Le communisme, c'est-à-dire le commun qui lie les êtres (et qui dans le même temps en sépare d'autres).
Mais cela est ce le communisme ou plutôt le communautarisme ?
Le communisme, sauf erreur de ma part, c'est une notion économique : cela est relatif au mode de propriété (propriété
commune des moyens de production, entre autre (?) ).
Le communisme ne sépare pas, au contraire il englobe : l'abolition de la propriété créé une égalité radicale, qui réunit tout les individus. il ne peut pas y avoir de séparation des individus de ce point de vue, puisque personne ne peut être propriétaire au détriment d'un autre !
Le commun qui lie les être (intérêt, désir, rêve etc ...), c'est à dire le culturel, c'est ce qui définit la
communauté. Et en effet les communautés séparent car les liens peuvent varier d'une communauté à l'autre.
Ce qui reste ? Le jeu entre les irréductibilités éthiques. Ce jeu qui prend souvent la forme de la guerre. Parce qu'un communiste ne pourra jamais rien échanger d'autre que des coups ou des insultes avec un amoureux de l'Etat et de la marchandise.
Pas nécessairement : un communiste peut tout à fait considérer que la propriété collective soit "médiée" par l'Etat ... et non par la communauté (justement)
L'espoir ? Spinoza le considérait comme une passion triste. L'espoir, étymologiquement, c'est l'attente. D'où cette idée si simple qu'il ne faut plus rien attendre, mais construire, agir et expérimenter ici et maintenant.
Là encore, espoir ou espérance ? Il me semble que c'est plutôt étymologiquement de l'espérance dont parle Spinoza (
http://www.dicopo.org/spip.php?article93) (maintenant je ne l'ai pas lu dans le texte, et je ne sais pas si
spes se traduit indistinctement en l'un ou l'autre ...)
Comme dit l'autre en effet,
il n'est nul besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. (c'est d'ailleurs ce que les
communistes marxistes reprochent aux anarchistes : d'être de doux rêveurs, des socialistes utopiques, qui ne se soucient pas de savoir si les conditions materielles sont
objectivement réunies pour se lancer à l'assaut du ciel ...)
Mais puisque tu fixe le cap comme "ce qui reste des idées différentes du bonheur, qui s'affrontent, ou qui s'ignorent parfois. ", si elles s'affrontent c'est bien qu'il y a un espoir ? Sinon quelle tension dynamique expliquerait cet affrontement ? ou alors tu postulerais la fin de l'histoire ?