, DE BLONDEL, DE LAMBERT ET DE L’ANARCHO-SYNDICALISME ...

L’ENTRISME TROTSKISTE EN MILIEU ANARCHISTE
samedi 10 mai 2003

Christophe Bourseiller, Cet étrange monsieur Blondel. Enquête sur le syndicat Force ouvrière, Éditions Bartillat, 1997.

par Ariane

Voici un livre savoureux qui mérite d’être dégusté à petites doses, tant certaines des informations qu’il contient ouvrent des perspectives sur d’autres recherches qui restent à faire. Christophe Bourseiller, connu autant comme acteur que comme écrivain, continue de nous surprendre par ses enquêtes pointues sur certains courants politiques qui préfèrent la discrétion et l’obscurité à la lumière du jour.

Comme son titre l’indique, ce livre est consacré à Marc Blondel, le dirigeant du syndicat français Force Ouvrière (FO), mais c’est le chapitre central, qui occupe plus de la moitié des pages de l’ouvrage qui est à nos yeux le plus intéressant. Il s’intitule : Le lambertisme : histoire d’un réseau d’influence.

Le lambertisme ?

Pour ceux qui s’intéressent à la politique, il s’agit de l’un des courants qui, en France, mais aussi dans d’autres pays, se revendique de la quatrième internationale de Léon Trotski. En Suisse, les militants de ce courant se regroupent notamment dans l’Union des cercles pour une politique ouvrière (UCPO) et en France dans le Parti des travailleurs (PT). Leur grand leader, qui fut candidat à la présidence française en 1988, se nomme Pierre Boussel, mais il se fait appeler Lambert, d’où le nom de lambertisme.

Fidèles en cela à la pensée de Léon Trotski, les lambertistes pratiquent l’entrisme dans les organisations du mouvement ouvrier (partis, syndicats, etc.). Certains d’entre eux semblent avoir une prédilection pour les organisations anarchistes et anarcho-syndicalistes. Dans l’après-franquisme, la CNT et la FAI d’Espagne ont été victimes d’interventions de ce type - notamment dans la région de Valence - ayant comme résultat un affaiblissement durable de ces organisations. Ici même, nous avons été assez directement concernés par ce problème lorsque la correspondante helvétique du périodique Le Monde libertaire, s’est avérée être une militante lambertiste (voir Le Monde libertaire et la Suisse, dans L’Affranchi n° 3, été 1992).

Le livre de Bourseiller donne donc d’importantes indications sur cette pratique en France. Il nous explique entre autres - et ce n’est pas là le moindre des paradoxes - que l’on peut être lambertiste sans être obligatoirement trotskiste, du fait que nous avons affaire à une sorte de secte qui tourne autour du leader fondateur et où tout le monde n’a pas accès à la même information.

L’organigramme du lambertisme français est constitué de quatre cercles concentriques. Au centre il y a l’organisation politique, le Parti ; ensuite on trouve les proches camarades de Pierre Lambert qui n’adhèrent pas nécessairement au parti, mais sont associés à la direction du réseau ; le troisième cercle est constitué des responsables politiques et syndicaux qui acceptent d’aider Lambert ou d’être aidés par lui et qui ne sont généralement pas trotskistes ; enfin on trouve les simples compagnons de route qui signent les innombrables pétitions (une spécialité lambertiste que l’on retrouve aussi en Suisse) et qui s’intègrent ponctuellement à des comités contrôlés par le parti.

Comme nous l’avons déjà signalé, les militants lambertistes pratiquent l’entrisme, ils pénètrent différentes organisations pour s’emparer des postes importants. En France, cette tactique a remporté des succès significatifs dans la Franc-maçonnerie, à la Libre Pensée... et bien sûr dans le syndicat Force Ouvrière où l’opération fut particulièrement délicate.

FO est un produit de la guerre froide qui a vu le jour grâce au soutien financier des syndicats américains, donc, indirectement de la CIA. La centrale regroupe en son sein des anticommunistes de droite et de gauche. Que des trotskistes, c’est-à-dire des marxistes-léninistes soient parvenus à y faire leur trou est donc a priori surprenant. Bourseiller nous explique qu’un tel exploit fut en partie redevable à l’action de quelques « anarchistes ». C’est grâce à une telle casquette que des proches de Lambert ont pu déjouer la méfiance de leurs camarades, parvenant ainsi à monter les marches de la bureaucratie de FO. Pendant que d’autres, anarchistes patentés, ne ménageaient pas leur soutien aux membres du parti.

Quelque part entre le troisième et le quatrième cercle lambertiste on trouvait, par exemple, Maurice Joyeux qui apparaît comme un « copain » de Pierre Lambert. A la fin des années quarante et au début des années cinquante, les deux hommes se côtoient dans un groupe de syndicalistes qui prétend réaliser l’unité entre la CGT et FO. Dès lors, « Maurice Joyeux, on le verra souvent parrainer des réunions lambertistes, ou joindre son nom à la litanie des multiples pétitions trotskistes. Il devient un compagnon de route occasionnel... » (p. 109). Ce célèbre pilier de la Fédération anarchiste fut-il conscient du rôle que lui faisaient jouer les lambertistes ou était-il un idiot utile ? Nous laissons aux historiens du futur le soin de trancher. En tout cas, selon d’anciens trotskistes, « l’infiltration lambertiste dans le mouvement anarchiste (...) a été profonde et fructueuse » (p. 127).

Dans cette entreprise, deux bureaucrates de FO ont joué un rôle important, il s’agit de Joachim Salamero et d’Alexandre Hébert. Ici, nous avons affaire à d’authentiques lambertistes qui n’ont d’anarchiste ou d’anarcho-syndicaliste, comme ils aiment s’appeler, que la plume sur le chapeau. Outre le fait qu’il est permanent syndical de FO en Gironde (Bordeaux), Joachim Salamero est président de la Fédération nationale de la Libre Pensée, une organisation qui, en France, est désormais « totalement passée sous contrôle lambertiste » (p. 224).

Quant à Alexandre Hébert, l’inamovible secrétaire départemental de FO en Loire-Atlantique (Nantes), il n’hésite pas à se présenter, sous la plume de son biographe, comme « le dernier des libertaires » [1] de l’Hexagone. Mais d’une part, Hébert serait depuis 1969 membre du bureau politique du parti lambertiste, de l’autre il a tissé des liens pour le moins étranges avec des politiciens de droite et d’extrême droite. En 1965, Alexandre Hébert appelait à voter pour le député-maire sortant de Nantes, André Morice, un radical, partisan de l’Algérie française, qui s’était illustré, en 1957, comme ministre, en électrifiant la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. D’autre part, le biographe que Hébert s’est choisi, Joël Bonnemaison, a milité, dans les années soixante-dix, au Front National. Ce Bonnemaison aurait bénéficié, lors de son premier mariage, de deux témoins de poids : Alexandre Hébert et Jean-Marie Le Pen. Depuis lors « les deux hommes se connaîtraient et s’apprécieraient » (p. 240).

En 1960, Hébert et Salamero sont à l’initiative d’une Union des anarcho-syndicalistes (UAS) à laquelle participent plusieurs militants très actifs de la Fédération anarchiste, Salamero étant alors responsable de son Bulletin interne. L’UAS cessera d’être en odeur de sainteté dans le mouvement libertaire en 1969, suite à des déclarations d’Alexandre Hébert comparant Daniel Cohn-Bendit à Hitler. Dans un premier temps, les lambertistes de l’UAS, tel Salamero, prennent leur distance avec Hébert. En 1970, sous la pression de jeunes recrues issues de mai 1968, une fusion entre l’UAS et l’Alliance syndicaliste (constituée de libertaires adhérents à différents syndicats réformistes) se produit. Marginalisés, des lambertistes quittent le navire et se mettent à publier un bulletin prétendument anarchiste intitulé Pour nous le combat continue. En 1975, l’UAS d’Alexandre Hébert renaît de ses cendres et, en 1996, cette organisation prétendument anarcho-syndicaliste adhère officiellement à l’Entente internationale des travailleurs (l’Internationale lambertiste). On retrouve parmi ses membres actifs Joachim Salamero, Joël Bonnemaison, etc.

D’un autre côté, un autre lambertiste, Serge Mahé, anime une Alliance des syndicalistes anarchistes qui édite La Lettre anarchiste, un bulletin en vente à la librairie Publico de la Fédération anarchiste à Paris. Comme le dit si bien Bourseiller, encore aujourd’hui « Le mouvement anarchiste continue à subir les démonstrations d’affection des lambertistes » (p. 244).

Les lambertistes sont toujours les premiers à faire de grands appels à l’unité, mais il s’agit de discours de façade. Dans la pratique, ils sont les champions de la scission. Ils n’aiment guère êtres noyés dans la masse et préfèrent avoir affaire à des groupes divisés. Après une scission ou l’échec d’une tentative d’unité, ils s’arrangent pour garder des gens des deux côtés, tant que possible à des postes-clé. On vient de le voir, avec les pseudo-anarcho-syndicalistes, mais de nombreuses affaires du même genre se sont produites avec d’autres organisations. Un exemple : en 1984, certains de leurs militants ont provoqué une scission dans la Fédération de l’éducation nationale (FEN) pour rejoindre le syndicat des enseignants de FO. Le but de cette manœuvre ? Avant tout, d’empêcher un rapprochement prévisible entre les deux syndicats. Une fois l’opération terminée, les lambertistes conservent pourtant un courant organisé au sein de la FEN. Des actions semblables se sont produites vis-à-vis de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), au sein de la Franc-maçonnerie, etc.

Après avoir survolé l’ensemble du panorama, une question se pose : pourquoi tout ça ? Certainement pas pour faire avancer la révolution ! Il existe sans doute des motivations clientélistes. Comme le dit un ancien militant de ce courant : « le lambertisme, c’est à la fois un idéal qui a échoué, et une PME qui a réussi » (p. 246). Contrôler des institutions disposant de fonds importants, placer ses amis à des postes de bureaucrates syndicaux... peut être intéressant. Un Alexandre Hébert ne s’est d’ailleurs pas contenté d’avoir fait toute sa carrière à FO, il est aussi parvenu à y placer son fils.

Mais on peut également poser une autre hypothèse : un service de renseignement n’aurait-il pas tout intérêt à infiltrer un tel groupe ? Quoi de mieux pour observer et diviser syndicats et autres organisations que de pénétrer un collectif qui justement applique une telle stratégie ? On ferait ainsi d’une pierre deux coups en infiltrant le parti lambertiste et les associations que lui-même infiltre... Nous avons en tout cas intérêt à être attentifs aux tactiques qui ressemblent à celles évoquées ci-dessus, qu’elles soit impulsées ou non par des lambertistes.

:arrow: http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=689

D'autres articles intéressants :
:arrow: ELECTORALISME : LA PREUVE PAR LULA
:arrow: BRESIL : ABSTENTION CONTRE LE FMI !

Bon c'est pas tout ça, mais le 14 Juillet, faut quand même penser à célébrer la Révolution bourgeoise de 1789, la monarchie ayant succombée à l'oligarchie (poly-archie ?)... :twisted: Et pour ce faire, quoi de mieux que la présence de ??? pour honorer l'histoire du soulèvement populaire/ouvrier :roll: et par la même occasion son étouffement :? Un exemple parmis tant d'autres :
Brésil : les Indiens n'ont rien à célébrer

Tandis que se célèbre à grands fastes l’année du Brésil en France, de l’autre côté de l’Atlantique, les Indiens marquent la désastreuse gestion de la question des droits indigènes du gouvernement Lula par l’organisation, ce mois-ci, de plusieurs manifestations devant ‘l’Esplanade des Ministères’ à Brasilia. Le 19 avril est au Brésil la journée de l’Indien mais les 430 000 Indiens du pays n’y voient rien à célébrer.

En 2002, les promesses électorales de Lula, parmi lesquelles un ‘programme spécial d’urgence’ de reconnaissance officielle de toutes les terres indigènes, avaient été chaleureusement accueillies par les Indiens. Mais, à ce jour, seules un peu plus de la moitié des terres indigènes ont été totalement ratifiées.

Depuis plusieurs décennies, les Indiens guarani-kaiowá luttent pour leurs droits territoriaux contre de puissants propriétaires terriens. De nombreux enfants guarani-kaiowá souffrent de malnutrition. De récents rapports font état de 22 enfants morts de faim depuis le début de l’année mais des organisations locales de soutien aux Guarani indiquent des chiffres encore plus élevés. Plus de 1% de la population guarani-kaiowá, des jeunes pour la plupart, a tenté de mettre fin à ses jours, ce qui représente l’un des taux de suicide les plus élevés au monde.

Le gouvernement de Lula avait promis de mettre fin à l’impunité des crimes commis contre les Indiens. Pourtant, durant ces trente dernières années, 12 Indiens makuxi (Etat du Roraima) au moins ont été assassinés par les hommes de main de propriétaires terriens sans que personne n'ait été poursuivi et
condamné pour ces crimes.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré : “Les Indiens du Brésil se sentent trahis par le gouvernement de Lula. Le Brésil a ratifié la Convention 169 de l’OIT sur les droits des peuples indigènes ; à l’heure même où le pays cherche à se positionner au niveau international, le gouvernement doit honorer ses engagements internationaux et reconnaître pleinement les droits des Indiens sur leurs terres”.

Le leader guarani-kaiowá Leia Aquino, a déclaré : ‘Nous ne sommes pas un peuple libre parce que nous n’avons pas de terre. Quand un peuple jouit de sa propre terre, il est libre et plus que cela, il est heureux.’

Survival a adressé une plainte aux Nations unies sur la situation des droits des peuples indigènes au Brésil.
Pour lire la plainte (en anglais) :
http://www.survival-international.org/r ... .php?id=97

Photos et dossier complet disponibles

Pour plus d’informations
http://www.survival-international.org/f ... brazil.htm
Ou contacter
Magali Rubino 01 42 41 44 10 magali@survivalfrance.org

Mis en ligne sur L'En Dehors, le Mercredi 13 Avril 2005, dans la rubrique "International".
:arrow: http://endehors.org/news/7577.shtml
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Messagepar anti-k » Jeudi 14 Juil 2005 11:19

il me semble que ce que tu diffuses répond à ta question...

si je me souviens bien, il y a de celà quelques temps (un an, deux, omme dirais anton, j'ai la mémoire qui flanche...) il était parut un article dans le monde sur hébert - le leader charismatique du courant dit anarcho-syndicaliste - qui faisait état de son népotisme : son fils reprenait tous ses mandats FO. très anar... par ailleurs l'article faisait part de ses liens étranges avec un certain JM Lepen avec qui il avait été témoin commun à un mariage... mais je n'ai plus les références de l'article en question.

Quant à l'ex OCI transformée en CCI (un autre CCI existe d'ailleurs si je ne m'abuse CCI avec qui les anrcho-syndicalistes (CNT et GARAS) ont eu une passe d'arme sur la question de l'anarcho-syndicalisme) c'est elle qui tient le lien avec l'internationale (la 4eme) c'est sur leur site lui-même. or dans ce type d'organisation l'internationale est primordiale... trotskysme bené oblige!

finalllement ces gens ne seraient pas vraimet intéressants s'ils n'avaient pas une stratégie d'infiltration des groupes des plus élaborées et des plus néfastes. car quid de l'anticapitalisme sur leur site. du républicanisme de deriière les fagots... pouac!

Il n'empêche que j'ai crois é quelques uns de leur militants qui pouvaient être plus ouverrts que leur parti...
anti-k
 

Messagepar Léa » Jeudi 14 Juil 2005 11:49

:wink: Merci de l'info. petite correction, donc, avec humour :
anti-k a écrit:Il n'empêche que j'ai croisé quelques uns de leur militants qui pouvaient être plus ouverrts que leur parti...

"...qui pouvaient être plus ouverts que de leurs parties" :lol: :oops:


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Messagepar Léa » Jeudi 14 Juil 2005 15:32

Tiens une "nouvelle" info sur le PT publiée sur l'Huma et reprise par Bellaciao :oops:
Lula, la mise à l’épreuve

Tarso Genro nouveau président d’un PT atteint par un scandale de corruption. Luiz Marinho de la CUT est nommé ministre du Travail.

Le Parti des travailleurs du président Lula est ébranlé par une sale affaire de corruption politique qui de rebondissements en démissions met à rude épreuve l’équipe au pouvoir. Samedi, de nouvelles révélations de l’hebdomadaire Epoca portant sur le scandale de présumés achats de vote de députés par le PT est venue conforter la thèse de l’implication des dirigeants de ce parti. Les nouveaux documents publiés montrent notamment qu’en mai 2003 le PT a obtenu un prêt de plus de 1,25 million de dollars (3 millions de reals) de Banco Rural portant les signatures du président du PT, José Genoino, de son trésorier, Delubio Soares, et du publicitaire Marcos Valerio, le garant de l’opération et suspecté d’être le pivot de ce système de financement illégal. Ces signatures sont les mêmes que celles figurant sur une autre demande de prêt obtenu par le PT en février 2003 auprès de la banque BMG pour un million de dollars, éléments publiés il y a une semaine par un autre hebdomadaire, Vieja, entraînant lundi dernier la démission de Silvio Pereira, le secrétaire général, et le lendemain de Soares, le trésorier du PT. Mis en cause, Genoino, dans un premier temps, a nié les faits avant de finir par les reconnaître et à son tour de jeter l’éponge lors d’une réunion extraordinaire de la direction nationale du PT, samedi. Les accusations de pots-de-vin à des députés et de corruption dans les entreprises d’État avaient déjà coûté le 16 juin dernier son poste à l’homme de confiance de Lula, le ministre José Dirceu, en charge du cabinet présidentiel.

Tous les regards sont désormais tournés vers la commission d’enquête parlementaire et la commission d’éthique du Parlement, où l’opposition de droite et du centre entend enfoncer le clou. Des tirs de roquettes contre lesquels le parti présidentiel va tenter de se protéger. La direction du PT, embourbée depuis plus d’un mois dans cette affaire, a tranché dans le vif samedi pour remettre la machine en ordre de marche. Un nouveau président a été désigné en la personne de Tarso Genro, ministre de l’Éducation et ancien maire de Porto Alegre, tandis que le ministre du Travail, Ricardo Berzoini, a été nommé secrétaire général. Le nouveau trésorier du parti sera José Pimentel, député fédéral. La cascade de démissions a donné le signal d’un remaniement ministériel effectué jusqu’ici au compte-gouttes. La réorganisation du parti devait permettre au président Lula de le parachever avant son départ pour la France, où il sera hôte d’honneur pour les cérémonies du 14 juillet.

D’ores et déjà trois ministres centristes ont été appelés à la rescousse (Santé, Mines et Énergie, Communications). Mais, surtout, en demandant le renfort d’un vieux compagnon très critique sur la politique de rigueur du gouvernement, Luiz Marinho, président de la CUT (Centrale unifiée des travailleurs), nommé vendredi au poste de ministre du Travail, Lula envoie un signe aux Brésiliens fatigués et mécontents, pour qui les réformes promises il y a deux ans et demi tardent à se concrétiser.

Bernard Duraud

:arrow: http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-07-12/2005-07-12-810377
:arrow: http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=17198
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Messagepar goldfax » Mardi 09 Aoû 2005 8:10

anti-k a écrit:Il n'empêche que j'ai crois é quelques uns de leur militants qui pouvaient être plus ouverrts que leur parti...


:roll: Hé bien... ça dépend !
J'avais des copains au PT... Maintenant ils ne me considèrent plus que comme un vilain gauchiste stupide... Tout ça parce que j'ai critiqué leur parti qui faisait campagne pour le non au TCE.
Ouverts ? Non, je ne crois pas qu'ils le soient. Et, de plus, je crois qu'ils manquent d'une certaine intelligence et d'une indépendance d'esprit. Leur intelligence, c'est la discipline du parti. C'est tout...

Par contre, je n'étais pas suffisamment intime pour vous confirmer qu'ils sont plus ouverts que leurs parties... :lol: :wink:
goldfax
 

Messagepar Léa » Mardi 09 Aoû 2005 9:05

goldfax a écrit:
anti-k a écrit:Il n'empêche que j'ai crois é quelques uns de leur militants qui pouvaient être plus ouverrts que leur parti...

:roll: Hé bien... ça dépend !
J'avais des copains au PT... Maintenant ils ne me considèrent plus que comme un vilain gauchiste stupide... Tout ça parce que j'ai critiqué leur parti qui faisait campagne pour le non au TCE.
Ouverts ? Non, je ne crois pas qu'ils le soient. Et, de plus, je crois qu'ils manquent d'une certaine intelligence et d'une indépendance d'esprit. Leur intelligence, c'est la discipline du parti. C'est tout...
Par contre, je n'étais pas suffisamment intime pour vous confirmer qu'ils sont plus ouverts que leurs parties... :lol: :wink:

J'y reviendrais plus tard... Pour infos, (une piste) le PTB (puisque le mouvement semble être plus important là bas qu'ici) & Indymédia, par exemple... Ou bien alors : :arrow: La petite histoire du PTB (Parti des Travailleurs Belge) - un article anonyme publié le 18/04/2003...
D'autre part, et ce malgré que cela fasse un lien vers un forum dont j'ai précédement été banni :
:arrow: Le PTB : Stal,Mao,Doctrinaires ????
Elu par cette crapule
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Léa
 
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