Petit rappel historique : Trotstky était d'abord menchévik et, après la scission, il a changé de camp !
AAAAAAAAAH ! le traitre à son parti !!!!
Soyons objectifs, réalistes et non sectaires ! Prenons ce que l'histoire a pu réaliser de mieux dans la lutte contre l'exploitation de l'homme par l'homme
à l'idem avec Lénine, dont seule la dérive bureaucratique de l'Etat-parti (dans un cadre bien préis !) menant au stalinisme, est retenue par les compagnons
Nosotros, non je n’ai pas fait de lapsus révélateur!
Pour ma part je ne fait pas de différence entre bolchevisme et marxiste
Ce qui importe, c’est de distinguer dans la politique des bolchevicks l’essentiel de l’accessoire, la substance de l’accident.[...]non pas telle ou telle question de détail de la tactique
ils sont jusqu’ici encore les seuls qui puissent s’écrier avec Hutten : j’ai osé !
mérite impérissable[...]montré l’exemple au prolétariat international[...]l’avenir appartient partout au ‘bolchevisme’
son objectif c’est de lutter contre les positions opportuniste qui se développaient au sein de la Social démocratie
Le fait que la question des revendications et tendances nationales ait été jetée en plein milieu des luttes révolutionnaires, et, par le traité de Brest-Litovsk, portée au premier plan et même considérée comme le "schibboleth" [2] de la politique socialiste et révolutionnaire, ce fait a jeté le plus grand trouble dans les rangs du socialisme et a ébranlé les positions du prolétariat précisément dans les pays limitrophes. En Finlande, le prolétariat socialiste, aussi longtemps qu'il luttait en tant que partie intégrante de la phalange révolutionnaire de Russie, avait déjà conquis une position dominante. Il possédait la majorité à la Diète, dans l'armée, il avait réduit la bourgeoisie à une impuissance complète, et était maître de la situation dans le pays. L'Ukraine russe avait été, au début du siècle, alors que les folies du "nationalisme ukrainien", avec les "Karbovantse" et les "Universals" [3] de même que le "dada" de Lénine d'une "Ukraine indépendante" n'avaient pas encore été inventés, la forteresse du mouvement révolutionnaire russe. C'est de là, de Rostov, d'Odessa, de la région du Don, qu'avaient jailli les premiers torrents de lave de la révolution (dès les années 1902-1904), qui embrasèrent rapidement toute la Russie du Sud, préparant ainsi l'explosion de 1905. Le même phénomène se reproduisit dans la révolution actuelle, où le prolétariat de la Russie du Sud fournit les troupes d'élite de la phalange prolétarienne. La Pologne et les Etats baltes étaient, depuis 1905, les foyers les plus ardents et les plus sûrs de la révolution, où le prolétariat socialiste joue un rôle prépondérant.
Comment se fait-il que, dans ces pays, la contre-révolution ait brusquement triomphé ? C'est que, précisément, le mouvement nationaliste a, en le détachant de la Russie, paralysé le prolétariat, et l'a livré à la bourgeoisie nationale. Au lieu de viser, selon l'esprit même de la nouvelle politique internationale de classe, qu'ils représentaient par ailleurs, à grouper en une masse la plus compacte possible les forces révolutionnaires sur tout le territoire de l'empire russe, en tant que territoire de la révolution, d'opposer, en tant que commandement suprême de leur politique, la solidarité des prolétaires de toutes les nationalités à l'intérieur de l'empire russe à toutes les séparations nationalistes, les bolcheviks ont, par leur mot d'ordre nationaliste retentissant du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, jusque et y compris la séparation complète", fourni à la bourgeoisie, dans tous les pays limitrophes, le prétexte le plus commode, on pourrait même dire la bannière, pour leur politique contre-révolutionnaire. Au lieu de mettre en garde les prolétaires dans les pays limitrophes contre tout séparatisme, comme piège de la bourgeoisie, ils ont, au contraire, par leur mot d'ordre, égaré les masses, les livrant ainsi à la démagogie des classes possédantes. Ils ont, par cette revendication nationaliste, provoqué, préparé eux-mêmes, le dépècement de la Russie, et mis ainsi aux mains de leurs propres ennemis le poignard qu'ils devaient plonger au cœur de la Révolution russe.
Certes, sans l'aide de l'impérialisme allemand, sans "les crosses allemandes dans les poings allemands", écrivait la Neue Zeit de Kautsky, jamais les Lubinsky et autres canailles de l'Ukraine, jamais les Erich, les Mannerheim [4] en Finlande, et les barons baltes, ne seraient venus à bout des masses prolétariennes socialistes de leur pays. Mais le séparatisme national fut le cheval de Troie, grâce auquel les "camarades" allemands ont été introduits, fusil au poing, dans tous ces pays. Certes, ce sont les antagonismes de classes réels et les rapports de forces militaires qui ont amené l'intervention de l'Allemagne. Mais ce sont les bolcheviks qui ont fourni l'idéologie à l'aide de laquelle on masque cette campagne de la contre-révolution, renforçant ainsi les positions de la bourgeoisie et affaiblissant celles du prolétariat. La meilleure preuve en est l'Ukraine, qui devait jouer un rôle si néfaste dans les destinées de la Révolution russe. Le nationalisme ukrainien était en Russie quelque chose de tout à fait différent de ce qu'était par exemple le nationalisme tchèque, polonais ou finlandais, une simple lubie, une sorte de manie de quelques douzaines d'intellectuels petits-bourgeois, n'ayant aucune base dans les conditions économiques, politiques ou intellectuelles du pays, ne s'appuyant sur aucune tradition historique, étant donné que l'Ukraine n'a jamais constitué une nation ou un Etat indépendant, n'a jamais possédé une culture nationale, en dehors de quelques poésies romantico-réactionnaires, et n'eût par conséquent pas pu devenir un organisme politique sans le cadeau de baptême du "droit des peuples à disposer d'eux mêmes" [5].
Comme Rosa Luxembourg sera au cotés de Lénine à Zimmerwald et Kienthal
Ce qui fait de cette femme formidable, à la fois scientifique (par son cursus) et politique (par sa pratique acerbe et tenue), une personne qui rapidement fut capable d'analyser les fondements bourgeois des syndicats, des partis dits ouvriers comme de toutes les doctrines posées en exemple par les uns comme par les autres. Elle fut torturée et massacrée par l'extrême droite (corps francs) sous les ordres de la gauche réformiste (SPD) et ce n'est aucunement un hasard...
topaze a écrit:Qu’elle est fait des critiques sur le parti je ne dit pas le contraire, mais faire des critiques ce n’est pas remettre en cause le Parti. La citation au dessus le démontre
Lorsqu’elle publie son livre ‘réforme ou révolution ‘ son objectif c’est de lutter contre les positions opportuniste qui se développaient au sein de la Social démocratie dont un des chefs de fil est Bernstein qui remettait en cause le marxisme. Sur ce terrain là ne t’en déplaise, Lénine et de son coté. Comme Rosa Luxembourg sera au cotés de Lénine à Zimmerwald et Kienthal
NOSOTROS a écrit:Nosotros, non je n’ai pas fait de lapsus révélateur!
Mais cher ami, le lapsus ne vient pas de ce qu'aurait pu penser Rosa luxembourg ou pas, mais de ce qu'à dit Goldfax et de la façon dont tu l'as interprété. Car si dans ta tête marxisme = bolchévisme, je ne suis pas sur que pour Goldfax il s'agisse tout à fait de la même chose (le garçon est plus subtil que ça ...).
NOSOTROS a écrit:Cette discussionj a été utile, elle m'a éclairé, merci !