discussion sur les diferentes expressions de lanarchisme

Les courants, les théoriciens, les actes...

discussion sur les diferentes expressions de lanarchisme

Messagepar gUILLERMO » Vendredi 22 Avr 2005 11:02

en tanat que comuniste anarchiste
, jai doit vous signaler
que au moins a la Fora ORGANISATION DE FINALITE COMUNISTE ANARCHISTE
ELLE NAXE PAS SUR LA CONCEPCION DE LUTTE DE CLASE
POUR NOUS
COMUNISTES ANARCHISTES
TOUS LES TENDANCES DEL ANARCHISME ILS ONT LA RESPONSABILITE DE SENGAGER DANS
LA SOLIDARITE ENTRE LES ETRES HUMAINES
E CEST QUE APRTIR DU CHANGEMENT INDIVIDUEL QUE CA PAUT SE FAIRE
ET NON A TRAVERS QUE JAPELLE LE CORPORATIVISME MARXISTE ET DIALECTIQUE DE LA LUTE DE CLASES QUON CONSIDER PLUTOT COMME UNE EXPRESION ECONOMIQUE DE LAUTORITARISME

MAIS
JE CROIS JUSTEMENT QUON CONFONDE LE MARXISME LIBERTAIRE (impulse pour guerin )
AVEC LE COMUNISME ANARCHIQUE
voila mon petit aport a la discussion
gUILLERMO
 

Messagepar Léa » Vendredi 22 Avr 2005 17:39

Salut :lol:
gUILLERMO a écrit: MAIS
JE CROIS JUSTEMENT QUON CONFONDE LE MARXISME LIBERTAIRE (impulse pour guerin )
AVEC LE COMUNISME ANARCHIQUE
voila mon petit aport a la discussion

Aurais-je dit quelque chose de déplaisant, dans un précédent sujet ? :oops:

Cela dit, tu lances effectivement un sujet fort intéressant : Quelles sont les différences entre le "Marxisme Libertaire" et le "Communisme Anarchique" ?
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Messagepar Léa » Dimanche 24 Avr 2005 4:10

Un dimanche (une journée de repos, pour le Seigneur, parait-il :twisted: ) et en plus il est presque 6am.... Bon ben voilà...
Qu'est-ce que l'Anarcho-Communisme ?

L'anarcho-communisme associe deux termes dont l'un, anarchisme, définit le mouvement libertaire qui veut la liberté politique pour les individus (mandatement impératif, fédéralisme, unanimité... voire dans certains cas, démocratie directe) et l'autre, communisme, qui de l'adage « À chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités » veut la liberté économique en partant du besoin des individus (par recensement par communes, par quartier, par entreprises et par différents autres moyens fédérés), pour ensuite organiser la production afin de répondre aux besoins recensés ou estimés, et cela sans limitation autre que les capacités et les besoins des intéressés (qui ont eux même des besoins et des capacités à partager). Il n'y a donc pas de centralisme économique ou politique (tels les collectivistes marxistes), car l'organisation est librement organisée (associationnisme, fédéralisme...) et elle ne dépasse pas la volonté des individus (car possibilité de révocation des mandataires).
.../...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarcho-communisme
:wink:
Mais là c'est moins marrant, cela clos les débats, pratiquement, immédiatement :cry: Et maintenant on débat sur quoi dans la rubrique Théorie et pratique de l'anarcho-syndicalisme / Discussions sur l'anarcho-syndicalisme ? Hummmm, attends j'ai une idée, mais là tu vas me maudir :
Anarcho-capitalisme
Libertarien

Image

Ben cela dit, Sun Tzu avait dit dans "L'Art de la Guerre" un truc du genre : "pour bien combattre ses ennemis, encore faut-il bien les connaitre." :lol: :wink:
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Messagepar Paul Anton » Lundi 25 Avr 2005 8:57

Cest cool... :D ces quelques petites révisions... :!: :lol:
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Messagepar Anti-K » Lundi 25 Avr 2005 11:03

Je crois que ce que guillermo veut expliquer c'est la spécificité de la FORA au sein de l'AIT, ce qui en fait une organisation à part au sein de cette internationale anarcho-syndicaliste. cette spécificité c'est le forisme, le forisme qui s'appuie sur les groupes de base souvent d'essence ouvrière mais pas seulement et qui n'assoie pas son analyse sur la seule lutte des classes mais tente de contester ce qui est au fondement de l'ensemble des autoritarismes.
Le forisme s'est semble-t-il dès son origine dissocié des analyses classistes et économissistes, ce qui contrairement à d'autres modes d'analyse et de pratiques anarchistes l'a amené à prendre rapidement ses distances avec l'expérience bolchevique.
Il y a à ce propos une brochure publiée par la CNT-AIT sur la FORA argentine, et je conseille surtout les excellentes discussions avec guillermo directement, à ce titre riches d'enseignements, comme sur la situation générale en amérique latine ou sur les expériences communautaires...

Sinon, a+ Guillermo, peut-être sous des pommiers...
Anti-K
 

Messagepar Paul Anton » Lundi 25 Avr 2005 12:07

Pour ma part, je pense qu’un certain nombre de militants, de syndicats au sein de la CNT-AIT ont encouragé et stimulé lors de ces dernières années un processus qui tente justement de réactualiser l’anarcho-syndicalisme (en affirmant l’option globaliste). Il suffit par exemple de consulter la charte de l’UL de Caen et la liste des brochures que nous publions actuellement.
Pendant le déroulement du dernier congrès de l’AIT, j’ai pu assister à des débats de ce genre. Il m’a d'ailleurs été très intéressant de constater que la plupart des sections de cette internationale évoluaient dans ce sens là, afin d’être en résonance dans le champ social. Puisqu'il s’agit d’articuler le cadre des revendications immédiates et le cadre du projet d'une nouvelle société (le communisme libertaire) ; cette problématique nous renvoie ainsi à l’utilisation de la dialectique (poser, soulever et résoudre les contradictions).

:idea: :lol:
Dernière édition par Paul Anton le Mardi 26 Avr 2005 8:43, édité 1 fois.
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Messagepar Léa » Mardi 26 Avr 2005 0:51

Je connais pas bien la FORA, mais j'ai bien aimé discuté avec Guillermo :wink:

Par contre, j'ai touvé ça...
Un marxisme libertaire ?

Parler de marxisme libertaire, c’est pour l’essentiel rappeler l’effort mené par Daniel Guérin pour tenter une synthèse entre les deux courants qui s’affrontèrent au sein de la Ire Internationale, où il ne voulait voir que des «frères jumeaux», séparés par de simples «querelles de famille». La formule a pu être utilisée ici ou là, elle l’est encore à l’occasion, mais personne n’a fait plus que l’auteur de Fascisme et grand capital et la Lutte des classes sous la Première République pour la populariser et tenter d’en faire le point de départ d’un renouveau du socialisme. C’est dans un recueil de textes paru peu après 68, sous le titre Pour un marxisme libertaire,* que D. Guérin s’essaya à une tentative qui paraissait s’accorder assez bien à l’air d’un temps qui avait vu les drapeaux rouges et les drapeaux noirs fraterniser sur les barricades du mois de mai.

Dans son introduction, D. Guérin mettait l’invention et l’usage de cette formule au compte de certains étudiants italiens, qui lui auraient permis d’attacher enfin une «étiquette» satisfaisante sur le projet auquel il s’identifiait depuis de nombreuses années, sans qu’il ait trouvé encore le nom le plus apte à le caractériser, le terme de «socialisme libertaire» auquel il s’était attaché jusque-là ne pouvant plus le satisfaire, à cause d’un substantif qui appartenait, écrit-il, «à la catégorie des mots galvaudés».

Que recouvrait ladite «étiquette» ? Dans un texte de 1966, il précise qu’il s’agit pour lui de rétablir les ponts entre ces «deux variantes d’un même socialisme», en réduisant — voire en supprimant — le fossé qui les sépare depuis des lustres, et que l’instauration du «formidable appareil étatique, dictatorial et policier» issu de la révolution d’Octobre n’a fait que creuser un peu plus. À le lire de près, on voit cependant qu’il s’est beaucoup moins assigné pour tâche d’enrichir l’anarchisme par l’apport du matérialisme marxiste que de régénérer le socialisme et les marxismes d’alors par «l’injection d’une bonne dose de sérum anarchiste», qui leur permettrait de renouer avec l’esprit révolutionnaire des origines. Le sens de cette démarche n’a d’ailleurs rien d’étonnant puisque, comme D. Guérin le rappelle lui-même, sa formation est marxiste et qu’il a fait ses premiers pas en politique au sein de la «famille» socialiste, concrètement du courant de la SFIO dirigé par Marceau Pivert.

Parmi les éléments qui, dans l’anarchisme, lui paraissent les plus «utilisables» pour une renaissance révolutionnaire du socialisme, il retient l’idée d’association ouvrière, le fédéralisme et les pratiques du syndicalisme révolutionnaire. Comme, en revanche, il n’insiste guère sur ce que le marxisme, de son côté, pourrait apporter à son «frère jumeau», on comprend que beaucoup aient vu dans sa démarche un alignement sur les positions classiques de l’anarchisme et/ou de l’anarchosyndicalisme plutôt qu’une véritable «synthèse» entre l’un et l’autre. Qu’on lise les remarques consacrées à l’organisation de la société post-révolutionnaire : on y verra combien la vision d’une substitution immédiate des rouages de l’État par une «confédération de confédérations» qui regrouperait à la fois la «confédération des communes» et celle des «syndicats ouvriers révolutionnaires» est redevable aux schémas classiques de l’anarchosyndicalisme. Si on ne s’intéresse qu’aux sujets réels de discorde entre les deux traditions rivales, c’est-à-dire selon D. Guérin lui-même, «le rythme de dépérissement de l’État au lendemain d’une révolution, [...] le rôle des minorités (conscientes ou dirigeantes ?) et [...] l’utilisation des moyens de la démocratie bourgeoise» (pp. 12-13), il apparaît assez clairement que la «synthèse» se résout, dans tous les cas, par un choix sans équivoque en faveur de la position anarchiste.

On ne fera pas injure à D. Guérin en disant que sa tentative de «dépasser» les deux courants au sein d’un «marxisme libertaire» s’est soldée par un échec. Les anarchistes, dans leur majorité, y virent quelque chose comme le mariage de la carpe et du lapin. Quant aux «marxistes», ils ne se soucièrent guère de ce «sérum anarchiste» qu’on leur proposait puisque la plus grande partie d’entre eux étaient, de toute évidence, réfractaires à des remèdes de ce genre. Il ne pouvait guère en aller autrement : réconcilier l’anarchisme avec le Marx «anarchiste» de la Guerre civile en France — ou celui qui, en 1844, écrivait que «l’existence de l’État et l’existence de la servitude sont inséparables» — est une pétition de principe, et s’il s’agit de le faire avec le Marx «jacobin» qui souhaite centraliser tous les moyens de production entre les mains de l’État, c’est une absurdité. Daniel Guérin, le premier, allait reconnaître cet échec d’assez bonne grâce quand, à une question qu’on lui posa plusieurs années plus tard sur le sens qu’il donnait à la formule, il admit qu’il lui préférait dorénavant celle de «communisme libertaire», sans qu’il ait renoncé pour autant à la réconciliation posthume de Marx et Bakounine. Il est cependant impossible qu’il n’ait pas vu à quel point ce choix ne pouvait qu’éloigner de la «synthèse», puisque la formule chargée de remplacer ce «marxisme libertaire» où il avait cru apercevoir tant de promesses vingt ans avant appartient sans conteste au seul trésor de la tradition anarchiste.
.../...
http://kropot.free.fr/Chueca-marxliber.htm
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Messagepar Paul Anton » Mardi 26 Avr 2005 9:00

Ce texte me paraît très captivant et il nous renvoie également à une autre discussion (voir question de Diogène). :wink: :idea:
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Messagepar Léa » Mardi 26 Avr 2005 9:57

diogène a écrit:j'me pose une question : le concept d'individu n'est-il pas socialement élaboré ? 8)

:wink:
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Messagepar Paul Anton » Mardi 26 Avr 2005 10:11

Une référence ne vaut que par sa définition... Qu'entend-on par parti, syndicat, conseil ?

Je pensais plutôt à celle-ci... :D Mais les deux se rejoignent par la problématique qu'elles sous entendent: structure (forme) - contenu - individu. :lol:
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Messagepar lucien » Jeudi 15 Sep 2005 18:10

Up ! 8) :lol:
Pour goldfax, qui n'a pas encore réagi sur la contribution de guillermo. :roll:
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Messagepar goldfax » Vendredi 16 Sep 2005 14:05

Tout d'abord, je tiens à exprimer mon opinion sur le texte qu'a cité Léa. J'ai lu la suite, sur l'article qu'écrivit M. Rubel. Je trouve cela intéressant car au fond, c'était bien ce que je ressentais après avoir lu
Marx, théoricien de l'anarchisme
.

Quant à ce que dit Guillermo... eh bien... soit ! L'anarcho-communisme, c'est changer sa personnalité, son caractère, ses ambitions... Mais je trouve qu'il va vite en besogne lorsqu'il veut relèguer la lutte de classes aux oubliettes... Est-il besoin de rappeler qu'en se constituant en syndicat (anarcho-syndicaliste) la FORA prend le chemin de la lutte des classes ? Faut-il redire qu'en tant que communistes anarchistes on lutte contre les intérêts d'une classe possédante et que de ce fait nous sommes en pleine lutte de classe ?
Par contre, je suis tout à fait d'accord avec ce que Guillermo laisse sous entendre : nous devons prendre garde à ne pas virer à l'obsession ouvriériste. On sait le mal qu'elle peut causer. Il suffit de voir des orgas comme LO à ses débuts. L'ouviérisme est un "mal" aussi important que le stalinisme...
Quant à la question de s'inscrire dans la lutte de classes, je ne pense pas que ce soit une question si importante, dans le sens où nous nous y inscrivons forcément dans les luttes que nous menons. Faire une valeur morale de la lutte des classes est absurde, mais il faut reconnaître les faits quand ils se présentent : en combattant le capitalisme, nous luttons contre une classe et ses propres intérêts...
Des question ??? :wink:
goldfax
 

Messagepar goldfax » Samedi 20 Oct 2007 14:14

Un truc que j'avais en stock, trouvé pendant la période des élections, sur une libertarienne pas contente que les vrais libertaires manifestent... et qui manifeste contre les manifestations.

Image
goldfax
 

Messagepar rosa. » Samedi 20 Oct 2007 16:47

je suis d'accord avec goldfax. la critique commune de la lutte de classe fait apparaitre cette notion comme purement "économiciste".
c'est une réduction regrétable. prenons les faits: nous nous groupons en syndicats (on aurait pu les appeler "sociétés ouvrières", ou "groupes de resistance", etc...) dans l'objectif de combattre un système bestial et absurde gouverné par ce que nous appelons la bourgeoisie. il en ressort que nos intérêts et ceux de la bourgeoisie s'affrontent (le tableau dréssé est un peu carricatural, je sais), car nous souhaitons remplacer ce système par une autre modalité d'organisation sociétale basé sur l'égalité, la liberté et la concorde (pour faire vite). l'aspect économiciste de la lutte de classe s'éstompe lorsque l'on aborde le thème spéculatif de la société communiste. en effet le terme de "lutte de classe" est porteur des antagonisme de valeurs, idéologiques, philosophiques, culturels: la lutte de classe dépasse la simple volonté de réhappropriation des outils de production, elle englobe de nombreux aspects qui font de l'être une liberté en situation! :wink:
"Un Homme est plus un Homme par les choses qu'il tait que par celles qu'il dit."

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Messagepar anarced » Samedi 20 Oct 2007 18:22

De la notion de classe...

Les "libertariens"... Je ne comprends pas trop d'où ça sort ce truc... J'ai lu des trucs sur ce truc sur wikipedia et je trouve ça bizarre... Pourquoi "arien"? D'ou ça vient?
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Messagepar NOSOTROS » Lundi 22 Oct 2007 14:55

ca vient de l'anglo americain "libertarian", synonyme lá bas de liberal (alors que liberal en anglo américain veut dire démocrate, sachant que democrat est vaguement social liberal ...) Tu suis ? :-)

A ce titre la branche anarchosyndicaliste des IWW qui editait depuis les années 80 un revue du nom "libertarian labor review" (ils avaient adopté le mot libertarian en hommage aux libertaires europeeens et pensant peut etre faire ainsi evoluer la signification du mot ?) ont fini de guerre lasse par changer de nom et appeler leur revue Amarchosyndicalist review.
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