Unité nécessaire des révolutionnaires...

Les courants, les théoriciens, les actes...

Messagepar indisciple horreur » Jeudi 17 Jan 2008 16:42

C'est avec regrets que le journal partisan nous apprend le décès de Vladimir Ilitch Oulianov (Влади́мир Ильи́ч Улья́нов) le 21 janvier 1924(l'heure exacte est manquante, "des recherches sont en cours et rien ne nous empêchera de la découvrir! Tous nos militants sont sur le coup" dixit le rédac. chef du journal, avant d'ajouter avec véhémence et respect profond: "il va nous manquer quelquechose... paix à son arme")




AH! enfin de l'humour volontaire dans ce sujet, alors petite participation :roll: :roll:
(...)on ne se libère pas innocemment
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Messagepar damian » Jeudi 17 Jan 2008 19:33

Salut à tous

Je viens de prendre ce débat en cour, et je tiens à donné mon avis sur la question .
Tout d'abord le sujet sur l'unité des révolutionnaires, je prefere le terme d'échange avec les militants du CCI ou autre groupe de gauche communiste, parceque dans les conseils populaires ils peuvent donner des propositions interessantes et judicieuse.
Mais l'unité avec ces partis NON , car pour moi tout radicaux qu'ils sont, avec des positions interessantes, cela reste pour moi des partis de gouvernement voué à prendre un jour peut etre le pouvoir.
en fait il y a un débat ideologique sur la question, désolé de debarqué comme un chien dans un jeu de quille.
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Messagepar indisciple horreur » Jeudi 17 Jan 2008 20:40

court et clair. en gros d'accord avec toi, en ajoutant que chaque individu du groupe n'a pas forcément les mêmes analyses, convictions, dépendances que les autres.
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 18 Jan 2008 10:41

oui !

(j'aime bien ta nouevlle signature indisciple)
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Messagepar michel » Vendredi 18 Jan 2008 10:52

indisciple horreur a écrit:court et clair. en gros d'accord avec toi, en ajoutant que chaque individu du groupe n'a pas forcément les mêmes analyses, convictions, dépendances que les autres.


en ce qui concerne le CCI je me permets d'en douter :lol:
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Messagepar cradoc.bidouille » Vendredi 18 Jan 2008 15:40

En réponse aux commentaires de Nosostros par rapport à sa promenade sur le site de la FICCI :
A mon tour de te remercier pour cette intervention qui nous met en boîte avec un humour désopilant pour moi, parce que manié avec beaucoup de gentillesse et de sincérité. Je réagis à chaud, aussi j’ai encore les côtes qui tremblent de fou rire en me remémorant les images que m’évoquent des formules comme « myosotis fraîchement éclos », « cure de désintox », « patch de sevrage 17° Congrès » ou « Gorter, Topaze, et co , vous me copierez 100 fois cet article » !
Serais-je la seule exception qui échapperait à l’esprit bureaucratique et sectaire du CCI ? Si cela était vrai, tu serais en droit de me demander ce que je fous avec une telle organisation… Ta façon de discuter entre pleinement dans ce que nous appelons la culture du débat, elle en est même une des qualités fondamentales.
Non, la culture du débat n’est pas une idée nouvelle du CCI télé portée par son prétendu « état major central » : le CCI a toujours eu ce souci d’un débat fraternel et intransigeant, mais il est vrai que, face au redémarrage actuel de la lutte de classe, présent dans des Ag dans lesquelles les syndicats ont de moins en moins le monopole de la parole, à la très riche expérience du mouvement anti-précarité du printemps 2006, etc., il se rend compte, enfin de façon concrète, de l’importance du débat collectif.
Evidemment, tu as compris qu’il y a une contradiction absolue entre ce que tu as pu lire par rapport à ce que nous avons écrit sur la culture du débat et l’image que tu te fais de notre organisation qui ressemble étrangement à la conception bureaucratique, hiérarchisée des trotskistes et des bordigistes.
Je vais bien entendu te répondre que tu trompes lourdement, que, par exemple, nos congrès ne sont pas ceux d’un prétendu état major, mais le cg de tout le CCI, que tous les camarades sont invités à y participer activement, que c’est un devoir de chaque militant d’y exprimer ses accords et surtout ses désaccords, que la discussion se poursuit tant qu’il n’y a pas clarification, etc. Mais tu n’es pas obligé de me croire sur parole. Tu as même le devoir politique de ne pas me croire sur parole ! Aussi, puisque, grâce à la FICCI, tu nous trouves tout à coup beaucoup plus sympathiques, pourquoi, si cela t’est possible, ne pas venir débattre avec nous et avec d’autres dans une de nos réunions publiques ?

Autre débat : notre analyse de Cronstadt ne date pas d’aujourd’hui, c’est une des grandes question qui nous ont toujours opposés aux bordigistes. Idem pour la dérive bureaucratique du parti Bolchevique : la menace était déjà présente en 1918, comme l’indique la mise en garde de certains bolchevicks. Mais nous estimons que cette dérive aurait pu être stoppée si la révolution avait triomphé en Allemagne et dans le reste de l’Europe. Pour nous, leçon à tirer : les révolutionnaires sont en danger de mort lorsque la dynamique de la lutte de classe marque le pas : danger physisque de répression, mais aussi danger d’opportunisme ou de sectarisme, ou, ce qui est le plus fréquent, des deux à la fois.
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 18 Jan 2008 15:47

Lénine, ce grand homme, a dit :

un révolutionnaire se doit d'avoir deux qualités :
1) la patience et 2) l'humour
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 18 Jan 2008 16:37

J'ai lu votre texte où vous essayer d'expliquer pourquoi vous n'etes pas léninistes. Or il me semble y avoir une contradiction majeure dans votre rapport à l'organisation :

Vous estimez juste la position de
Lénine [qui] défend une vision des rapports entre militants communistes qui dépasse ... toute vision hiérarchique ou de supériorité individuelle


Puis plus loin :

à l'image de leur classe, les communistes mènent un combat historique, international, permanent, uni, collectif et centralisé qui s'oppose à toute vision individualiste.


Or, vous ne parlez que de positions individuelles dans ce texte. Pour vous,la construction de l'organisaiton et du mouvement révolutionnaire n'est qu'une question d'individus : vous pesez et soupessez lemoindre des dits et écrits de untel ou de untel.
Lénine contre Martinov, Rosa Luxembourg contre Plekhanov, Trotsky contre Lénine, et même Trotsky contre Trotsky ou Lénine contre Lénine tellement leur pensée à évolué dans le temps.

Si le combat des communsites était si collectif que ça, sil il n'y avait pas de séparation entre dirigeants et dirgés ni de supériorité intellectuelel prêtée à untel ou untel, on ne parlerait pas des positions politiques d'individus. Vous diriez "la positon du groupe communsite de telle ville, la position du groupe communiste de telle usine, la position de l'union des groupes communistes de telle région, voire pays."

La personnalisation, c'est un truc d'individualistes prétentieux qui cherche de la reconnaissance et du pouvoir ...

De même quand tu parles des congrès tu dis :

tous les camarades sont invités à y participer activement, que c’est un devoir de chaque militant d’y exprimer ses accords et surtout ses désaccords

Je ne connais pas votre fonctionnement, donc excuse cette question, mais qui participe aux congrès ? Qui porte les mandats ? (pour autant qu’il y ait des sujets à l’Ordre du jour qui soit soumis au vote ?)

Si je comprends bien ce que tu nous dit, ce sont les individus qui participent aux congrès, et non les groupes ou sections nationales. (comme les IWW au passage …)

Si les congrès réunissent des individus et que ceux ci ont la libre parole, sachant que le CCI est contre les mandats impératifs (cf. votre texte somme nous devenus léninistes II) cela veut dire qu’un individu qui serait seul dans sa section nationale, en désaccord contre la ligne politique de sa section nationale peut venir au Congrès, demander la parole, s’exprimer contre la position de sa section nationale et sa position personnelle peut être adoptée (si considérée comme juste par les individus présents lors du Congrès) comme ligne politique du CCI, c’est à dire d’application sans discussion par la section nationale dont tous les membres (sauf un) sont contre … Je ne suis pas pour l'écrasmeent des minorités par les majortiés. mais pas pour l'inverse non plus ...

Allez,pusique tu aimes l’humour, le centralisme démocratique expliqué pourles nuls :

Mon copain Coignot, qui avait été trotskyste, m'avait dit : «Alexandre, je vais t'expliquer comment ça fonctionne le CCI (PT …), toi tu ne connais pas bien ça.» Il avait de l'humour, le bonhomme: «ça fonctionne sur le principe du centralisme démocratique, et nous sommes un parti international. Donc, dans le centralisme démocratique, celui qui a le pouvoir de décision, c'est l'Internationale. L'internationale prend une décision : ça revient dans les sections nationales, là, la décision majoritaire au plan international est minoritaire nationalement. Tu me suis ? Donc les minoritaires virent les majoritaires. Parce que le centralisme démocratique, ils l'appliquent. Dans ma cellule à moi on était trois, il se trouvait qu'il y avait deux minoritaires internationalement - sur trois, donc le troisième a viré les deux autres.
(in Karim Landais, Entretien avec Alexandre Hébert, Nantes, Bourse du Travail, le 7 avril 2004., http://www.meltl.com/construction/klhebert.pdf)

Sinon c'est gentil de m'inviter à venir chez vous ... mais purquoi ne viendrais tu pas toi nous voir ? (après tout c'est vous qui avez lancé le topic ici, dnc c'est vous qui etes interessés ?) Personnellement j'aid éjà été à des réunions du CCI (avant 2006) et j'y ai vu un espace où aucune discussion n'était possible, déjà par la topographie de la salle (une tribune et des spectateurs ...) et où la parole était monopolisée par quelques individus et ne tournait aps. Et quand tu portais la contradiction, c'était toujours le même qui répondais, récitant son catéchisme, les autres ne mouftantpas, comme s'il leur était interdit d'intervenir ... Bon, peut être que depuis vous avez changé ? On verra quand on se croisera en manif ou autre, j'essairai d'aller tchatcher avec vous.
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Messagepar lucien » Samedi 19 Jan 2008 23:54

cradoc.bidouille a écrit:Je vais bien entendu te répondre que tu trompes lourdement, que, par exemple, nos congrès ne sont pas ceux d’un prétendu état major, mais le cg de tout le CCI, que tous les camarades sont invités à y participer activement, que c’est un devoir de chaque militant d’y exprimer ses accords et surtout ses désaccords, que la discussion se poursuit tant qu’il n’y a pas clarification, etc.
Wow ! Un congrès international où tous les militants sont invités à participer activement ! J'espère que les effectifs de votre grand Parti sont aussi réduits que les ordres du jours et que vous vous réservez une semaine pour débattre, sinon, vos congrès, ça doit vraiment être l'anarchie ! :mrgreen:
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Messagepar NOSOTROS » Dimanche 20 Jan 2008 1:05

Ah mais lucien, tu n'as donc pas lu le texte du CCI qui était en lien ?

Le CCI n'est pas léniniste mais il suit quand même aveuglement la position de Lénine sur l'organisation des révolutionnaires, question qu'il a définitivement tranchée dans Que faire en 1902, et sur laquelle il n'est plus question de revenir, non mais !

Alors Lénine a bien expliqué que les révolutionnaires devaient se regrouper dans un parti, parti qui soit distinct de la masse (vulgaire seront on tenté d'ajouter) et surtout il doit comporter très peu de membres. Car un parti, que dis je LE parti, celui d'avant garde qui éclairera les ouvriers, ne saurait trop s'ouvrir sous peine de devenir ... incontronlable ? Oui, c'est ça ... Il ne doit donc regrouper que la crème de la crème, et bien sur commander aux autres qui obéissent.

Mais à part ça, le CCI n'est pas Léniniste et est même anti autoritaire ...
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Messagepar lucien » Dimanche 20 Jan 2008 12:00

T'as raison : j'avais lu trop vite.
L'organisation des révolutionnaires doit englober avant tout et principalement des hommes dont la profession est l'action révolutionnaire. Devant cette caractéristique commune aux membres d'une telle organisation doit s'effacer toute distinction entre ouvriers et intellectuels et, à plus forte raison, entre les diverses professions des uns et des autres. Nécessairement cette organisation ne doit pas être très étendue, et il faut qu'elle soit la plus clandestine possible.” ([20])

Arrêtons-nous un instant là-dessus. Il serait erroné de voir dans ce passage des considérations liées uniquement aux conditions historiques dans lesquelles les révolutionnaires russes devaient agir, en particulier des conditions d'illégalité, de clandestinité et de répression. Lénine avance trois points qui ont une valeur universelle et historique. Et dont la validité n'a fait que se confirmer jusqu'à nos jours. La première est que le militantisme communiste est un acte volontaire et sérieux (il utilise le mot “professionnel” qui est aussi repris par les mencheviks dans les débats au congrès) qui engage le militant et détermine sa vie. Nous avons toujours été d'accord avec cette conception de l'engagement militant qui combat et rejette toute vision ou attitude dilettante.

Deuxièmement, Lénine défend une vision des rapports entre militants communistes qui dépasse la division ouvrier-intellectuel ([21]), dirigeant-dirigé dirions-nous aujourd'hui, qui dépasse toute vision hiérarchique ou de supériorité individuelle, dans une communauté de lutte au sein du parti, au sein de l'organisation révolutionnaire. Et il s'oppose à toute division par métier ou par corporation entre les militants. Il rejette, par avance, les cellules d'entreprises qui seront mises en place lors de la bolchévisation au nom du léninisme ([22]).

Enfin, il définit une organisation qui “ne doit pas être étendue”. Il est le premier à percevoir que la période des partis ouvriers de masse s'achève ([23]). Certes, les conditions de la Russie favorisent surement cette clarté. Mais ce sont les nouvelles conditions de vie et de lutte du prolétariat, qui se manifestent en particulier par “la grève de masse”, qui déterminent aussi les nouvelles conditions d'activité des révolutionnaires, tout spécialement le caractère “moins étendu”, minoritaire, des organisations révolutionnaires dans la période de décadence du capitalisme qui s'ouvre au début du siècle.
Quel est le sujet, déjà ?
Ah, ouais : "l'unité des révolutionnaires"...
Sans moi !
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Messagepar cradoc.bidouille » Samedi 26 Jan 2008 13:05

Salut à tous,

Pour satisfaire la curiosité de Nosostros par rapport aux congrès du CCI :
Je reprécise d’abord que je ne suis pas militant de cette organisation : je ne donne donc que mon point de vue personnel basé sur des lectures de leur revue internationale et sur des discussions avec des militants. Lorsque j’ai dit que tous les militants participaient au congrès, je reconnais que je me suis mal exprimé ; je pensais aux congrès de chaque section territoriale. Il est évident, que pour différentes raisons (coût, difficulté ou impossibilité d’obtenir des visas, etc.) le congrès international ne peut accueillir l’ensemble des militants. Et on doit passer par le système des mandats. En revanche, lorsque, dans une section territoriale, il y une divergence sur une question, seront présents des délégués représentant les 2 ou 3 tendances, afin de pousser de l’avant le processus de clarification et qu’on est à l’opposé d’une dynamique où la minorité écraserait le majorité, ou l’inverse.

Si j’ai encouragé Nosostros (conseil que je donne évidemment à l’ensemble des compagnons de ce forum !), ce n’est nullement par « gentillesse », mais par souci d’enrichissement du débat dans les réunions de cette organisation, débat qui doit nécessairement ne pas être quelque chose comme qui a tort et qui a raison ! C’est pour cette même raison que je vais aux réunions « anars » de la région où j’habite (Lyon, Grenoble).
Ceci étant dit, la description que donne Nosostros des réunions auxquelles il a assisté, avant 2006, ressemble terriblement à certaines réunions que j’ai moi-même connues : la « culture du débat », comme le reste s’enfante parfois dans la douleur ! Et, comme je l’ai dit dans une intervention précédente, c’est le mouvement anti-précarité du printemps 2006 qui a fait progresser la conscience à ce niveau. Ca va peut-être rassurer Nosostros : je suis allé à une réunion du CCI le mois de décembre dernier à Marseille, à l’association Mille Babords, sur le sujet quelle société voyez-vous pour demain. Sur la trentaine de participants, au moins 20 ont pris la parole et une seule courte intervention du CCI ! Par ailleurs, à mon avis, le CCI n’est pas « propriétaire » des réunions qu’il organise et il est donc de la responsabilité de tous les intervenants pour que le débat soit le plus collectif possible. Bienvenus, si on se croise à une manif ou dans une AG…

Je viens seulement à l’instant de lire le forum « qu’est-ce que le léninisme » et je crois aussi qu’il n’y a plus à s’étendre sur la question du parti : à mon avis, les positions ont été clairement définies et sont totalement incompatibles :
- pour les anars, le parti, de par son existence même, quelque soit le contexte historique, est inévitablement voué à dégénérer,
- pour le CCI, le parti est un outil nécessaire pour sortir victorieux du terrible combat que nous aurons à mener contre le capitalisme, mais les révolutionnaires ne sont pas vaccinés contre le poids de l’idéologie dominante et ils ont pour responsabilité de se battre, dans un combat permanent, contre toute infiltration en leur sein de toute vision sectaire, ou opportuniste ou hiérarchique, etc. C’est cela que nous appelons lutter pour « l’esprit de parti ».

Maintenant, pour en venir au topic de ce forum, il me parait évident que la question n’est pas celle de l’Unité avec un grand U. En revanche, il me semble dommage de se limiter à des échanges d’idées, comme le propose Damien, même si j’estime l’échange d’idées comme un acte politique extrêmement important. Malgré ce qui nous oppose, il existe un certain nombre de points de convergence qui nous permettent peut-être de faire des actions communes. Un exemple : puisque nous nous réclamons tous de l’internationalisme (ou de l’a - nationalisme, mais pour moi ça veut dire la même chose), la rédaction en commun d’un tract contre la
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Messagepar Paul Anton » Samedi 26 Jan 2008 14:00

Cradoc-bidouille, tu dis :

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- pour les anars, le parti, de par son existence même, quelque soit le contexte historique, est inévitablement voué à dégénérer,
- pour le CCI, le parti est un outil nécessaire pour sortir victorieux du terrible combat que nous aurons à mener contre le capitalisme, mais les révolutionnaires ne sont pas vaccinés contre le poids de l’idéologie dominante et ils ont pour responsabilité de se battre, dans un combat permanent, contre toute infiltration en leur sein de toute vision sectaire, ou opportuniste ou hiérarchique, etc. C’est cela que nous appelons lutter pour « l’esprit de parti ».



Mais la gauche Germano-hollandaise, l'école du communisme de conseils, si l'on aime mieux, s'est toujours opposée historiquement à cette conception. J’espère que les camarades marxistes anti-autoritaires du CCI sauront en tirer les conclusions.
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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